BenDuguesclin
BenDuguesclin est un personnage politique du Périgord-Angoumois.
Arrivée à Sarlat
BenDuguesclin est retrouvé nu et sans connaissance par la maréchaussée un beau matin de juillet 1455. Lorsqu'il revient à lui, il se remémore vaguement une attaque mais ne sais plus qui il est, ni ou il se trouve. A proximité du fossé, la police trouve une médaille sur lequel est écrit un nom BenDuguesclin. Ils décident d'attribuer provisoirement cette identité à l'étranger. Le jeune homme qui a alors une vingtaine d'année, touché par l'amabilité des habitants s'installent à Sarlat, le temps d'en savoir plus sur son passé.
La vie Sarladaise
Le jeune homme s'intègre rapidement dans la cité sarladaise. Il participe à la construction du célèbre Hangar de Sarlat avec son créateur le sieur Blackthorn. Au mois d'octobre, le curé de Sarlat, Sednax, le baptise dans l'église Sainte Lucie. A la suite de ce baptème, BenDuguesclin, soucieux de s'impliquer davantage crée la Dépêche de Sarlat. Le Journal, qui connu un réel succès, parraîtra sans discontinuer jusqu'en mai 1456.
Entrée en politique
Il s'intéresse très tôt à la politique et se présente pour la première fois au suffrage du peuple comme candidat indépendant lors des élections de décembre 1455 à l'assemblée populaire. Il est le premier député à ouvrir un bureau dans son village à la fin du mandat. Il est réélu en janvier en tant que vice-Président, assistant le Président Bergeracois Hergun. C'est lors de ce mandat qu'il est repéré par le parti CANA et invité par le sieur Perturabo de Louvelle à rejoindre sa formation politique. Il soutient le parti sans se présenter en décembre de la même année.
CANA contre LAPA par institutions interposées
En février 1456, il est élu pour la troisième fois député de l'Assemblée populaire. Il assistera le Président de l'assemblée, Sinik, membre influent du parti CANA. A cette époque, les membres du parti CANA trusteront l'Assemblée afin de s'opposer à la politique menée par la Comtesse Amerzone réélue une deuxième fois en janvier à la tête du Périgord. Il participe activement à la défense de l'Assemblée et à la rédaction de la loi sur le cumul des mandats.
Au service du Louvelle
BenDuguesclin participe pour la première fois aux élections comtales (mars-avril 1456) avec la liste CANA qui voit ses électeurs plus nombreux à chaque scrutin. Perturabo de Louvelle devient alors Comte du Périgord.
Le nouveau Comte charge le jeune homme du portefeuille de Connetable mais celui-ci qui vient juste d'intégrer la garde territoriale de Sarlat ne se sent pas légitime. Il sera finalement Porte-Parole. Il est également chargé des relations avec l'Assemblée Populaire. Ce mandat est riche : la participation des membres du conseil satisfaisante. En milieu de mandat, la nouvelle éclate : la France et la Bretagne entre en guerre. Le Roy de France appelle ses vassaux qui ne tarderont pas à répondre à l'appel. BenDuguesclin alors devient Major par intérim de la garde de Sarlat ; le major Opale étant parti au front, le jeune homme est son relais à la caserne.
BenDuguesclin qui a maintenant franchi un palier politique se sent prêt à briguer la mairie de Sarlat. Il soutient donc la nouvelle liste CANA (mai-juin 1456) mais n'est pas éligible avec la dernière place de la liste. Le parti CANA accroit encore son score et Perturabo de Louvelle rempile pour un deuxième mandat. L'élection municipale du mois de mai 1456 est une grande déception pour BenDuguesclin qui est battu nettement par l'expérimenté Dame Totone. Il intègre alors l'assemblée populaire et assiste en tant que député à ses derniers instants. L'institution exsangue ne marche quasimment plus et BenDuguesclin propose alors à ses collègues, malgré son intérêt pour elle, de la dissoudre afin de lui redonner vie plus tard sous une autre forme. Le dernier vote est positif : l'assemblée populaire n'est plus.
Dans le même temps, une immense menace arrive au porte du Comté. L'armée noire de Nilas, qui se déclare allié de la Bretagne prend possession de Cahors. Après quelques jours de pillage, ils quittent la Guyenne et décident d'attaquer le Périgord. Ils restent hors les murs de Sarlat alors que toute la population tremble. Mais les défenses sont prêtes malgré l'absence de nombreux soldats partis à la guerre. La lance de ForthWith sera toutefois détruite par l'armée noire. Mais Périgueux, l'objectif de Nilas qui veut renverser le PA, résiste. L'armée noire qui s'épuise finit par fuir le Périgord-Angoumois. Elle sera grandement décimée ensuite lors de son retour vers la Bretagne par les alliés de l'Aliance du Centre. C'est un triomphe pour le Comte en exercice qui décide alors de prendre Cahors affaiblie à la Guyenne. BenDuguesclin participe à cette mission au côté de son Comte.
Une armée du Périgord arrivent avec des vivres pour une "mission diplomatique". Le maire remet sans combat les clefs de la ville au Comte Perturabo. Cahors qui est une ville stratégique d'entrée du PA bat pavillon aux armes du PA. Les défenses désorganisées du jeune Comté de Guyenne n'arriverons jamais au grand Damn de la population. Mais le Roy ne l'entend pas de cette oreille et oblige le Périgord à rendre Cahors à la Guyenne. C'est une vrai déception pour BenDuguesclin qui commence à partir de ce jour à se méfier des tractations du Roy et de la lointaine cour de France.
