Bralic

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Feu le Commandeur Bralic « Le Destructeur » Fauconnier, Vicomte d'Isles, Vicomte de Montbarrey, Baron de Saint-Laurent en Grandvaux.



Sommaire

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Curiculum Vitae

- Ex Sergent de Police de Tonnerre et de Gent - Ex Lieutenant de Police de Tonnerre et de Gent - Premier et ex Capitaine de l'armée du Limousin-Marche pendant 3 mandats - Ex Capitaine de l'armée de Franche-Comté pendant 5 mandats - Ex Prévot de l'Ordre Royal de Chevalerie de la Licorne - Chevalier d'Honneur de l'Ordre de l'Hospital - Chevalier d'Honneur de l'Ordre du Temple - Médaille du Mérite de l'Ordre royal de la Licorne - Médaille du Mérite Franc-Comtois. - Médaille des Officiers de Franche-Comté - Médaille de la Gratitude Franc-Comtoise - Médaille des Blessés de guerre de Franche-Comté - Médaille de la Loyauté de Franche-Comté - Vétéran de nombreux conflits.


Description physique

Physiquement, Bralic mesure environ 1m84 Il a les cheveux noir corbeau et les yeux marrons piquetés de vert. Du fait de sa carrure impressionnante, due à des années passées à bourlinguer sur divers champs de batailles, il inspire souvent la peur lors de la première rencontre, et même après, d'autant plus qu'il a pour habitude de surgir derrière vous sans que vous ne vous en rendiez compte. D'un naturel plutôt méfiant, taciturne et peu sociable, ayant souvent tendance à se laisser emporter facilement, (d'aucuns le considérerait comme un sociopathe doublé d'un misanthrope) il se montre d'une bonté et d'une sympathie peu commune envers les personnes qu'il considère comme ses amis. On le croise le plus souvent à la Taverne, chez lui ou en forêt, toujours vêtus d'une besantine renforcée de cuir noire sur laquelle est passée un long manteau de cuir tout aussi noir orné dans le dos d'une Licorne bondissante, Il porte une paire de bottes ayant fait leur temps, un pantalon épais et souvent marron ou noir et porte à son coté une épée Batarde à la garde ornée d'une croix Ankh, dans son dos est passé à l'horizontale une épée courte à la lame gravée dans une écriture étrange les lettres LCEM sur un coté et LSEB sur l'autre. A sa ceinture est aussi passée un couteau de chasse au pommeau représentant un crane de loup argenté.

D'aprés ses maitresses, il est a noter que le Vicomte posséde une paire de fesses des plus remarquables.


Devise

"nunquam renoncia" jamais ne renonce


Biographie

De son vrai nom Hubert Abel Victor Fauconnier, fils du Marquis Félix de Montbarrey et d'Yvonne Fauconnier, servante au château. N'ayant jamais été reconnu comme Bastard des Montbarrey, Bralic vécut comme tout fils de servant, bien que ses origines furent connues de tous. Loin de lui apporter prestige, son sang demi-noble fit qu'il était continuellement rejeté par la noblesse et par la plèbe, le comportement de rejet dont les autres faisaient preuve envers lui isola rapidement le jeune Bralic qui vécut une jeunesse solitaire faite d'humiliations et de combats avec les autres jeunes du village. Ceci exacerba chez l'enfant un comportement asocial et misanthropique qui s'exprima lorsque, à l'âge de 12 ans, il mit le feu à la maison d'un jeune qui l'avait insulté. Le toit de chaume prit feu et l'incendie se répandit dans le village, détruisant la mairie, l'église et deux autres maisons avant d'être finalement maîtrisé. Par peur des représailles, Bralic prit la fuite à travers la forêt en direction de la capitale Franc-Comtoise : Dole.

Il survécut presque une année dans les rues, prenant le nom de Bralic et vivant de dérobades et de vol à la tire avant d'être recueilli par un vieux guerrier. Ce mécène n'était autre que l'ancien Capitaine de la garde comtale qui fut prit de pitié lorsque le gamin Bralic tenta de lui subtiliser sa bourse sur la place du marché. La cohabitation entre l'enfant et le vieillard qui n'avait jamais eu de progéniture fut difficile, mais l'homme parvint finalement à enseigner à son élève le maniement des armes, les bonnes manières et une vertu qui changera radicalement sa vie : la discipline. C'est lorsque Bralic crut enfin avoir trouvé une vie stable en compagnie d'une personne qui ne le rejetait pas que sa vie bascula. Son mécène fut poignardé en pleine rue par la guilde de voleurs locale contre laquelle il n'avait eu de cesse se battre. Bralic quitta alors la ville et s'engagea comme mercenaire à l'âge de 14 ans dans une compagnie crée par le Parlement Dolois afin d'appuyer l'armée régulière dans la lutte contre les Grandes Compagnies Mercenaire restant de la guerre de cent ans.


