Bralic
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− | [[Image:Bralic.jpg|thumb| | + | [[Image:Bralic.jpg|thumb|Bralic lors de ses premiers temps dans le royaume]][[Image:WeavatarRR copie.gif|thumb|Bralic dans la version améliorée de son armure]][[Image:Testportraitphénixclair.jpg|thumb|Bralic sans son armure]] |
− | Feu le Commandeur [[Bralic]] « Le Destructeur » Fauconnier, Vicomte d'Isles, Vicomte de Montbarrey, Baron de Saint-Laurent en Grandvaux. | + | Feu le Commandeur [[Bralic]] « Le Destructeur » Fauconnier, Comte consort de Franche-Comté, Vicomte d'Isles, Vicomte de Montbarrey, Baron de Saint-Laurent en Grandvaux. |
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- Premier et ex Capitaine de l'armée du Limousin-Marche pendant 3 mandats | - Premier et ex Capitaine de l'armée du Limousin-Marche pendant 3 mandats | ||
- Ex Capitaine de l'armée de Franche-Comté pendant 5 mandats | - Ex Capitaine de l'armée de Franche-Comté pendant 5 mandats | ||
+ | - Ex Lieutenant-Commandeur de l'Ordre Royal de Chevalerie de la Licorne | ||
- Ex Prévot de l'Ordre Royal de Chevalerie de la Licorne | - Ex Prévot de l'Ordre Royal de Chevalerie de la Licorne | ||
- Chevalier d'Honneur de l'Ordre de l'Hospital | - Chevalier d'Honneur de l'Ordre de l'Hospital | ||
- Chevalier d'Honneur de l'Ordre du Temple | - Chevalier d'Honneur de l'Ordre du Temple | ||
- Médaille du Mérite de l'Ordre royal de la Licorne | - Médaille du Mérite de l'Ordre royal de la Licorne | ||
− | - Médaille du Mérite Franc-Comtois | + | - Médaille du Mérite Franc-Comtois |
- Médaille des Officiers de Franche-Comté | - Médaille des Officiers de Franche-Comté | ||
- Médaille de la Gratitude Franc-Comtoise | - Médaille de la Gratitude Franc-Comtoise | ||
- Médaille des Blessés de guerre de Franche-Comté | - Médaille des Blessés de guerre de Franche-Comté | ||
- Médaille de la Loyauté de Franche-Comté | - Médaille de la Loyauté de Franche-Comté | ||
− | - Vétéran de | + | - Vétéran de maints conflits. |
== Description physique == | == Description physique == | ||
− | Physiquement, Bralic | + | Physiquement, Bralic mesurait environ 1m84. Il avait les cheveux noir corbeau et les yeux marrons piquetés de vert. |
+ | Du fait de sa carrure impressionnante, due à des années passées à bourlinguer sur divers champs de batailles à travers l'Europe, il inspirait souvent la crainte lors de la première rencontre, et même après... sentiment renforcé par sa désagréable habitude de surgir derrière vous sans que vous ne vous en rendiez compte. D'un naturel plutôt méfiant, taciturne et peu sociable, ayant souvent tendance à se laisser emporter facilement, (d'aucuns le considérait comme un sociopathe doublé d'un misanthrope) il se montrait d'une bonté et d'une sympathie peu commune envers les personnes qu'il considérait comme ses amis. On le croisait le plus souvent à la Taverne, chez lui ou en forêt, toujours vêtus d'une besantine renforcée de cuir noire sur laquelle était passée un long manteau de cuir tout aussi noir orné dans le dos d'une Licorne bondissante. Il portait une paire de bottes ayant fait leur temps, un pantalon épais et souvent marron ou noir avec à son coté une épée Batarde à la garde ornée d'une croix Ankh. Dans son dos était passé à l'horizontale une épée courte à la lame gravée dans une écriture étrange les lettres LCEM sur un coté et LSEB sur l'autre. A sa ceinture pendait un couteau de chasse au pommeau représentant un crane de loup argenté. | ||
− | D'aprés ses maitresses, il est a noter que le Vicomte | + | D'aprés ses maitresses, il est a noter que le Vicomte possédait une paire de fesses des plus remarquables. |
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De son vrai nom Hubert Abel Victor Fauconnier, fils du Marquis Félix de Montbarrey et d'Yvonne Fauconnier, servante au château. | De son vrai nom Hubert Abel Victor Fauconnier, fils du Marquis Félix de Montbarrey et d'Yvonne Fauconnier, servante au château. | ||
− | N'ayant jamais été reconnu comme Bastard des Montbarrey, | + | N'ayant jamais été reconnu comme Bastard des Montbarrey, Hubert vécut comme tout fils de servant, bien que ses origines furent connues de tous. Loin de lui apporter prestige, son sang demi-noble provoqua son rejet par la noblesse aussi bien que par la plèbe. Ce comportement dont les autres faisaient preuve envers lui isola rapidement le jeune Bralic qui vécut une jeunesse solitaire faite d'humiliations et de combats avec les jeunes du village. Ceci exacerba chez l'enfant un comportement asocial et misanthropique qui s'exprima lorsque, à l'âge de 12 ans, il mit le feu à la maison d'un jeune qui l'avait insulté. Le toit de chaume prit feu et l'incendie se répandit dans le village, détruisant la mairie, l'église et deux autres maisons avant d'être finalement maîtrisé. |
− | Par peur des représailles, | + | Par peur des représailles, Le jeune Hubert prit la fuite à travers la forêt en direction de la capitale Franc-Comtoise : Dole. |
− | Il survécut presque une année dans les rues, prenant le nom de Bralic et vivant de dérobades et de vol à la tire avant | + | Il survécut presque une année dans les rues, prenant le nom de Bralic et vivant de dérobades et de vol à la tire avant qu'un vieux soldat ne le prenne en pitié alors que le gamin tentait de lui subtiliser sa bourse sur la place du marché. La cohabitation entre l'enfant et le vieillard qui n'avait jamais eu de progéniture fut difficile, mais l'homme parvint finalement à enseigner à son élève le maniement des armes, les bonnes manières et une vertu qui changera radicalement sa vie : la discipline. |
− | + | Quelques années plus tard, le vieil homme, du nom d'Alexandre Prost, mourut de sa belle mort. Bralic quitta alors la ville en s'engageant comme mercenaire, à l'âge de 14 ans, dans une compagnie crée par le Parlement Dolois afin d'appuyer l'armée régulière dans la lutte contre les Grandes Compagnies restant de la guerre de cent ans. | |
− | Bralic quitta alors la ville | + | |
− | Contrairement à toutes les espérances, il survécut à la campagne et, n'ayant rien de mieux à faire, continua sa carrière de | + | Contrairement à toutes les espérances, il survécut à la campagne et, n'ayant rien de mieux à faire, continua sa carrière de soudart avec le groupe de frères d'armes qu'il s'était forgé. Pendant près de 7 ans, traversant l'Europe, se battant sur terre, sur mer, dans les montagnes, les marais, partout où le combat était possible. Le petit groupe d'une dizaine de combattants vécut ainsi, de contrats en rapines, pillant et volant lorsqu'ils n'avaient plus d'argent pour acheter ce qu'ils voulaient. |
