Histoire du VIENS
L'histoire du VIENS (par le PARS) ... grandeur et décadence
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Genèse
Nous sommes en 1451. Toute le monde dans le paisible royaume de France vit heureux ... tout le monde ? Non ! Un groupe d'irréductibles mécontents n'est pas heureux, ils veulent devenir calife à la place du calife. Et la vie n'est pas facile pour les honnêtes gens qui doivent les côtoyer.
Les principaux personnages de ce groupe sont l'insidieux Ghet, l'affable Biquette et le bon Goel. Ce qui les irrite le plus, c'est de voir la Champagne prospérer. Ils jalousent la Champagne du grand Caedes et de ses gentils amis, dévoués pour le bien-être du peuple et la grandeur de la couronne. Il est à noter que cette jalousie perdurera tout au long de l'histoire du VIENS, bien qu'elle ne serait plus dirigée uniquement sur la Champagne, mais sur le PARS dans son ensemble.
Apprenant que le grand Caedes et ses amis avaient formé un parti politique -le PARS- pour continuer à œuvrer pour le bien, nos trois amis -le bon, la brute et le truand- décidèrent d'en faire de même, craignant que sinon ils n'arriveraient jamais au pouvoir et pensant qu'alors leur vie serait vaine.
Etant peu instruits à l'époque, ils ne comprirent pas que le nom du PARS était un mot latin et crurent qu'il s'agissait de l'impératif du verbe partir. Ayant un sens de l'humour particulier, nos amis décidèrent alors de nommer leur parti VIENS. Ensuite ils tentèrent de donner une signification à cet acronyme, il en résulta : Vivre Intensément Et Non Soumis.
Contrairement au PARS, ils décidèrent d'abord de créer un parti avant de réfléchir à une quelconque ligne de conduite, à une quelconque éthique (quoique certains historiens soutiennent la thèse disant qu'il avaient une éthique propre : le pouvoir par n'importe quel moyen), à un quelconque programme ... enfin bref, sans réfléchir à quoi que ce soit d'autre que le nom du parti.
Le VIENS était né.
Soutien du Régent Lévan III le fol
Alors que l'avenir du VIENS semblait compromis dès sa naissance, leurs dirigeants n'ayant que leur ambition mégalomane à proposer, un soutien inattendu vint à leur secours.
Le Duc de Champagne, l'honnête Korbn, avait accepté que la Bourgogne se sépare de sa voisine la Champagne. Il fallait donc un Duc provisoire pour ce nouveau Duché.
C'est à ce moment précis que le bon Goel eut une idée qu'il qualifia lui-même de géniale, il proposa au Régent Lévan III le fol de lui céder sa fiancée la volage MlleLaFée en échange du titre de Duc de Bourgogne.
Craignant sans doute déjà la puissance montante du PARS et désireux de se trouver des alliés fidèles sans moral et prêts à tout pour acquérir une once de pouvoir supplémentaire, le Régent accepta la proposition. Notons que par la suite, Lévan III le fol accorda encore moults privilèges et faveurs à ses alliés de fortune que constituent le VIENS, parmi ces nombreux privilèges, citons par exemple les postes de Duc ou Comte (outre la Bourgogne : Flandres, Savoie, Maine, ...) ou encore les postes de Grand Maître de France (à l'affable Biquette et à l'insigne Héraklius ... qui tous deux claqueront la porte du VIENS quelques temps plus tard).
Goel devint donc Duc provisoire de Bourgogne. Sa première action fut d'abroger toutes lois régissant la Bourgogne, sous prétexte qu'elles avaient été écrites du temps où la Bourgogne prospérait au sein du Duché de Champagne. Mais rassurez-vous, le bon Goel ne laissa pas la Bourgogne sans loi, il édicta le décret suivant : "Il est à présent interdit d'élever des vaches venant d'Helvétie". Décret qui est toujours en vigueur en Bourgogne, puisque n'ayant jamais depuis été abrogé.
Le VIENS venait de trouver son cheval de bataille : à partir de ce jour, leur tactique sera de calomnier le PARS et critiquer tout ce qui est issu de la Champagne ou du PARS. Leur positionnement politique était trouvé. Par contre ce but ne pouvait être avoué publiquement, c'est pourquoi ils optèrent pour une façade, ils demanderaient aux gens de voter pour eux parce qu'ils sont sympas, drôles et de bonne compagnie (insistant sur le fait qu'ils se démarquaient ainsi des membres du PARS, qui étaient selon eux travailleurs, sérieux et pas fréquentables).
Première défaite électorale
Passant leur temps à détruire les institutions bourguignonnes au lieu de continuer à construire le Duché afin de lui assurer une certaine prospérité, les membres du VIENS payèrent leur attitude lors des premières élections ducales en Bourgogne, qui devaient être leur première grande défaite.
La liste du PARS emmené par l'imposant Prothas remporta le plus de suffrages :
- 1."Un grand Cru pour la Bourgogne" (PARS) : 40.9%
- 2. "Vivre Intensément Et Non Soumis" (VIENS) : 27.7%
- 3. "Monarchie pas anarchie (Mpa)" (Mpa) : 16.3%
- 4. "La Bourgogne Fanfaronne" (LBF) : 15.2%
La tête de liste du PARS devint Duc de Bourgogne. Vexé par cette défaite et la non-obtention du poste de Duc convoité, la tête de liste du VIENS, l'insidieux Ghet, prit la parole une seule fois au sein du Conseil Ducal, pour déclarer que n'étant pas Duc, il refusait de collaborer et se désolidarisait du sort de la Bourgogne.
