Giulio

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== Naissance et apprentissage ==
  
 
Né dans une famille de patriciens près du lac Ceresio dans les montagnes tessinoises autour de mai 1425, Giulio n’a gardé de son enfance que des souvenirs confus. Il se souvient de l’odeur du lard frit dans la cheminée tandis que sa mère filait la laine récoltée les jours précédents par ses frères et sœurs sur l’alpage Vicania. Rêvant d’aventure et de gloire, Giulio s'en fut très tôt sur les routes à la recherche d'une vie meilleure.  
 
Né dans une famille de patriciens près du lac Ceresio dans les montagnes tessinoises autour de mai 1425, Giulio n’a gardé de son enfance que des souvenirs confus. Il se souvient de l’odeur du lard frit dans la cheminée tandis que sa mère filait la laine récoltée les jours précédents par ses frères et sœurs sur l’alpage Vicania. Rêvant d’aventure et de gloire, Giulio s'en fut très tôt sur les routes à la recherche d'une vie meilleure.  
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Abandonnant ses parents dans leur boutique, il n’emporta avec lui que ses chansons. Traversant le Royaume de France, mendiant pour survivre, travaillant aux mines, chantant sur le parvis des églises, il arriva sur les côtes de la Manche. Là, il se rendit vite compte que la mer n'était pas faite pour lui et décida de repartir à la recherche de nouveaux horizons et de nouvelles connaissances.  
 
Abandonnant ses parents dans leur boutique, il n’emporta avec lui que ses chansons. Traversant le Royaume de France, mendiant pour survivre, travaillant aux mines, chantant sur le parvis des églises, il arriva sur les côtes de la Manche. Là, il se rendit vite compte que la mer n'était pas faite pour lui et décida de repartir à la recherche de nouveaux horizons et de nouvelles connaissances.  
  
- Il s'installa dans le Maine dans le village de Laval ou il apprit auprès d’un vieux fermier la bonne méthode de l'élevage des cochons. En peu de temps, il acquit un deuxième champ et bientôt il put s’installer comme boucher. Ses spécialités importées de son Tessin natal lui valent une réputation de fin gourmet et son échoppe ne se désemplit pas. Néanmoins, les années passant, l’appel du pays se faisait toujours plus fort et ainsi, lorsqu'il apprit la naissance de nouvelles villes dans les territoires suisses, il fit son paquetage et s'en fut à Fribourg ou il reprit son élevage de cochons.  
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Il s'installa dans le Maine dans le village de Laval ou il apprit auprès d’un vieux fermier la bonne méthode de l'élevage des cochons. En peu de temps, il acquit un deuxième champ et bientôt il put s’installer comme boucher. Ses spécialités importées de son Tessin natal lui valent une réputation de fin gourmet et son échoppe ne se désemplit pas. Néanmoins, les années passant, l’appel du pays se faisait toujours plus fort et ainsi, lorsqu'il apprit la naissance de nouvelles villes dans les territoires suisses, il fit son paquetage et s'en fut à Fribourg ou il reprit son élevage de cochons.  
  
- 5 août 1455, Ayant vu la ville se développer et grandir il sentit le besoin de se mettre à son service et s'engagea dans la nouvelle armée fribourgeoise Sicut Aquila avec enthousiasme. Après une bonne formation et plusieurs missions avec l'armée, il fut nommé Sergent et continua de servir sa ville et sa patrie. Grand jour ! 4 novembre 1455 Giulio est nommé Sergent-chef de l'ACF et responsable d'une section de l'Armée !
 