Contrairement à toutes les espérances, il survécut à la campagne et, n'ayant rien de mieux à faire, continua sa carrière de mercenaire avec le groupe d'amis qu'il s'était forgé. Pendant près de 7 ans, traversant l'Europe, se battant sur terre, sur mer, dans les montagnes, les marais, partout où le combat était possible. Le petit groupe d'une dizaine de soudards vécut ainsi, de petits boulots en petits boulots, pillant et volant lorsqu'ils n'avaient plus d'argent pour acheter ce qu'ils voulaient.

En Germanie, à Cologne, la compagnie fut finalement dissoute par le départ de son chef, une guerrière du nom de Kristin, qui trouva à se marier avec un riche commerçant. Bralic reprit donc la route seul et finit par arriver en Irlande. Il y vivra deux ans en temps que garde du corps d'un petit seigneur, se mariant avec une jeune femme un peu sorcière du nom de Mary qui lui fit découvrir les courants de pensée survivant du druidisme. Elle fut finalement assassinée par des soldats de l'inquisition sous les ordres d'un rival du seigneur que Bralic servait. Fou de douleur et de colère, il traqua les soldats jusqu'au castel de leurs maîtres et, à la faveur de la nuit, égorgea et poignarda tous ses habitants, boutant le feu à la demeure avant de s'enfuir à nouveau. Les 67 personnes qu'il tua en cette nuit le hanteront à jamais. Bralic parlera rarement de cette histoire autour de lui, par pudeur ou par honte, nul ne le sait. Mais le Vicomte fut depuis marqué par un profond sentiment de lassitude et de douleur, apparaissant comme quelqu'un de torturé intérieurement. Et lorsqu'il évoquait ce douloureux passage de sa vie, il semblait souvent appeler la mort comme une libération.


Il revient donc en France à l'âge de 23 ans, après 11 ans passés à se battre, et échoua à Tonnerre en Bourgogne alors qu'il errait sur les routes tel un vagabond. A Tonnerre, il aidera souvent la police à lutter contre les criminels locaux, s'attirant ainsi l'amitié de Matheus, Chevalier de la Licorne, alors Lieutenant de Police, qui lui proposa d'intégrer l'ordre. Bien que ne croyant pas au fait qu'il serait accepté, Bralic vit là une bonne occasion de continuer sa croisade contre les criminels en toute légalité et remit sa candidature. Il fut finalement accepté au sein de l'ordre où il gravit rapidement les échelons en faisant ce qu'il savait faire le mieux : lutter contre le mal avec ses propres armes.

Dans le même temps, il se fit peu à peu accepté au sein de la communauté villageoise, ce grâce essentiellement à l'aide de Matheus. Même si au fond de lui Bralic attendait avec fébrilité de tout perdre en un autre de ses nombreux coups du sort qui semblait s'évertuer à détruire tout ce qu'il arrivait à construire. Matheus fut vraiment quelqu'un d'important pour Bralic, lui faisant rencontrer sa seconde femme, Berthilde, qu'il partit rejoindre en Flandres. Ils se fiancèrent et se marièrent peu de temps après.

Dans le même temps, Bralic poursuivit son ascension fulgurante au sein de l'ordre qu'il modernisa profondément. Rédigeant une nouvelle Charte, créant les Imperceptibles, jouant un rôle fédérateur entre la Licorne et les deux autres principaux ordres de chevalerie qu'étaient les templiers et les hospitaliers. Il prit une part importante dans la lutte de l'ordre contre l'organisation criminelle de la Pieuvre Noire qui pillait les villes Françaises. C'est ainsi qu'il organisa la défense et la reprise de plusieurs villes, participant même à la reprise de la ville de Gent où il habitait avec sa femme.