− | En Germanie, à Cologne, la compagnie fut finalement dissoute par le départ de son chef | + | En Germanie, à Cologne précisément, la compagnie fut finalement dissoute par le départ de son chef. Bralic reprit donc la route seul et, au fil de ses pérégrinations, arriva en Irlande. Il y vivra deux ans en temps que garde du corps d'un petit seigneur, se mariant avec une jeune femme du nom de Mary. Le sir que Bralic servait était en froid avec un lord de ses cousins pour une histoire de terre. Cherchant à faire plier son cousin, ce Lord voulu soudoyer Bralic afin de le pousser à assassiner son maître. Devant le refus du guerrier, celui-ci se vengea en accusant Mary de sorcellerie et en la faisant assassinée par des soldats de l'inquisition de son partis. |
− | Fou de douleur et de colère, | + | Fou de douleur et de colère, Bralic traqua les soldats jusqu'au castel de leur maître et, à la faveur de la nuit, égorgea et poignarda tous ses habitants. Hommes, femmes, enfants, nobles, soldats ou serviteurs... 67 personnes périrent dans leurs sommeils ou poignardés dans le dos par le couteau de chasse de l'ancien soudard avide de sang et de vengeance aveugle. Sur ceux qui n'avaient pas été occis directement de ses mains, seuls quelques un survécurent au feu qui fut bouté à la demeure afin de couvrir sa fuite. Les innocents qu'il tua en cette nuit le hantèrent à jamais le guerrier, et Bralic parla rarement de cette histoire autour de lui... par pudeur ou par honte... nul ne le sait. Mais le Vicomte fut depuis marqué par un profond sentiment de lassitude et de douleur, apparaissant comme quelqu'un de torturé intérieurement. Et lorsqu'il évoquait ce douloureux passage de sa vie, il semblait souvent appeler la mort comme une libération. |
− | + | N'ayant nul part où aller, et ayant tout perdu, Bralic revint donc en France à l'âge de 23 ans, après 11 ans passés à se battre. C'est finalement à Tonnerre, en Bourgogne, qu'il échoua alors qu'il errait sur les routes tel un vagabond ne possédant que son armure, ses armes et un sac de babioles. | |
− | A Tonnerre, il aidera souvent | + | A Tonnerre, il aidera souvent le guet municipal à lutter contre les criminels locaux, s'attirant ainsi l'amitié des notables de la ville. Au nombre de ceux-ci était Matheus, Chevalier de la Licorne et Lieutenant de Police, qui lui proposa d'intégrer l'ordre. Bien que ne croyant pas à une possible acceptation, Bralic vit là une bonne occasion de continuer sa croisade contre l'horreur humaine en toute légalité et remit sa candidature. Il fut finalement accepté au sein de l'ordre où il gravit rapidement les échelons en faisant ce qu'il savait faire le mieux : lutter contre le mal par le mal. |
− | Dans le même temps, il se fit peu à peu accepté au sein de la communauté villageoise, ce grâce essentiellement à l'aide de Matheus. Même si au fond de lui Bralic attendait avec fébrilité de tout perdre en un autre de ses nombreux coups du sort qui semblait s'évertuer à détruire tout ce qu'il arrivait à construire. Matheus fut vraiment quelqu'un d'important pour | + | Dans le même temps, il se fit peu à peu accepté au sein de la communauté villageoise, ce grâce essentiellement à l'aide de Matheus. Même si au fond de lui Bralic attendait avec fébrilité de tout perdre en un autre de ses nombreux coups du sort qui semblait s'évertuer à détruire tout ce qu'il arrivait à construire. Matheus fut vraiment quelqu'un d'important pour lui, lui faisant rencontrer sa seconde femme, Berthilde, qu'il partit rejoindre en Flandres. Ils se fiancèrent et se marièrent peu de temps après. |
− | + | Parallèlement, Bralic poursuivit son ascension fulgurante au sein de l'ordre de la Licorne, qu'il modernisa profondément aux cotés de Wanou35, d'Amoulesolo, de Scinarf, de Thierry54270 et de Meth. Rédigeant une nouvelle Charte, jouant un rôle fédérateur entre la Licorne et les deux autres principaux ordres de chevalerie qu'étaient les Templiers et les Hospitaliers, Il prit une part importante dans la lutte de l'ordre contre l'organisation criminelle de la Pieuvre Noire qui pillait alors les villes Françaises. C'est ainsi qu'il organisa la défense et la reprise de plusieurs villes, participant même à la contre attaque sur la ville de Gent où il résidait avec sa femme et où il occupait le poste de Lieutenant du Guet. | |
− | Suite au climat tendu entre les Flandres et l'Artois Bralic et [[Berthilde]] décidèrent de quitter les Flandres afin de partir pour le [[Limousin]] où le Roy l'avait nommé Capitaine Intérimaire des armées limousines. Il y retrouva toute la communauté Tonnerroise qui avait elle aussi émigré en Limousin. Entouré d'un conseil composé essentiellement d'amis, il créa la première armée du comté et fit jeter aux fers le Comte Kalewia qui ponctionnait les caisses de l'Etat pour son usage personnel. | + | Suite au climat tendu entre les Flandres et l'Artois Bralic et [[Berthilde]] décidèrent de quitter les Flandres afin de partir pour le [[Limousin]] où, grâce à ses nombreux contacts, le Roy l'avait nommé Capitaine Intérimaire des armées limousines. Il y retrouva toute la communauté Tonnerroise qui avait elle aussi émigré en Limousin. Entouré d'un conseil composé essentiellement d'amis, il créa la première armée du comté et fit jeter aux fers le Comte Kalewia qui, bien que nommé par le Roy en personne, ponctionnait sans vergogne les caisses de l'Etat (et donc de Sa Majesté) pour son usage personnel. |
Lors de la fin de son premier mandat de Capitaine, il rejoignit une nouvelle liste composée par ses amis et put ainsi rempiler pour un second mandat. C'était une époque de joie et de fierté pour Bralic qui se sentait enfin aimé. Mais au fond de lui, il redoutait en permanence le retour des jours de guigne et la perte de tout ceci. | Lors de la fin de son premier mandat de Capitaine, il rejoignit une nouvelle liste composée par ses amis et put ainsi rempiler pour un second mandat. C'était une époque de joie et de fierté pour Bralic qui se sentait enfin aimé. Mais au fond de lui, il redoutait en permanence le retour des jours de guigne et la perte de tout ceci. | ||
