La Vouivre

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Fulbert Lestemain, dit « La Vouivre » est un brigand et coureur de jupon bourguignon, né dans le Maine vers 1420 et décédé à Dijon en Novembre 1455.

Sommaire

La petite enfance et l’adolescence.

Fulbert Lestemain naît un jour d’automne 1420, de l’union prolifique de Blanche Lepuit, fille de joie, et de Guilibert ou Gilbert Lestemain, vaurien et est l’aîné d’une famille de 3 enfants, Germain qui décèdera de la rougeole à l’âge de 12 ans et Marie qui finira par suivre le chemin de sa mère. Son enfance difficile, entre un père violent et alcoolique et une mère trop occupée à ramener de quoi faire subsister la famille, le guide tout naturellement vers le banditisme. Il fait ses premières armes à douze ans en poignardant son premier homme dans une impasse du Mans. Quelques années plus tard, son père Guilibert sera pendu sur la place publique pour le vol d’une miche de pain, contraignant le jeune homme à voler de ses propres ailes. Il fût marqué de la flétrissure de justice à l’âge de 18 ans pour le vol d’un chariot de fruit. Il se ferra rapidement une réputation d’homme de peu et finira par fuir sa région d’origine pour la Normandie, après le meurtre d’un notable local, probablement un contrat. Là, il ferra la connaissance de Galathée, avec qui, semble t’il il fût marié. Le comportement calme de la jeune femme tempérera son caractère brutal et sauvage, mais l’invasion d’une partie du domaine royal par l’Angleterre en décida autrement. Violentée par plusieurs soldats, Galathée se pend pour échapper aux trop fortes pressions sociales, laissant Fulbert seul. Fou de rage, celui-ci tuera le prêtre qui refusa de donner l’absolution à sa défunte compagne, avant de s’enfuir vers la Bourgogne. Durant tous le temps qu’il voyagea, les détails de son histoire restent assez troubles.

L’arrivée en Bourgogne et la crise de conscience.

C’est sous le règne du duc Persan d’Ylfan que le pseudonyme de la Vouivre fait sa première apparition à Chalon. Le bandit se décide à s’engager plus où moins politiquement après avoir vu un vieux prêtre dépenser la moitié de sa solde dans la distribution de pain aux démunis. Il envoie alors régulièrement de petits poèmes pour fustiger la classe dirigeante, qui lui valent les foudres de celle-ci et début de popularité. D’aucun reconnaîtront que les textes furent teintées de démagogie facile et de rimes pauvres, mais le succès est au rendez vous : il permettra la fondation du groupe des Funestes Amis et de l’auberge éponyme qui s’attachera à redistribuer le fruit des rapines des gredins sous forme de nourriture bon marché, destinés aux vagabonds. La Vouivre est arrêté une première fois et est jugé par le procureur Asterius, qui devra le relaxer à cause d’un vice de procédure. C’est le début d’une longue histoire de haine et de respect mutuel qui unira les deux hommes jusqu’à la mort du bandit.

L’enlèvement de la Duchesse de Bourgogne.

Attrapé une nouvelle fois par la garde bourguignonne, le bandit, blessé, est traîné une nouvelle fois devant le juge, mais, affaiblie par une blessure suppurante, il s’effondre en plein procès et doit être mené aux hospices de Beaune. Après sa convalescence, aidé par le brigand notoire Hailne, il prend en otage la duchesse Armoria et fuit en forêt de Beaune. Il sera capturé à nouveau par le garde du corps personnel de la duchesse, Sebonemo, mais gracié par celle-ci.


Le temps des provocations

L’attrait profond pour la nuisance du bandit le poussera à venir provoquer le baron de Mervans, Astérius, dans son propre castel. Après avoir gâché le repas et mis à mal l’assemblée, il sera neutralisé par Kev de Glasgow et emmené dans les gêoles de Mervans pour y être torturé. Il sera sauvé par l’intervention de Dame Devak et une nouvelle fois de la duchesse Armoria, chose qu’Asterius ne lui pardonnera jamais. Il participera ensuite à la vendetta contre un groupe de criminel responsable de l’assassinat de Laralin et forgera pour l’occasion Némésis, sa première rapière. Par la suite, il se découvrira l’existence d’une demi sœur Ayslinn, fille de Guillaume de Montrachet et de Blanche Lestemain. Ayslinn sera enlevée par le comte de Mortelune dont Lestemain sera en partie responsable de la mort. Malgré sa libération, la jeune femme mourra peu après d’une pneumonie.

Les années au service de la Bourgogne et la guerre d’Anjou.

Récupéré par les services de renseignements de la Bourgogne, le bandit bénéficiera d’une certaine clémence de la part de la justice en l’échange de renseignements sur des groupes influents comme certains ordres de chevalerie. Il sera envoyé en Anjou pour préparer l’attaque de l’armée bourguignonne, mais, se retournera contre elle au contact des Angevins dont il épouse la cause et les idéaux. Lestemain tiendra les remparts de Saumur avec les insurgés et se liera à Ladyloo, qui décèdera au cours de la bataille. Il monte ensuite avec l’armée angevine à l’assaut du château d’Angers, puis proposera à la régente Nebisa, de fuir pour la préserver des représailles des rebelles. Quittant l’Anjou, il laissera derrière lui ses idéaux et radicalisera ses idées politiques.

L’Armée Noire.

Après son retour en Bourgogne, il fera parti, avec Ombre Noire, Cynossombre et plus tard Marion du Faouët et Mandrain, des fondateurs de l’Armée Noire, le plus important groupe de brigand qu’ait connu le Royaume de France. La première action est une réussite et la ville de Tonnerre tombe sous les coups : elle sera suivit de 3 autres cités, dont aucune ne résista à l’assaut d’un groupe fédéré et organisé. La quintessence sera atteinte lors de la prise du Château de Dijon. Le bandit bourguignon trouvera la mort lors des combats qui firent rage lors du siège du château par l’armée française et tombera sous les coups de la princesse de France Armoria, laissant derrière lui sa fille Némésis la belle.