Suite au climat tendu entre les Flandres et l'Artois Bralic et Berthilde décidèrent de quitter les Flandres afin de partir pour le Limousin où le Roy l'avait nommé Capitaine Intérimaire des armées limousines. Il y retrouva toute la communauté Tonnerroise qui avait elle aussi émigré en Limousin. Entouré d'un conseil composé essentiellement d'amis, il créa la première armée du comté et fit jeter aux fers le Comte Kalewia qui ponctionnait les caisses de l'Etat pour son usage personnel. Lors de la fin de son premier mandat de Capitaine, il rejoignit une nouvelle liste composée par ses amis et put ainsi rempiler pour un second mandat. C'était une époque de joie et de fierté pour Bralic qui se sentait enfin aimé. Mais au fond de lui, il redoutait en permanence le retour des jours de guigne et la perte de tout ceci. Sa première action de ce nouveau mandat fut d'éviter la guerre entre l'Auvergne et le Limousin en mettant à jour les actions du Duc Mephistophele qui comptait envahir le Limousin sans l'accord de son conseil. Après la décapitation du Duc, les deux régions entamèrent des pourparlers qui s'élargirent et formèrent l'embryon de L'Alliance Du Centre

En remerciement, Bralic fut nommé à 24 ans Baron d'Isles. Malheureusement, sa notoriété fut la cause de son enlèvement par des mercenaires espérant demander rançon. Il fut finalement libéré par l'armée qu'il commandait et couru retrouver sa femme Berthilde. Il apprit alors que pendant son absence elle avait été "rassurée" par son meilleur ami, Matheus, et qu'ils étaient tombés amoureux. Aimant trop sa femme pour accepter le fait de la blesser en provocant Matheus en duel et en risquant ainsi de la priver d'un des hommes qu'elle aimait, Bralic abdiqua et laissa le couple s'aimer.


Le coeur brisé et blessé au plus profond de son être, Bralic sella son cheval et partit en direction de sa terre natale, la Franche-Comté. Il avait appris que l'organisation criminelle du Dragon Rouge comptait s'y installer et il ne pouvait permettre de laisser le moindre malandrin fouler le sol béni de Franche-Comté. Il partit donc la rage au ventre et entra en Franche-Comté, territoire sous "protectorat" de l'Empereur de Germanie. Avec l'aide de l'armée locale, il put stopper et jeter aux fers le parrain de l'organisation, "Don Vito", dévoilant ainsi son vrai nom, celui de Mithrandir, personne haut placée et au dessus de tout soupçons. La mort de son chef porta un coup sérieux à l'organisation qui ne s'en releva jamais.

Bralic s'efforça donc d'oublier ses malheurs dans l'alcool de plantes de sa région natale, loin des turpitudes et des malheurs des hommes. Partageant son temps entre balades le long de la Loue, en Forêt de Chaux ou dans tant d'autres de ses merveilleux endroits que seule la comté peut offrir. Mais en lui, il était toujours emprunt d'une profonde nostalgie et lentement, il s'éloigna de l'Ordre, afin de ne pas y croiser Matheus, plus pour ne pas souffrir que par colère. Finalement, il reçut un jour une missive du limousin lui annonçant un danger de guerre. La Champagne ayant décidé d'attaquer l'Artois pour prendre Compiègne. Le Vicomte prit donc la route au plus vite et rentra à Limoges pour préparer la guerre, évitant soigneusement de croiser à nouveau son ex femme et son ami. Une fois la situation désamorcée, Bralic était prêt à repartir en comté et à laisser le poste de Capitaine. Mais il reçut plusieurs demandes pour se représenter aux élections, et suite à la quantité faramineuse de lettres qu'il reçut, Il accepta et fut élu pour un troisième mandat, passant Vicomte d'Isles à l'occasion.

Aprés un nouveau mandat de Capitaine, mandat durant lequel il quitta peu son bureau et la taverne locale afin que la vue de son ex femme ne retourne pas le couteau dans la plaie béante de son coeur, il quitta finalement le Limousin afin de rentrer définitivement en Franche-Comté. Il avait besoin de travailler pour oublier cette douleur qui le prenait aux tripes chaque matin quand il se réveillait. Il crée les Lions de Franche-Comté, un groupe de réflexion sur l'avenir de la région, et se présenta aux élections sur une liste issue de ce mouvement. La liste fut élue et il obtint le poste de Capitaine. Mais dés le lendemain des élections, FCCasper, le connétable, issu de la liste de Bralic, attaqua le château et tenta de le prendre par la force. Il fut finalement chassé et banni de la région, laissant Bralic s'atteler à la rude tache de donner une armée capable à sa région. Après son mandat, le quatrième de capitaine, la région possédait une armée compétente et Bralic fut nommé Baron de Montbarrey. En effet, le marquis était mort de vieillesse et son seul héritier avait perdue la vie à la guerre. Bralic put donc récupérer son fief, bien que ce ne fut pas par héritage, et put rentrer chez lui et se recueillir sur la tombe de sa mère, morte d'une fluxion de poitrine plusieurs années auparavant. Bralic rempila pour un second mandat de Capitaine de Franche-Comté, dévoilant au passage la tentative de prise de pouvoir de l'Ordre Teutonique en Franche-Comté. Cette crise fut en fait un coup monté par les opposants politiques de Bralic dans le but de discréditer le vicomte. Elle eut aussi une autre conséquence, celle de monter l'Ordre Teutoniques ainsi que l'église contre la Licorne. Ceci permit aux opposant de Bralic de gagner les élections et d'installer une tyrannie en Franche-Comté contre laquelle Bralic prit part. Il s'en suivit ainsi une nouvelle crise. Bralic fut banni de Franche-Comté par le Tyran qui, devant la menace d'une insurrection populaire, fut mis en procès par son propre conseil. Une vaste amnistie générale fut lancée et Bralic, dégoutté de la politique, prit le chemin de son domaine afin de ne plus se mêler des histoires d'élections.