Juillet-Août 1456, retour de BenDuguesclin au premier plan avec les élections Comtales qui voient CANA l'emporter. Mélior_fee devient Comtesse du périgord-Angoumois. Le Sarladais qui avait demandé un poste dans l'armée accepte pour rendre service le rôle de Bailli qu'il occupera jusqu'au début du mois d'août.
BenDuguesclin décide ensuite de prendre un peu de recul s'il participe aux élections comtales suivant, c'est assez loin des places éligibles. CANA perd les élections face au nouveau parti EPPA dirigé par Méline et Roland Deschain. Par le jeu d'une cascade de démission, il se retrouve tout de même conseiller en fin de mandat : il occupera le poste de connetable.
A suivre...
Dernier service rendu à son mentor
Perturabo, alors dégagé de ses engagements politiques participa au sein de la Cavalaria Franca à la campagne menée par le Poitou contre l'Anjou à l'automne 1456. Sous l'impulsion du Louvelle, la Cavalaria se désolidarisa des troupes poitevines, largement victorieuses, pour s'attaquer seule à la ville de La Flèche dans le but avoué d'en piller les richesses. L'agression d'un Pair de France, Nakunoeil, la résistance de la cité angevine et l'intervention de troupes bretonnes causèrent la perte de la compagnie franche. Perturabo fut mortellement blessé, Melior_Fee, ancienne régnante périgourdine fut immobilisée, et Petit Pierre son fidèle compagnon dut fuir.
Ce dernier, de retour en Périgord par des chemins détournés; recruta avec Bouquetdenerfs quelques fidèles dont BenDuguesclin, tous membres de CANA, pour amener ses enfants à Melior, installée à La Flèche, et tenter de rapporter la dépouille de Perturabo dans le Comté qu'il avait gouverné. L'accueil des autorités d'Anjou, à peine libéré de la tutelle poitevine, fut comme il était prévisible, peu chaleureux. Bravant l'autorité Angevine, la troupe rebelle parvint tout de même à ramener clandestinement ses enfants à Mélior. Mais ils ne purent jamais mettre la main sur la dépouille de leur ancien leader et Comte, Perturabo.
De retour en politique
De retour en PA, BenDuguesclin devient numéro 2 de la liste CANA derrière Cheyenne lors des élections de janvier février 1457. Il occupe une nouvelle fois le poste de Connetable et se décide à briguer la fonction suprême lors des prochaines élections. Il mène la campagne de mars, avril dans un débat un peu tronqué faute d'opposant. Le leader du parti CANA intègre tout de même plusieurs opposants dans sa liste afin de rassembler l'opinion.
Comte du Périgord-Angoumois
Ni le pire, ni le meilleur des Comtes du Périgord, BenDuguesclin règne en essayant de mettre en avant une haute idée du Périgord-Angoumois. Sur le plan intérieur Si le Comte est assez bon communiquant (la tournée comtale est notamment un véritable succès populaire), il est dépassé lorsque les insuffisances de son CAM entraînent l'une des plus importantes crises minières de tous les temps en PA. Il essaie de favoriser la reprise de l'Assemblée populaire qu'il avait contribué à refonder. Son conseil est présent et efficace même si quelques dissensions commencent à apparaitre avec Flex qui devient par la force des choses son premier conseiller. Yodéa poursuit avec l'aide de Totone le redressement de l'économie alors que le duo Petit.pierre / Têtedefer fait des merveilles à la justice. Mais le Comte délaisse trop souvent les affaires intérieures pour se consacrer à une de ses marottes : la guyenne.
Campagne de Guyenne Très présent hors du PA, il essaie de jouer les arbitres dans la guerre entre la Gascogne et la Guyenne avec la bande du cartel essayant de tirer son épingle du jeu. Après avoir tenter d'instaurer une conférence pour la paix, il impose au Régent de Guyenne une armée du Périgord-Angoumois en ses terres pour nettoyer les poches de mercenaires du Cartel. Cette action sera au final très mal acceptée par la Guyenne et l'armée rentrera à Castillon sans avoir pu mener d'opération. Vexé par la non-collaboration de la Guyenne, qui malgré ses faiblesses ne voulait d'aucune façon que ce soit se laisser inféodé par son voisin, le Comte n'eut plus alors que l'intention d'envahir ce voisin qu'il se plaisait à nommer " le plus grand mais le plus faibles des territoires du sud-ouest, géant au pied d'argile". Rapidement, un mercenaire apatride nommé Guige_de_lune exploita la situation en donnant à BenDuguesclin une raison (l'attaque de plusieurs villes du PA téléguidé depuis la Guyenne), une raison de déclarer la guerre à son voisin à quelque jour de la fin de son mandat. L'armée du Périgord-Angoumois qui stationnera quelques-jours aux portes de Marmande n'attaquera finalement jamais la ville du PA. Fatigué par la fin de son règne, lâché par un conseil lui reprochant de ne pas l'associer à ses décisions militaires, et conseiller en cela par son nouveau Chancelier Valnor de Lande Morte, BenDuguesclin ne donnera finalement jamais l'ordre d'attaquer.