  
- Solothurn, 29-30 novembre 1455, les assauts pour reprendre la ville aux Lions de Juda durèrent 3 jours. A la fin du deuxième jour il tombe inanimé sur le sol poisseux du sang versé par les soldats fribourgeois... Il se réveilla quelques jours plus tard couché dans un lit d'hôpital, attendant avec impatience de pouvoir reprendre sa place auprès des vivants.
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== Arrivée à [[Fribourg]] en [[Confédération Helvétique]] et engagement dans l'Armée Cantonale Fribourgeoise ==
  
- Nommé Lieutenant et commandant du 4° Bataillon de l'Armée Cantonale Fribourgeoise, Sicut Aquila, Giulio nomme son bataillon "Lions Fribourgeois". Il reçoit 2 médailles pour ses actions à Solothurn, Médaille du Mérite Militaire et Médaille de l'Honneur Militaire.
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5 août 1455, Ayant vu la ville se développer et grandir il sentit le besoin de se mettre à son service et s'engagea dans la nouvelle armée fribourgeoise Sicut Aquila avec enthousiasme. Après une bonne formation et plusieurs missions avec l'armée, il fut nommé Sergent et continua de servir sa ville et sa patrie. Grand jour ! 4 novembre 1455 Giulio est nommé Sergent-chef de l'ACF et responsable d'une section de l'Armée !
  
-13-24 janvier 1456, petite mission de chasse aux brigands avec l'armée, 4 brigands tués et renvoyés chez leurs ancêtres. Pour ces actions, Giulio reçoit la Médaille de Chasseur de Brigands.  
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Solothurn, 29-30 novembre 1455, les assauts pour reprendre la ville aux Lions de Juda durèrent 3 jours. A la fin du deuxième jour il tombe inanimé sur le sol poisseux du sang versé par les soldats fribourgeois... Il se réveilla quelques jours plus tard couché dans un lit d'hôpital, attendant avec impatience de pouvoir reprendre sa place auprès des vivants.  
  
-12 février, passage au niveau 3 ! Voie de l'Etat, voie de l'armée.  
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Nommé Lieutenant et commandant du 4° Bataillon de l'Armée Cantonale Fribourgeoise, Sicut Aquila, Giulio nomme son bataillon "Lions Fribourgeois". Il reçoit 2 médailles pour ses actions à Solothurn, Médaille du Mérite Militaire et Médaille de l'Honneur Militaire.  
  
- 24 février-4 mars, intégration dans l'armée Aries de Marimagdalena. Les soldats fribourgeois prêtent main-forte à leur amis de Lausanne afin de garantir des élections sans troubles.  
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13-24 janvier 1456, petite mission de chasse aux brigands avec l'armée, 4 brigands tués et renvoyés chez leurs ancêtres. Pour ces actions, Giulio reçoit la Médaille de Chasseur de Brigands.  
  
- Au retour de cette mission, Giulio a la joie d'être baptisé en l'église St Nicolas de Fribourg par le Père Rodolfus, le 5 mars 1456. Cette belle cérémonie, en présence de ses nombreux amis reste à jamais gravée dans sa mémoire.  
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12 février, passage au niveau 3,  Voie de l'Etat, voie de l'armée.  
  
- 22 mars 1456, il devient Douanier de Fribourg
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24 février-4 mars, intégration dans l'armée Aries de Marimagdalena. Les soldats fribourgeois prêtent main-forte à leur amis de Lausanne afin de garantir des élections sans troubles.
  
- 2 avril 1456, nomination au grade de Capitaine et responsable de l'instruction de l'ACF.  
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Au retour de cette mission, Giulio a la joie d'être baptisé en l'église St Nicolas de Fribourg par le Père Rodolfus, le 5 mars 1456. Cette belle cérémonie, en présence de ses nombreux amis reste à jamais gravée dans sa mémoire.  
  
- 27 mars 1456, l'aventure l'appelle avec ses camarades de Sicut Aquila. Les Provençaux devant faire face à la colère des armées impériales, les fribourgeois décident d'aller leur prêter main-forte. Quittant la Confédération malgré l'interdiction du chancelier, Sicut Aquila traverse la Savoie sans encombre. Le 3 avril 1456, pensant entrer en terre neutre à défaut d'être amie en arrivant en Bourgogne, Sicut Aquila est prise en embuscade par l'armée au nord de Dié. A la tête de l'avant garde, Giulio soutient le choc du premier assaut avec son bataillon le temps que le reste de l'armée le rejoigne. La lutte fut rude, les hommes et femmes de Fribourg rendent coup pour coup et repoussent l'embuscade. L'armée attaquante est culbutée et disloquée, on apprendra plus tard que le duc de Bourgogne avait été soudoyé par des officiels de l'Empire peu désireux de voir les provençaux recevoir des renforts. Malheureusement, plusieurs blessés sont à déplorer dans les rangs fribourgeois, mourant, Giulio transporté à Lausanne pour une longue période de guérison.
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22 mars 1456, il devient Douanier de Fribourg  
  