− | Sa première action de ce nouveau mandat fut d'éviter la guerre entre l'Auvergne et le Limousin en mettant à jour les actions du Duc [[Mephistophele]] qui comptait envahir le Limousin sans l'accord de son conseil. Après la décapitation du Duc, les deux régions entamèrent des pourparlers qui s'élargirent et formèrent l'embryon de L'Alliance Du Centre | + | Sa première action de ce nouveau mandat fut d'éviter la guerre entre l'Auvergne et le Limousin en mettant à jour les actions du Duc Auvergnat [[Mephistophele]] qui comptait envahir le Limousin sans l'accord de son conseil. Après la décapitation du Duc, les deux régions entamèrent des pourparlers qui s'élargirent et formèrent l'embryon de L'Alliance Du Centre. |
En remerciement, Bralic fut nommé à 24 ans Baron d'Isles. Malheureusement, sa notoriété fut la cause de son enlèvement par des mercenaires espérant demander rançon. Il fut finalement libéré par l'armée qu'il commandait et couru retrouver sa femme Berthilde. Il apprit alors que pendant son absence elle avait été "rassurée" par son meilleur ami, [[Matheus]], et qu'ils étaient tombés amoureux. Aimant trop sa femme pour accepter le fait de la blesser en provocant [[Matheus]] en duel et en risquant ainsi de la priver d'un des hommes qu'elle aimait, Bralic abdiqua et laissa le couple s'aimer. | En remerciement, Bralic fut nommé à 24 ans Baron d'Isles. Malheureusement, sa notoriété fut la cause de son enlèvement par des mercenaires espérant demander rançon. Il fut finalement libéré par l'armée qu'il commandait et couru retrouver sa femme Berthilde. Il apprit alors que pendant son absence elle avait été "rassurée" par son meilleur ami, [[Matheus]], et qu'ils étaient tombés amoureux. Aimant trop sa femme pour accepter le fait de la blesser en provocant [[Matheus]] en duel et en risquant ainsi de la priver d'un des hommes qu'elle aimait, Bralic abdiqua et laissa le couple s'aimer. | ||
− | Le coeur brisé et blessé au plus profond de son être, | + | Le coeur brisé et blessé au plus profond de son être, Le Baron d'Isles sella son cheval et partit en direction de sa terre natale, la Franche-Comté. Il avait appris que l'organisation criminelle du Dragon Rouge comptait s'y installer et il ne pouvait permettre de laisser le moindre malandrin fouler le sol de Franche-Comté. Il partit donc la rage au ventre et entra en territoire sous protectorat de l'Empereur de Germanie. |
− | Avec l'aide de l'armée locale, il put stopper et jeter aux fers le parrain de l'organisation | + | Avec l'aide de l'armée locale, il put stopper et jeter aux fers le parrain de l'organisation : "Don Vito", dévoilant ainsi son vrai nom, celui de Mithrandir, personne haut placée et, semblait il, au dessus de tout soupçons. La mort de son chef porta un sérieux coup à l'organisation qui ne s'en releva jamais vraiment. |
− | Bralic s'efforça donc d'oublier ses malheurs dans l'alcool de plantes de sa région natale, loin des turpitudes et des | + | Bralic s'efforça donc d'oublier ses malheurs dans l'alcool de plantes de sa région natale, loin des turpitudes et des manigances des hommes. Seul avec ses idées noires et une bouteille, partageant son temps entre longues balades solitaires le long de la Loue ou en Forêt de Chaux, catins et alcool. Lentement, il s'éloigna de l'Ordre de la Licorne, afin de ne pas y croiser Matheus, plus pour ne pas souffrir que par colère. |
+ | Finalement, il reçut un jour une missive du limousin lui annonçant un danger de guerre. La Champagne ayant décidé d'attaquer l'Artois pour annexer la ville frontalière de Compiègne. En tant que Noble du comté et stratège reconnus, son aide était mandée pour défendre la région. Ecoutant son devoir, Le Vicomte prit donc la route au plus vite et rentra à Limoges pour préparer le combat, évitant soigneusement de croiser à nouveau son ex femme et son ami. Une fois la situation désamorcée, il était prêt à repartir en comté et à laisser le poste de Capitaine. Mais il reçut plusieurs demandes pour se représenter aux élections, et suite à la quantité faramineuse de lettres qu'il reçut, Il accepta et fut élu pour un troisième mandat, et promu Vicomte d'Isles à l'occasion. | ||
− | Aprés un nouveau mandat de Capitaine, mandat durant lequel il quitta peu son bureau et la taverne locale | + | Aprés un nouveau mandat de Capitaine, mandat durant lequel il quitta peu son bureau et la taverne locale, il quitta finalement le Limousin afin de rentrer définitivement en Franche-Comté. Il avait besoin de travailler pour oublier cette douleur qui le prenait aux tripes chaque matin quand il se réveillait, et essayer de mettre un terme à sa dépendance aux alcools. Il créa les Lions de Franche-Comté, un groupe de réflexion sur l'avenir de la région, et se présenta aux élections sur une liste issue de ce mouvement. La liste fut élue et il obtint le poste de Capitaine. |
− | Mais dés le lendemain des élections, FCCasper, le connétable, issu de la liste de Bralic, attaqua le château et tenta de le prendre par la force. Il fut finalement chassé et banni de la région, laissant Bralic s'atteler à la rude tache de donner une armée capable à sa région. Après son mandat, | + | Mais dés le lendemain des élections, FCCasper, le connétable, issu de la liste de Bralic, attaqua le château et tenta de le prendre par la force. Il fut finalement chassé et banni de la région, laissant Bralic s'atteler à la rude tache de donner une armée capable à sa région. Après son mandat, fort de son expérience acquise au limousin, la région possédait une armée compétente et Bralic fut nommé Baron de Montbarrey. |
− | Bralic rempila pour un second mandat de Capitaine de Franche-Comté, dévoilant au passage la tentative de prise de pouvoir de l'Ordre Teutonique en Franche-Comté. Cette crise fut en fait un coup monté par les opposants politiques de Bralic dans le but de discréditer le vicomte. Elle eut aussi une autre conséquence, celle de monter l'Ordre Teutoniques ainsi que l'église contre la Licorne. | + | En effet, le marquis était mort de vieillesse et son seul héritier avait perdue la vie à la guerre. Bralic put donc récupérer le fief qui, selon lui lui revenait de droit et put rentrer chez lui et se recueillir sur la tombe de sa mère, morte d'une fluxion de poitrine plusieurs années auparavant. |