Il fut finalement rappelé sous les drapeaux par la comtesse afin de remplacer le capitaine du conseil. Bralic accepta à contrecoeur en échange d'excuses promises par le parlement concernant la crise précédente et les procès truqués dont il avait fait l'objet. Ces excuses ne vinrent jamais, et, se sentant trahi et ne supportant pas l'ingérence et la bureaucratie des politiciens nuisant au bon fonctionnement de l'armée, il décida de fonder une milice indépendante du parlement pour continuer à assurer la protection du pays. Ce fut considéré par le gouvernement comme une trahison et Bralic fut contraint de quitter le pays, sans quoi tous les soldats de Franche-Comté l'ayant suivit auraient été pendus.

Se sentant trahi, il retourna donc en son fief d'Isles. De plus en plus écoeuré par l'humanité, de plus en plus désireux de mourir, de plus en plus nostalgique de ses rares moments de bonheur. Là encore, une lettre vint bouleverser sa retraite : Sa nouvelle femme, la belle Daresha, ayant requis son aide dans la guerre où s'était enlisée la Franche-Comté. Le conseil avait stupidement décidé d'aller envahir la Savoie. Il rentra donc a Montbarrey afin de remplir ses devoirs de suzerain et de protéger son peuple au moment où la guerre faisait rage. La guerre prit fin avec la dissolution de la Diéte Impériale et l'indépendance de la Franche-Comté, dorénavant privée de tout soutien dans le Saint Empire car considérée comme une traîtresse.

La crise terminée, le Vicomte décida donc de quitter à nouveau ses terres et d'accompagner sa femme en voyage jusqu'en Flandre, dans le Domaine du Commandeur Guillaume_de_Jeneffe. C'est alors que résonnèrent à nouveau les trompes de guerre et que les deux chevaliers prirent la direction de la Bretagne qui une nouvelle foi faisait des siennes. Bralic y fut gravement blessé lors d'une chute de cheval pendant un assaut raté sur Fougères. Il survécut cependant à ses blessures et reçut une lettre de Franche-Comté durant sa convalescence. La lettre était envoyée par Lothilde, son ancienne aide de camp qui requerrait son aide pour donner un nouveau souffle à l'armée de Franche-Comté.


La fin d'un mythe

Bralic commit l'erreur d'accepter et de revenir en ses terres natales. Il créa une liste en compagnie d'autres soldats tandis que sa femme montait la sienne pour devenir comtesse. La Liste du vicomte fut élue à la majorité et il redevint Capitaine, lançant la réforme. Cependant, cette réforme ne plaisait pas aux notables de Franche-Comté, car elle leur interdisait de créer des armées privées. Son aide de camp, à la tête d'une de ces armée privée, se retourna alors contre l'homme qu'elle avait fait revenir, et, accompagnée des autres notables, prit le château d'assaut et renversa le pouvoir. L'armée loyaliste, aussitôt fit le siège de la capitale alors que la guerre civile mettait le feu en terre comtoise. Bralic, désabusé, las et à nouveau trahi confia le commandement de l'armée au maître d'arme de Franche-Comté et créa un faux campement sur la rive du Doubs. Tandis qu'il faisait diversion, l'armée loyaliste put reprendre le château des mains des révoltés. Ceux-ci, bloqués dans la ville haute, entre la ville basse et le château aux mains des loyalistes, effectuèrent une percée dans le camp de Bralic, qu'ils trouvèrent vide.... ou presque. Le Vicomte était resté seul pour entretenir le faux campement et il y fut tué par ces notables qu'il considérait autrefois comme ses amis. Son corps fut retrouvé au matin transpercé de plusieurs dizaines de coups, entouré de plusieurs cadavres ennemis.