Turenne
Turenne de la Tour Saint-Arnault, Marquis d'Aubigny (Berry), Baron d'Aps (Languedoc), Chevalier de Justice de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem (dont il fut le cofondateur), se vit attribuer la baronnie d'Aps par Charles de Bourbon, alors Comte de Languedoc, le 26 février 1454 (2006), en reconnaissance de ses activités en tant que juge de Languedoc. Il est surtout connu pour avoir, à cette fonction, combattu les velléités de la Sainte Inquisition à sévir contre les partisans du dogme cathare alors naissant. Bien qu'Aristotélicien lui-même, Turenne s'opposa vigoureusement au cardinal inquisiteur Norv au nom de la liberté de culte languedocienne, pour laquelle il rédigea les premières lois religieuses du comté, évitant ainsi que des débordements sanglants ne viennent affaiblir la toute jeune province.
Turenne de la Tour Saint-Arnault fut aussi et surtout connu pour son travail et ses qualités de juriste. Successivement juge de Berry, de Languedoc puis d'Orléanais (au sein du conseil provisoire puis en tant que conseiller élu), juge en appel, il fut à l'origine de nombre de textes législatifs et s'efforça, dans la mesure de ses moyens, de procéder à une amélioration du système juridique du royaume de France.
Il se retire de la vie politique aux alentours du mois de juin 1454 (2006), après avoir rendu publiques les tentatives de corruption opérées par sa colistière, Lancelote de Nagan, durant les élections ducales orléanaises. Depuis lors, il vit retiré sur ses terres d'Aubigny et apporte une aide ponctuelle aux juristes venant lui demander conseil. Il s'est déclaré opposé aux réformes juridiques qui, sur le modèle champenois, ont favorisé le développement du codex au détriment du droit coutumier et ont limité l'importance de la notion de "bon sens" du juge dans les procédures.
Auteur d'un très vaste projet de réforme de la Cour d'Appel, il a vu ses travaux rejetés par la Pairie pour avoir voulu consacrer l'interdiction de cumul des offices et l'indépendance de la Cour d'Appel vis-à-vis de la Pairie.
Il semble que malgré des offres de la Pairie, de la Cour d'Appel et du Duché de Berry, il ait refusé jusqu'à ce jour de reprendre une quelconque activité politique ou juridique officielle.
Il est ressorti récemment de sa retraite pour organiser son mariage avec la duchesse de Chantôme, Ysandre de Mistra.