− | Ceci permit aux opposant de Bralic de gagner les élections et d'installer une tyrannie en Franche-Comté contre laquelle Bralic prit part. Il s'en suivit ainsi une nouvelle crise. | + | Bralic rempila pour un second mandat de Capitaine de Franche-Comté, dévoilant au passage la tentative de prise de pouvoir de l'Ordre Teutonique en Franche-Comté. Cette crise fut en fait un coup monté par les opposants politiques de Bralic (Duncan_Idaho et Mylena) dans le but de discréditer le vicomte. Elle eut aussi une autre conséquence, celle de monter l'Ordre Teutoniques ainsi que l'église contre la Licorne. |
+ | Ceci permit aux opposant de Bralic de gagner les élections et d'installer une tyrannie en Franche-Comté contre laquelle Bralic prit part. Il s'en suivit ainsi une nouvelle crise. Le Vicomte fut banni de Franche-Comté par le Tyran qui, devant la menace d'une insurrection populaire, fut mis en procès par son propre conseil de collaborateurs, tentant de sauver les meubles et surtout leurs têtes. Une vaste amnistie générale fut finalement lancée et Bralic, dégouté de la politique, prit le chemin de son domaine afin de ne plus se mêler des histoires d'élections. | ||
− | Il fut finalement rappelé sous les drapeaux par la comtesse afin de remplacer le capitaine du conseil. Bralic accepta à contrecoeur | + | Il fut finalement rappelé sous les drapeaux par la comtesse afin de remplacer le capitaine du conseil qui avait démissionné. Bralic accepta à contrecoeur, exigeant cependant les excuses qui lui avaient été promises par le parlement suite à la crise précédente et les procès truqués dont il avait fait l'objet. Ces excuses ne vinrent jamais, et, se sentant trahi et ne supportant pas l'ingérence et la bureaucratie des politiciens nuisant au bon fonctionnement de l'armée, il décida de fonder une milice indépendante du parlement pour continuer à assurer la protection du pays. |
Ce fut considéré par le gouvernement comme une trahison et Bralic fut contraint de quitter le pays, sans quoi tous les soldats de Franche-Comté l'ayant suivit auraient été pendus. | Ce fut considéré par le gouvernement comme une trahison et Bralic fut contraint de quitter le pays, sans quoi tous les soldats de Franche-Comté l'ayant suivit auraient été pendus. | ||
− | + | Il retourna donc en son fief d'Isles. De plus en plus écoeuré par l'humanité, de plus en plus désireux de mourir, de plus en plus nostalgique de ses rares moments de bonheur... Il replongea doucement dans les paradis artificiels de l'alcool. Là encore, c'est une lettre qui vint bouleverser sa retraite : Sa nouvelle femme, la belle Daresha, qui était restée en Franche-Comté afin de faire carrière en politique, requérait son aide dans la guerre où s'était enlisée la région. Le conseil avait décidé d'aller envahir la Savoie, et, au dernier moment, le Capitaine Faross, jouet de Mylena, avait dévoilé au gouvernement savoyard tout le plan de bataille et les positions de tous ces hommes afin de discréditer le pouvoir en place et permettre le retour au pouvoir de la catin et de son macro Duncan_Idaho, l'ancien Tyran. Bralic rentra donc a son fief de Montbarrey afin de remplir ses devoirs et de protéger son peuple au moment où la guerre faisait rage. La guerre prit fin avec la dissolution de la Diéte Impériale et l'indépendance de la Franche-Comté, dorénavant privée de tout soutien dans le Saint Empire et livrée à elle même face aux autres régions la considérant comme responsable de la dissolution de la Diète. | |
− | + | La crise terminée, le Vicomte, toujours sous le coup de son bannissement quitta à nouveau ses terres pour accompagner sa mie en voyage jusqu'en Flandre, dans le Domaine de son frêre de la Licorne, le Commandeur Guillaume_de_Jeneffe. A nouveau résonnèrent les trompes de guerre, et les deux chevaliers prirent la direction de la Bretagne qui une nouvelle foi menaçait de s'attaquer aux régions françaises frontalières. Bralic y fut gravement blessé lors d'une chute de cheval pendant un assaut raté sur Fougères. Il survécut cependant à ses blessures et effectua sa convalescence en la citadelle de Ryes, Domaine privé de l'Ordre de la Licorne. | |
− | La crise terminée, le Vicomte | + | C'est encore une missive qui vint le tirer du peu de tranquillité dont il pouvait profiter. La lettre était envoyée par [[Lothilde]], son ancienne aide de camp qui requerrait son aide pour donner un nouveau souffle à l'armée de Franche-Comté. |
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− | Bralic commit l'erreur d'accepter et de revenir en ses terres natales. | + | Bralic commit l'erreur d'accepter et de revenir en ses terres natales. A nouveau, il créa une liste. Cette fois en compagnie d'autres soldats, dans le but de retrouver le poste de Capitaine. Parallèlement, sa femme Daresha formait sa propre liste avec les lions de Franche-Comté dans le but avoué devenir comtesse. La Liste du vicomte fut élue à la majorité et il redevint Capitaine, laissant la place de Franc-Comtesse à Daresha. A peine arrivé, il se mit à reconstruire l'armée qui avait été décimée par l'incompétences des conseils précédents et les campagnes menées en leurs noms. Cependant, cette réforme ne plaisait pas aux notables de Franche-Comté, car elle leur interdisait de créer et posséder des armées privées. Lothilde, son aide de camp, à la tête d'une de ces armée privée, se retourna alors contre l'homme qu'elle avait fait revenir, et, accompagnée des autres notables, prit le château d'assaut et renversa le pouvoir. |
− | L'armée loyaliste, aussitôt | + | L'armée loyaliste, en pleine reconstruction, mit aussitôt le siège à la capitale alors que la guerre civile mettait le feu en terre comtoise. Le conflit s'enlisait et Bralic, désabusé, las et à nouveau trahi, développa un plan qui scella le sort du conflit avant que celui-ci ne prenne de l'ampleur... mais qui scella par la même le sien. Il confia le commandement de l'armée au maître d'arme de Franche-Comté et créa un faux campement sur la rive du Doubs. Croyant à la préparation d'une attaque, l'armée des révoltés effectua une sortie dans le village de tentes qu'ils trouvèrent vide.... ou presque. Le Vicomte était resté seul pour entretenir le faux campement et il y fut tué par ces notables qu'il considérait autrefois comme ses amis. Tandis que Bralic mourrait, l'armée loyaliste reprenait le château laissé à l'abandon et bloquait les révoltés dans la ville haute, entre la ville basse et le château, tous deux aux mains des loyalistes. Le corps du Vicomte fut finalement retrouvé au matin transpercé de 42 coups d'épée et entouré de plusieurs cadavres ennemis. |