- La guerre qui fait rage aux portes de Genève transforme le repos en travail acharné. Préparation des défenses, encouragement aux troupes de passage, les infirmières se battent pour le clouer au lit. Peine perdue, Giulio fait transporter son lit sur la place publique et continue de recruter des défenseurs pour Lausanne. Son action sera reconnue par ses camarades et Giulio reçoit le grade de Chef d'escadron le 11 mai 1456.  
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2 avril 1456, nomination au grade de Capitaine et responsable de l'instruction de l'ACF.
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27 mars 1456, l'aventure l'appelle avec ses camarades de Sicut Aquila. Les Provençaux devant faire face à la colère des armées impériales, les fribourgeois décident d'aller leur prêter main-forte. Quittant la Confédération malgré l'interdiction du chancelier, Sicut Aquila traverse la Savoie sans encombre. Le 3 avril 1456, pensant entrer en terre neutre à défaut d'être amie en arrivant en Bourgogne, Sicut Aquila est prise en embuscade par l'armée au nord de Dié. A la tête de l'avant garde, Giulio soutient le choc du premier assaut avec son bataillon le temps que le reste de l'armée le rejoigne. La lutte fut rude, les hommes et femmes de Fribourg rendent coup pour coup et repoussent l'embuscade. L'armée attaquante est culbutée et disloquée, on apprendra plus tard que le duc de Bourgogne avait été soudoyé par des officiels de l'Empire peu désireux de voir les provençaux recevoir des renforts. Malheureusement, plusieurs blessés sont à déplorer dans les rangs fribourgeois, mourant, Giulio transporté à Lausanne pour une longue période de guérison.
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La guerre qui fait rage aux portes de Genève transforme le repos en travail acharné. Préparation des défenses, encouragement aux troupes de passage, les infirmières se battent pour le clouer au lit. Peine perdue, Giulio fait transporter son lit sur la place publique et continue de recruter des défenseurs pour Lausanne. Son action sera reconnue par ses camarades et Giulio reçoit le grade de Chef d'escadron le 11 mai 1456.  
  
 
La guerre finie, la situation à Lausanne est catastrophique, les avoyers se succèdent et démissionnent à un rythme effréné, le conseil confédéral se désagrège, la situation est plus que critique... Encore une fois, les fribourgeois viennent prêter main-forte à leurs amis lausannois. Leur présence permet un retour au calme et la tenue d’élections.  
 
La guerre finie, la situation à Lausanne est catastrophique, les avoyers se succèdent et démissionnent à un rythme effréné, le conseil confédéral se désagrège, la situation est plus que critique... Encore une fois, les fribourgeois viennent prêter main-forte à leurs amis lausannois. Leur présence permet un retour au calme et la tenue d’élections.  
  
- Décidé à se mettre au service de son pays, Giulio pose sa candidature au conseil et est élu le 13 mai 1456. Le nouveau chancelier Metalpark lui confie le poste de Connétable de la Confédération Helvétique.
 
  
- Enfin guéri, Giulio rentre à Fribourg le 19 mai 1456, après 2 mois d'absence, il espère pouvoir se reposer, mais sans doute cela sera pour un autre moment, le travail l'attend et il n'est pas du genre à le refuser. De nouvelles recrues sont arrivées, de nouvelles idées naissent, la caserne est en effervescence et sa présence est souvent requise.
 
