Akeemallah
Akeem Allah d’Abou Grahib, né le 24 juillet 1422 à Chypre, décédé le 23 janvier 1456 sur la route entre Sancerre et Cosne. Brigand notoire ayant semé le trouble dans bon nombre de Duchés et Comtés du nord des royaumes de France et du Saint Empire. Fervent adepte du cognac ...
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Enfance et l’adolescence.
Akeemallah serait né le 24 juillet 1422 à Chypre.
Capturé vers l’age de deux ans par les mamelouks qui venaient d’envahir l’île, il ne garde quasiment aucun souvenir de ses parents, décédés durant l’assaut.
Les mamelouks, dans le respect d’une très ancienne tradition, recrutaient leurs futures élites parmi les enfants capturés dans les pays conquis. Une chance pour Akeem qui, loin de son pays d’origine, reçu une éducation religieuse et militaire. Il fut initié aux disciplines de la fauconnerie, de l’archerie, du maniement des armes, de la lutte, de la natation, de la littérature et des échecs. L’art de la guerre …
Malheureusement, son maître le sultan Al-Achrâf Sayf ad-Dîn Barsbay, mourut avant d’achever sa formation et à l’age de 15 ans, Akeem n’eut d’autres choix que de s’exiler.
Après quelques temps d’errance, il fut accepté parmi un groupe de brigands. En leur compagnie, il fit du désert, son terrain de chasse favori.
Arrivée en Touraine puis espionnage en Orléans.
Ce n’est qu’en Février de l’an 1454 que l’on retrouve sa trace à Loches, petit village de Touraine.
Repéré par la Duchesse Morgwen, il est rapidement envoyé comme espion dans le nouveau duché voisin d’Orléans. Menant d’apparence une vie sans histoires, il infiltre durant de long mois l’armée et la diplomatie orléanaise dans l’unique but de fournir des informations aux tourangeaux.
Il est nommé sergent dans l’armée orléanaise et participe à cette occasion à la campagne de Saumur, en mai 1454.
A son retour, il déménage de Blois à Patay et commence à réunir le maximum d’informations sur le monde fascinant des brigands …
Shaman et le Clan du Silence.
En Novembre 1454, il déménage à Verneuil et sous le pseudonyme de Shaman, commence à recruter des membres. Il créé sa propre organisation criminelle, « Le Clan du Silence », avec laquelle il mènera plusieurs attaques infructueuses contre les mairies de Joinville, d’Argonne et de Poligny.
En Mars 1455, lassé par tant d’échecs, il abandonne la direction de son groupe à Marlou et Aquablue et prend la route seul, pour hanter de longs mois durant les routes des royaumes.
Avant de partir, il relate la première moitié de sa vie dans un ouvrage, « Akeemallah : Confessions d’un homme de l’ombre … ».
Au détours des sentiers.
En mai 1455 débute un long parcours par delà les royaumes agrémenté de brigandage intensif.
Profitant de ses nombreux contacts dans le milieu, il s’allie de temps à autre avec d’autres malfrats pour des opérations ponctuelles. En juin, à Autun, avec Nathan de Memma et ses ombres, il se heurte une nouvelle fois sans succès aux défenses d’une mairie.
Quelques temps plus tard, il rencontre Humbert avec qui il sillonnera les routes jusqu’à l’automne. Ensemble, les deux brigands acquièrent non seulement la richesse, mais aussi une petite notoriété alimentée par leurs nombreux procès, quelques relaxes spectaculaires et quelques articles dans le « Poulpe enchaîné ».
Cette campagne de quatre mois de brigandage est relatée au jour le jour et en détail, dans un récit intitulé « Au détours des sentiers ; Vivre libre ou Mourir ... ».
La horde et la prise de Dijon.
En Septembre 1455, à Solothurn, Akeemallah rejoint la horde d’Ombre Noire, Marion du Faouët, « La Vouivre », Cynossombre, Alye et Mandrain, le plus important groupe de brigand qu’ait connu le Royaume de France. Pour la première fois, après deux jours d’assauts, il voit les portes d’une mairie céder sous les coups ...
Une quinzaine de jours plus tard, à Dijon, toujours avec la horde comptant à présent plus de 50 hommes, il participe à la première prise de château par un groupe de brigands. Pendant 4 jours, il occupe avec vigueur et détermination le poste de procureur de Bourgogne.
En Novembre, il est capturé et jugé en Bourgogne. Avec l’aide de la charmante Nemesis, il obtient une nouvelle relaxe et échappe par miracle à la peine de mort.
Banni de ce duché, il n’a d’autres choix que de reprendre la route. Avant de partir, il donne sa parole à Nemesis, la fille de « La Vouivre », qu’il l’aidera à assouvir sa vengeance à l’encontre de la princesse Armoria qui a tué son père.
La dernière marche.
Janvier 1456, tenant absolument à honorer la promesse faite à la douce Némésis, ils tendent une embuscade à la princesse sur la route reliant Cosne à Sancerre. Au terme d’un combat épique à 6 contre 45, Akeem meurt décapité par Arthur_Pendragon, le chef de l’escorte du Grand Maistre de France.