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+ | ==Blason== | ||
+ | Le blason du Vicomte au moment de sa mort | ||
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+ | http://img256.imageshack.us/img256/8467/sanstitre1mm0.png | ||
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+ | En 1 : Les armoiries du Vicomté de Montbarrey (Franche-Comté) | ||
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+ | En 2 : Les armoiries de la Baronnie de Saint Laurent en Grandvaux (Franche-Comté, par mariage avec Daresha) | ||
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+ | En 3 : Les armoiries du Vicomté d'Isles (Limousin) | ||
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+ | Sur le tout : Les armes de Chevalier du Vicomte. Cette tradition, unique à la Licorne, autorise les Chevaliers de plein droit de l'ordre à posséder un blason ne se reportant à aucun fief existant, mais servant à les distinguer les un des autres. Elles symbolisent généralement tout ce qui caractérise le chevalier, que ce soit en caractère ou en habitudes. | ||
+ | Celles-ci représentent en 1 un loup de sable (pour le caractère taciturne, solitaire et combatif) sur fond de synople (la nature et les forêts jurassiennes) et en 2, une croix de Saint André, symbole d'attachement culturel à l'indépendance de la Franche-Comté. | ||
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+ | [cri] ''nunquam renoncia'' (jamais ne renonce) | ||
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+ | [devise] ''Si Vis Pacem Para Bellum'' (Qui veut la paix prépare la Guerre) | ||
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== Citations == | == Citations == | ||
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− | ''Seule la mort met fin au devoir'' | + | ''Qui est le plus barbare des deux, le barbare, ou celui qui tue les femmes, les enfants et les vieillards des barbares, le sourire aux lèvres, au son des flûtiaux et des tambours?'' |
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+ | ''Le bien, le mal... tout ça c'est que des conneries inventées par des types qui avaient besoin de justifier moralement les horreurs dont ils étaient responsables afin de pouvoir continuer à se raser le matin.'' | ||
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+ | ''La vie est un long duel avec la mort, auquel nulle victoire n'est possible. Seule ta volonté de survivre te permet de repousser l'échéance.'' | ||
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+ | ''-Préférez vous les femmes belles ou intelligentes ?'' | ||
+ | ''-Aucune ma chére, c'est vous que j'aime.'' | ||
+ | |||
+ | ''Je hais la jeunesse et je continuerais à la haïr tant qu'elle s'évertuera à étaler inexorablement sa bêtise crasseuse tel un surplus de beurre rance sur une tranche de pain mal cuit.'' | ||
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+ | ''Seule la mort met fin au devoir !'' | ||
''Si les lois existent, c'est pour qu'on les contourne.'' | ''Si les lois existent, c'est pour qu'on les contourne.'' | ||
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''La Nature construit, l'Homme détruit.'' | ''La Nature construit, l'Homme détruit.'' | ||
− | ''Buuuuuuuuuurrrrrrp !'' | + | ''Buuuuuuuuuurrrrrrp ! Hé ! Hé ! Taulier ! Elle 'rive s'te foutu bière oui ou bien ?! kektuveuk'çam'foute que ça soit la trente-deuxième ! t'sais qui j'suis moi ! hein ! chui Vicomte ! deux fois même ! et pis Chevalier ! Oui Môssieur ! Alors Envoie ta pisse d'ânesse et fissa pasque sinon je te crâme ton rade, ta femme, tes gosses et tous tes amis jusqu'à ce que tu sois mort ! '' |
''La réalité c'est ce qui continue d'exister quand on a cessé d'y croire.'' | ''La réalité c'est ce qui continue d'exister quand on a cessé d'y croire.'' | ||
− | ''L'homme naît mauvais, la société ne fait que le rendre | + | ''L'homme naît mauvais, la société ne fait que le rendre pire.'' |
Version actuelle en date du 14 janvier 2009 à 01:04
Feu le Commandeur Bralic « Le Destructeur » Fauconnier, Comte consort de Franche-Comté, Vicomte d'Isles, Vicomte de Montbarrey, Baron de Saint-Laurent en Grandvaux.
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[modifier] Curiculum Vitae
- Ex Sergent de Police de Tonnerre et de Gent - Ex Lieutenant de Police de Tonnerre et de Gent - Premier et ex Capitaine de l'armée du Limousin-Marche pendant 3 mandats - Ex Capitaine de l'armée de Franche-Comté pendant 5 mandats - Ex Lieutenant-Commandeur de l'Ordre Royal de Chevalerie de la Licorne - Ex Prévot de l'Ordre Royal de Chevalerie de la Licorne - Chevalier d'Honneur de l'Ordre de l'Hospital - Chevalier d'Honneur de l'Ordre du Temple - Médaille du Mérite de l'Ordre royal de la Licorne - Médaille du Mérite Franc-Comtois - Médaille des Officiers de Franche-Comté - Médaille de la Gratitude Franc-Comtoise - Médaille des Blessés de guerre de Franche-Comté - Médaille de la Loyauté de Franche-Comté - Vétéran de maints conflits.
[modifier] Description physique
Physiquement, Bralic mesurait environ 1m84. Il avait les cheveux noir corbeau et les yeux marrons piquetés de vert. Du fait de sa carrure impressionnante, due à des années passées à bourlinguer sur divers champs de batailles à travers l'Europe, il inspirait souvent la crainte lors de la première rencontre, et même après... sentiment renforcé par sa désagréable habitude de surgir derrière vous sans que vous ne vous en rendiez compte. D'un naturel plutôt méfiant, taciturne et peu sociable, ayant souvent tendance à se laisser emporter facilement, (d'aucuns le considérait comme un sociopathe doublé d'un misanthrope) il se montrait d'une bonté et d'une sympathie peu commune envers les personnes qu'il considérait comme ses amis. On le croisait le plus souvent à la Taverne, chez lui ou en forêt, toujours vêtus d'une besantine renforcée de cuir noire sur laquelle était passée un long manteau de cuir tout aussi noir orné dans le dos d'une Licorne bondissante. Il portait une paire de bottes ayant fait leur temps, un pantalon épais et souvent marron ou noir avec à son coté une épée Batarde à la garde ornée d'une croix Ankh. Dans son dos était passé à l'horizontale une épée courte à la lame gravée dans une écriture étrange les lettres LCEM sur un coté et LSEB sur l'autre. A sa ceinture pendait un couteau de chasse au pommeau représentant un crane de loup argenté.
D'aprés ses maitresses, il est a noter que le Vicomte possédait une paire de fesses des plus remarquables.