Après donc avoir trouvé leur positionnement politique, comme mentionné ci-dessus, le VIENS trouva alors son attitude à adopter lors de défaites électorales : le sabotage. Technique simple qui consiste à faire le plus de mal possible pendant un mandat effectué avec une personne à la tête du Duché n'étant pas de leur parti pour pouvoir dire ensuite : "Regardez comme ça va mal lorsque nous ne sommes pas au pouvoir !" En plus de bloquer les projets intéressants et ralentir la croissance du Duché, cette tactique comporte aussi l'avantage de dégoûter les gens honnêtes et dévoués et a souvent comme effets de les faire quitter le Duché, laissant place libre aux gens mal intentionnés en quête de gloriole personnelle et insouciants du sort des habitants du Duché. Il est à noter que ce technique a fait des émules dans le Royaume.
Aidés par la mystérieuse disparition de l'imposant Prothas avant la fin de son mandat de Duc, disparition qui paralysa le Duché de Bourgogne, et aidés par le blocage de la justice fait par l'élégante Lecouscous, alors procureur, la tactique du VIENS fit merveille et ils remportèrent les élections suivantes en Bourgogne.
Fort de cette expérience, ils décidèrent d'employer en de nombreuses occasions cette tactique. Tactique qui atteint son paroxysme lors de l'élection de décembre en Bourgogne. L'affable Biquette était revenu en Bourgogne -l'expérience à l'étranger n'étant pas concluante- pour tenter d'y devenir Duc. L'entreprise échoua -nouvelle défaite électorale du VIENS- et voyant qu'il ne serait pas Duc de Bourgogne, l'affable Biquette demanda à ses co-listiers du VIENS de voter pour l'anecdotique PetitFrèreKoala. Remarquable manœuvre politique : non seulement ainsi il comptait barrer la route à la tête de liste d'IMPACT, qui avait remporté les élections, sous prétexte qu'elle était membre du PARS, mais en plus avec l'anecdotique PetitFrèreKoala, dont l'incompétence était connue de tous, il s'assurait de voir la Bourgogne mal gérée durant le prochain mandat et pourrait revenir en sauveur dire que lorsque le VIENS n'est pas au pouvoir, tout va mal. Heureusement pour la Bourgogne mais malheureusement pour le VIENS, la manœuvre échoua.
Recrutement massif
Le bon Goel étant membre de la LYS de l'habile Charles Maurice de Talleyrand -qui fut le mentor du bon Goel-, le VIENS décida d'y faire son recrutement, désireux de devenir la branche politique de la LYS, qui renonçait théoriquement à toute implication politique pour se consacrer au sort des indigents. C'est ainsi que nombre d'honnêtes personnes, abusées par les discours démagogiques de la LYS et du VIENS, adhérèrent à ce dernier.
En outre, et toujours à contrario du PARS, le VIENS décida dès le début de miser sur la quantité et non la qualité pour son recrutement. Ainsi, par exemple, chaque maire élu de Bourgogne -le VIENS comptait faire de la Bourgogne son bastion, comme la Champagne pour le PARS- chaque maire de Bourgogne donc était invité à rejoindre les rangs du VIENS.
Leur recrutement non ciblé leur permit aussi parfois de tomber sur des gens compétents, mais cela fut plutôt rare et ces rares personnes finissaient toujours par quitter le VIENS.
Expériences hors de Bourgogne
Jalousant toujours le PARS qui s'étendait dans plusieurs Duchés et à nouveau aidé par le Régent Lévan III le fol, le VIENS tenta aussi d'exporter ses idées ... ou plutôt ses membres. L'affable Biquette obtint du Régent le titre de Comte des Flandres, le courageux Averell reçut le titre de Duc de Savoie. Anecdote sympathique sur la Savoie, le gentil Morkail, alors Duc de Bourgogne, décida de délaisser son Duché et quitta le royaume de France pour devenir recteur de l'université de Savoie et cerise sur le gâteau, un autre membre du VIENS, le brave Senael alors juge de Bourgogne, décida de s'établir au Limousin, afin d'y assurer son avenir politique, délaissant lui aussi le Duché de Bourgogne. Alors que cette attitude scandalisa toute l'Europe, la Pairie de France devant même promulguer une loi interdisant ce qui paraissant à tout le monde impensable, alors donc les membres du VIENS ne virent pas en quoi cela était choquant et déclarèrent qu'il n'était nullement besoin de vivre dans le Duché que l'on sert et au sein duquel on a des fonctions importantes.
Notons aussi que le VIENS tenta de s'établir au Limousin, avec plus ou moins de réussite.
Voyant le parti s'essouffler, le VIENS décida de renforcer son implantation en Bourgogne et rappela certains de ses membres influents en Bourgogne, on vit ainsi d'abord revenir l'affable Biquette, et plus tard le fabuleux Morkail qui emmena avec lui sa femme la mystérieuse Faft, et d'autres gens moins connues. Malheureusement pour eux, leur tentative échoua, la Bourgogne ne deviendra jamais leur bastion.