[modifier] Biographie
De son vrai nom Hubert Abel Victor Fauconnier, fils du Marquis Félix de Montbarrey et d'Yvonne Fauconnier, servante au château. N'ayant jamais été reconnu comme Bastard des Montbarrey, Hubert vécut comme tout fils de servant, bien que ses origines furent connues de tous. Loin de lui apporter prestige, son sang demi-noble provoqua son rejet par la noblesse aussi bien que par la plèbe. Ce comportement dont les autres faisaient preuve envers lui isola rapidement le jeune Bralic qui vécut une jeunesse solitaire faite d'humiliations et de combats avec les jeunes du village. Ceci exacerba chez l'enfant un comportement asocial et misanthropique qui s'exprima lorsque, à l'âge de 12 ans, il mit le feu à la maison d'un jeune qui l'avait insulté. Le toit de chaume prit feu et l'incendie se répandit dans le village, détruisant la mairie, l'église et deux autres maisons avant d'être finalement maîtrisé. Par peur des représailles, Le jeune Hubert prit la fuite à travers la forêt en direction de la capitale Franc-Comtoise : Dole.
Il survécut presque une année dans les rues, prenant le nom de Bralic et vivant de dérobades et de vol à la tire avant qu'un vieux soldat ne le prenne en pitié alors que le gamin tentait de lui subtiliser sa bourse sur la place du marché. La cohabitation entre l'enfant et le vieillard qui n'avait jamais eu de progéniture fut difficile, mais l'homme parvint finalement à enseigner à son élève le maniement des armes, les bonnes manières et une vertu qui changera radicalement sa vie : la discipline. Quelques années plus tard, le vieil homme, du nom d'Alexandre Prost, mourut de sa belle mort. Bralic quitta alors la ville en s'engageant comme mercenaire, à l'âge de 14 ans, dans une compagnie crée par le Parlement Dolois afin d'appuyer l'armée régulière dans la lutte contre les Grandes Compagnies restant de la guerre de cent ans.
Contrairement à toutes les espérances, il survécut à la campagne et, n'ayant rien de mieux à faire, continua sa carrière de soudart avec le groupe de frères d'armes qu'il s'était forgé. Pendant près de 7 ans, traversant l'Europe, se battant sur terre, sur mer, dans les montagnes, les marais, partout où le combat était possible. Le petit groupe d'une dizaine de combattants vécut ainsi, de contrats en rapines, pillant et volant lorsqu'ils n'avaient plus d'argent pour acheter ce qu'ils voulaient.
En Germanie, à Cologne précisément, la compagnie fut finalement dissoute par le départ de son chef. Bralic reprit donc la route seul et, au fil de ses pérégrinations, arriva en Irlande. Il y vivra deux ans en temps que garde du corps d'un petit seigneur, se mariant avec une jeune femme du nom de Mary. Le sir que Bralic servait était en froid avec un lord de ses cousins pour une histoire de terre. Cherchant à faire plier son cousin, ce Lord voulu soudoyer Bralic afin de le pousser à assassiner son maître. Devant le refus du guerrier, celui-ci se vengea en accusant Mary de sorcellerie et en la faisant assassinée par des soldats de l'inquisition de son partis. Fou de douleur et de colère, Bralic traqua les soldats jusqu'au castel de leur maître et, à la faveur de la nuit, égorgea et poignarda tous ses habitants. Hommes, femmes, enfants, nobles, soldats ou serviteurs... 67 personnes périrent dans leurs sommeils ou poignardés dans le dos par le couteau de chasse de l'ancien soudard avide de sang et de vengeance aveugle. Sur ceux qui n'avaient pas été occis directement de ses mains, seuls quelques un survécurent au feu qui fut bouté à la demeure afin de couvrir sa fuite. Les innocents qu'il tua en cette nuit le hantèrent à jamais le guerrier, et Bralic parla rarement de cette histoire autour de lui... par pudeur ou par honte... nul ne le sait. Mais le Vicomte fut depuis marqué par un profond sentiment de lassitude et de douleur, apparaissant comme quelqu'un de torturé intérieurement. Et lorsqu'il évoquait ce douloureux passage de sa vie, il semblait souvent appeler la mort comme une libération.
N'ayant nul part où aller, et ayant tout perdu, Bralic revint donc en France à l'âge de 23 ans, après 11 ans passés à se battre. C'est finalement à Tonnerre, en Bourgogne, qu'il échoua alors qu'il errait sur les routes tel un vagabond ne possédant que son armure, ses armes et un sac de babioles.
A Tonnerre, il aidera souvent le guet municipal à lutter contre les criminels locaux, s'attirant ainsi l'amitié des notables de la ville. Au nombre de ceux-ci était Matheus, Chevalier de la Licorne et Lieutenant de Police, qui lui proposa d'intégrer l'ordre. Bien que ne croyant pas à une possible acceptation, Bralic vit là une bonne occasion de continuer sa croisade contre l'horreur humaine en toute légalité et remit sa candidature. Il fut finalement accepté au sein de l'ordre où il gravit rapidement les échelons en faisant ce qu'il savait faire le mieux : lutter contre le mal par le mal.
Dans le même temps, il se fit peu à peu accepté au sein de la communauté villageoise, ce grâce essentiellement à l'aide de Matheus. Même si au fond de lui Bralic attendait avec fébrilité de tout perdre en un autre de ses nombreux coups du sort qui semblait s'évertuer à détruire tout ce qu'il arrivait à construire. Matheus fut vraiment quelqu'un d'important pour lui, lui faisant rencontrer sa seconde femme, Berthilde, qu'il partit rejoindre en Flandres. Ils se fiancèrent et se marièrent peu de temps après.
Parallèlement, Bralic poursuivit son ascension fulgurante au sein de l'ordre de la Licorne, qu'il modernisa profondément aux cotés de Wanou35, d'Amoulesolo, de Scinarf, de Thierry54270 et de Meth. Rédigeant une nouvelle Charte, jouant un rôle fédérateur entre la Licorne et les deux autres principaux ordres de chevalerie qu'étaient les Templiers et les Hospitaliers, Il prit une part importante dans la lutte de l'ordre contre l'organisation criminelle de la Pieuvre Noire qui pillait alors les villes Françaises. C'est ainsi qu'il organisa la défense et la reprise de plusieurs villes, participant même à la contre attaque sur la ville de Gent où il résidait avec sa femme et où il occupait le poste de Lieutenant du Guet.
Suite au climat tendu entre les Flandres et l'Artois Bralic et Berthilde décidèrent de quitter les Flandres afin de partir pour le Limousin où, grâce à ses nombreux contacts, le Roy l'avait nommé Capitaine Intérimaire des armées limousines. Il y retrouva toute la communauté Tonnerroise qui avait elle aussi émigré en Limousin. Entouré d'un conseil composé essentiellement d'amis, il créa la première armée du comté et fit jeter aux fers le Comte Kalewia qui, bien que nommé par le Roy en personne, ponctionnait sans vergogne les caisses de l'Etat (et donc de Sa Majesté) pour son usage personnel. Lors de la fin de son premier mandat de Capitaine, il rejoignit une nouvelle liste composée par ses amis et put ainsi rempiler pour un second mandat. C'était une époque de joie et de fierté pour Bralic qui se sentait enfin aimé. Mais au fond de lui, il redoutait en permanence le retour des jours de guigne et la perte de tout ceci. Sa première action de ce nouveau mandat fut d'éviter la guerre entre l'Auvergne et le Limousin en mettant à jour les actions du Duc Auvergnat Mephistophele qui comptait envahir le Limousin sans l'accord de son conseil. Après la décapitation du Duc, les deux régions entamèrent des pourparlers qui s'élargirent et formèrent l'embryon de L'Alliance Du Centre.
En remerciement, Bralic fut nommé à 24 ans Baron d'Isles. Malheureusement, sa notoriété fut la cause de son enlèvement par des mercenaires espérant demander rançon. Il fut finalement libéré par l'armée qu'il commandait et couru retrouver sa femme Berthilde. Il apprit alors que pendant son absence elle avait été "rassurée" par son meilleur ami, Matheus, et qu'ils étaient tombés amoureux. Aimant trop sa femme pour accepter le fait de la blesser en provocant Matheus en duel et en risquant ainsi de la priver d'un des hommes qu'elle aimait, Bralic abdiqua et laissa le couple s'aimer.
Le coeur brisé et blessé au plus profond de son être, Le Baron d'Isles sella son cheval et partit en direction de sa terre natale, la Franche-Comté. Il avait appris que l'organisation criminelle du Dragon Rouge comptait s'y installer et il ne pouvait permettre de laisser le moindre malandrin fouler le sol de Franche-Comté. Il partit donc la rage au ventre et entra en territoire sous protectorat de l'Empereur de Germanie.
Avec l'aide de l'armée locale, il put stopper et jeter aux fers le parrain de l'organisation : "Don Vito", dévoilant ainsi son vrai nom, celui de Mithrandir, personne haut placée et, semblait il, au dessus de tout soupçons. La mort de son chef porta un sérieux coup à l'organisation qui ne s'en releva jamais vraiment.
Bralic s'efforça donc d'oublier ses malheurs dans l'alcool de plantes de sa région natale, loin des turpitudes et des manigances des hommes. Seul avec ses idées noires et une bouteille, partageant son temps entre longues balades solitaires le long de la Loue ou en Forêt de Chaux, catins et alcool. Lentement, il s'éloigna de l'Ordre de la Licorne, afin de ne pas y croiser Matheus, plus pour ne pas souffrir que par colère. Finalement, il reçut un jour une missive du limousin lui annonçant un danger de guerre. La Champagne ayant décidé d'attaquer l'Artois pour annexer la ville frontalière de Compiègne. En tant que Noble du comté et stratège reconnus, son aide était mandée pour défendre la région. Ecoutant son devoir, Le Vicomte prit donc la route au plus vite et rentra à Limoges pour préparer le combat, évitant soigneusement de croiser à nouveau son ex femme et son ami. Une fois la situation désamorcée, il était prêt à repartir en comté et à laisser le poste de Capitaine. Mais il reçut plusieurs demandes pour se représenter aux élections, et suite à la quantité faramineuse de lettres qu'il reçut, Il accepta et fut élu pour un troisième mandat, et promu Vicomte d'Isles à l'occasion.
Aprés un nouveau mandat de Capitaine, mandat durant lequel il quitta peu son bureau et la taverne locale, il quitta finalement le Limousin afin de rentrer définitivement en Franche-Comté. Il avait besoin de travailler pour oublier cette douleur qui le prenait aux tripes chaque matin quand il se réveillait, et essayer de mettre un terme à sa dépendance aux alcools. Il créa les Lions de Franche-Comté, un groupe de réflexion sur l'avenir de la région, et se présenta aux élections sur une liste issue de ce mouvement. La liste fut élue et il obtint le poste de Capitaine. Mais dés le lendemain des élections, FCCasper, le connétable, issu de la liste de Bralic, attaqua le château et tenta de le prendre par la force. Il fut finalement chassé et banni de la région, laissant Bralic s'atteler à la rude tache de donner une armée capable à sa région. Après son mandat, fort de son expérience acquise au limousin, la région possédait une armée compétente et Bralic fut nommé Baron de Montbarrey. En effet, le marquis était mort de vieillesse et son seul héritier avait perdue la vie à la guerre. Bralic put donc récupérer le fief qui, selon lui lui revenait de droit et put rentrer chez lui et se recueillir sur la tombe de sa mère, morte d'une fluxion de poitrine plusieurs années auparavant. Bralic rempila pour un second mandat de Capitaine de Franche-Comté, dévoilant au passage la tentative de prise de pouvoir de l'Ordre Teutonique en Franche-Comté. Cette crise fut en fait un coup monté par les opposants politiques de Bralic (Duncan_Idaho et Mylena) dans le but de discréditer le vicomte. Elle eut aussi une autre conséquence, celle de monter l'Ordre Teutoniques ainsi que l'église contre la Licorne. Ceci permit aux opposant de Bralic de gagner les élections et d'installer une tyrannie en Franche-Comté contre laquelle Bralic prit part. Il s'en suivit ainsi une nouvelle crise. Le Vicomte fut banni de Franche-Comté par le Tyran qui, devant la menace d'une insurrection populaire, fut mis en procès par son propre conseil de collaborateurs, tentant de sauver les meubles et surtout leurs têtes. Une vaste amnistie générale fut finalement lancée et Bralic, dégouté de la politique, prit le chemin de son domaine afin de ne plus se mêler des histoires d'élections.
Il fut finalement rappelé sous les drapeaux par la comtesse afin de remplacer le capitaine du conseil qui avait démissionné. Bralic accepta à contrecoeur, exigeant cependant les excuses qui lui avaient été promises par le parlement suite à la crise précédente et les procès truqués dont il avait fait l'objet. Ces excuses ne vinrent jamais, et, se sentant trahi et ne supportant pas l'ingérence et la bureaucratie des politiciens nuisant au bon fonctionnement de l'armée, il décida de fonder une milice indépendante du parlement pour continuer à assurer la protection du pays.
Ce fut considéré par le gouvernement comme une trahison et Bralic fut contraint de quitter le pays, sans quoi tous les soldats de Franche-Comté l'ayant suivit auraient été pendus.
Il retourna donc en son fief d'Isles. De plus en plus écoeuré par l'humanité, de plus en plus désireux de mourir, de plus en plus nostalgique de ses rares moments de bonheur... Il replongea doucement dans les paradis artificiels de l'alcool. Là encore, c'est une lettre qui vint bouleverser sa retraite : Sa nouvelle femme, la belle Daresha, qui était restée en Franche-Comté afin de faire carrière en politique, requérait son aide dans la guerre où s'était enlisée la région. Le conseil avait décidé d'aller envahir la Savoie, et, au dernier moment, le Capitaine Faross, jouet de Mylena, avait dévoilé au gouvernement savoyard tout le plan de bataille et les positions de tous ces hommes afin de discréditer le pouvoir en place et permettre le retour au pouvoir de la catin et de son macro Duncan_Idaho, l'ancien Tyran. Bralic rentra donc a son fief de Montbarrey afin de remplir ses devoirs et de protéger son peuple au moment où la guerre faisait rage. La guerre prit fin avec la dissolution de la Diéte Impériale et l'indépendance de la Franche-Comté, dorénavant privée de tout soutien dans le Saint Empire et livrée à elle même face aux autres régions la considérant comme responsable de la dissolution de la Diète. La crise terminée, le Vicomte, toujours sous le coup de son bannissement quitta à nouveau ses terres pour accompagner sa mie en voyage jusqu'en Flandre, dans le Domaine de son frêre de la Licorne, le Commandeur Guillaume_de_Jeneffe. A nouveau résonnèrent les trompes de guerre, et les deux chevaliers prirent la direction de la Bretagne qui une nouvelle foi menaçait de s'attaquer aux régions françaises frontalières. Bralic y fut gravement blessé lors d'une chute de cheval pendant un assaut raté sur Fougères. Il survécut cependant à ses blessures et effectua sa convalescence en la citadelle de Ryes, Domaine privé de l'Ordre de la Licorne. C'est encore une missive qui vint le tirer du peu de tranquillité dont il pouvait profiter. La lettre était envoyée par Lothilde, son ancienne aide de camp qui requerrait son aide pour donner un nouveau souffle à l'armée de Franche-Comté.
[modifier] La fin d'un mythe
Bralic commit l'erreur d'accepter et de revenir en ses terres natales. A nouveau, il créa une liste. Cette fois en compagnie d'autres soldats, dans le but de retrouver le poste de Capitaine. Parallèlement, sa femme Daresha formait sa propre liste avec les lions de Franche-Comté dans le but avoué devenir comtesse. La Liste du vicomte fut élue à la majorité et il redevint Capitaine, laissant la place de Franc-Comtesse à Daresha. A peine arrivé, il se mit à reconstruire l'armée qui avait été décimée par l'incompétences des conseils précédents et les campagnes menées en leurs noms. Cependant, cette réforme ne plaisait pas aux notables de Franche-Comté, car elle leur interdisait de créer et posséder des armées privées. Lothilde, son aide de camp, à la tête d'une de ces armée privée, se retourna alors contre l'homme qu'elle avait fait revenir, et, accompagnée des autres notables, prit le château d'assaut et renversa le pouvoir. L'armée loyaliste, en pleine reconstruction, mit aussitôt le siège à la capitale alors que la guerre civile mettait le feu en terre comtoise. Le conflit s'enlisait et Bralic, désabusé, las et à nouveau trahi, développa un plan qui scella le sort du conflit avant que celui-ci ne prenne de l'ampleur... mais qui scella par la même le sien. Il confia le commandement de l'armée au maître d'arme de Franche-Comté et créa un faux campement sur la rive du Doubs. Croyant à la préparation d'une attaque, l'armée des révoltés effectua une sortie dans le village de tentes qu'ils trouvèrent vide.... ou presque. Le Vicomte était resté seul pour entretenir le faux campement et il y fut tué par ces notables qu'il considérait autrefois comme ses amis. Tandis que Bralic mourrait, l'armée loyaliste reprenait le château laissé à l'abandon et bloquait les révoltés dans la ville haute, entre la ville basse et le château, tous deux aux mains des loyalistes. Le corps du Vicomte fut finalement retrouvé au matin transpercé de 42 coups d'épée et entouré de plusieurs cadavres ennemis.
[modifier] Blason
Le blason du Vicomte au moment de sa mort
En 1 : Les armoiries du Vicomté de Montbarrey (Franche-Comté)
En 2 : Les armoiries de la Baronnie de Saint Laurent en Grandvaux (Franche-Comté, par mariage avec Daresha)
En 3 : Les armoiries du Vicomté d'Isles (Limousin)
Sur le tout : Les armes de Chevalier du Vicomte. Cette tradition, unique à la Licorne, autorise les Chevaliers de plein droit de l'ordre à posséder un blason ne se reportant à aucun fief existant, mais servant à les distinguer les un des autres. Elles symbolisent généralement tout ce qui caractérise le chevalier, que ce soit en caractère ou en habitudes. Celles-ci représentent en 1 un loup de sable (pour le caractère taciturne, solitaire et combatif) sur fond de synople (la nature et les forêts jurassiennes) et en 2, une croix de Saint André, symbole d'attachement culturel à l'indépendance de la Franche-Comté.
[cri] nunquam renoncia (jamais ne renonce)
[devise] Si Vis Pacem Para Bellum (Qui veut la paix prépare la Guerre)
[modifier] Citations
Qui est le plus barbare des deux, le barbare, ou celui qui tue les femmes, les enfants et les vieillards des barbares, le sourire aux lèvres, au son des flûtiaux et des tambours?
Le bien, le mal... tout ça c'est que des conneries inventées par des types qui avaient besoin de justifier moralement les horreurs dont ils étaient responsables afin de pouvoir continuer à se raser le matin.
La vie est un long duel avec la mort, auquel nulle victoire n'est possible. Seule ta volonté de survivre te permet de repousser l'échéance.
-Préférez vous les femmes belles ou intelligentes ? -Aucune ma chére, c'est vous que j'aime.
Je hais la jeunesse et je continuerais à la haïr tant qu'elle s'évertuera à étaler inexorablement sa bêtise crasseuse tel un surplus de beurre rance sur une tranche de pain mal cuit.
Seule la mort met fin au devoir !
Si les lois existent, c'est pour qu'on les contourne.
Un groupe de loups, c'est une meute. Un groupe de vaches, c'est un troupeau. Un groupe d'hommes, c'est souvent une bande de cons.
La Nature construit, l'Homme détruit.
Buuuuuuuuuurrrrrrp ! Hé ! Hé ! Taulier ! Elle 'rive s'te foutu bière oui ou bien ?! kektuveuk'çam'foute que ça soit la trente-deuxième ! t'sais qui j'suis moi ! hein ! chui Vicomte ! deux fois même ! et pis Chevalier ! Oui Môssieur ! Alors Envoie ta pisse d'ânesse et fissa pasque sinon je te crâme ton rade, ta femme, tes gosses et tous tes amis jusqu'à ce que tu sois mort !
La réalité c'est ce qui continue d'exister quand on a cessé d'y croire.
L'homme naît mauvais, la société ne fait que le rendre pire.