  
- Suite au départ à la retraite de Zefamousmitch, Giulio est nommé commandant en second de l'Armée Cantonale Fribourgeoise, il reçoit le 4 juin 1456 le grade de Lieutenant-Colonel.  
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== Carrière politique et militaire ==
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Décidé à se mettre au service de son pays, Giulio pose sa candidature au conseil et est élu le 13 mai 1456. Le nouveau chancelier Metalpark lui confie le poste de Connétable de la Confédération Helvétique.
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Enfin guéri, Giulio rentre à Fribourg le 19 mai 1456, après 2 mois d'absence, il espère pouvoir se reposer, mais sans doute cela sera pour un autre moment, le travail l'attend et il n'est pas du genre à le refuser. De nouvelles recrues sont arrivées, de nouvelles idées naissent, la caserne est en effervescence et sa présence est souvent requise.
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Suite au départ à la retraite de Zefamousmitch, Giulio est nommé commandant en second de l'Armée Cantonale Fribourgeoise, il reçoit le 4 juin 1456 le grade de Lieutenant-Colonel.
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Un matin de juin, entrant dans le bureau de l’avoyer, il trouve celui-ci étendu, sans vie. Son camarade Zefamousmitch a succombé au poids du travail. Immédiatement alerté, le conseil décide de garder sa disparition secrète le temps de procéder aux élections du nouvel avoyer. Les bataillons de Sicut Aquila prennent position devant la mairie afin d’éviter toute tentative de révolte. L’élection passée, Sieur Zefamousmitch est enterré avec les honneurs militaires dans la nécropole militaire de l’Armée Cantonale Fribourgeoise le 16 juin 1456. Il est à noter que des témoins assurent avoir rencontré Zefamousmitch vivant après l'inhumation, ce mystère encore non élucidé tracasse Giulio qui enquêtera longtemps afin de connaître la vérité sur cette affaire.
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Toujours prêt à rendre service, Giulio reste au conseil de l'avoyerie de Fribourg après l'élection de Dame Zeraw. Néanmoins il ne prend pas de responsabilités particulières ayant peu de temps à consacrer à l’avoyerie.
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Le Général Gaal, désirant se retirer du service actif, fait part à Giulio de son intention de lui confier l’ACF. Nomination effective au poste de Lieutenant-Général de l’Armée Cantonale Fribourgeoise le 25 juin 1456.
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Peu désireux de se représenter au Conseil Confédéral, Giulio se laisse convaincre par ses amis, à la condition de ne pas avoir de responsabilités, son engagement à Fribourg lui ôtant presque tout son temps. Il repart donc en campagne en vue des élections de début juillet 1456.
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Réélu au sein de la liste LAC/PAK, Giulio reçoit la charge de Capitaine Confédéral le 14 juillet 1456 sous la direction du Chancelier Beara.  
  
- Un matin de juin, entrant dans le bureau de l’avoyer, il trouve celui-ci étendu, sans vie. Son camarade Zefamousmitch a succombé au poids du travail. Immédiatement alerté, le conseil décide de garder sa disparition secrète le temps de procéder aux élections du nouvel avoyer. Les bataillons de Sicut Aquila prennent position devant la mairie afin d’éviter toute tentative de révolte. L’élection passée, Sieur Zefamousmitch est enterré avec les honneurs militaires dans la nécropole militaire de l’Armée Cantonale Fribourgeoise le 16 juin 1456. Il est à noter que des témoins assurent avoir rencontré Zefamousmitch vivant après l'inhumation, ce mystère encore non élucidé tracasse Giulio qui enquêtera longtemps afin de connaître la vérité sur cette affaire.  
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Réélection le 13 septembre avec la liste PRIO, Giulio garde la charge de Capitaine Confédéral tout en continuant de siéger au conseil de Fribourg.  
  
- Toujours prêt à rendre service, Giulio reste au conseil de l'avoyerie de Fribourg après l'élection de Dame Zeraw. Néanmoins il ne prend pas de responsabilités particulières ayant peu de temps à consacrer à l’avoyerie.  
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Nouvelle élection le 12 novembre avec la liste de Inem, Giulio garde le poste de Capitaine Confédéral. Sa dernière action en Confédération fut la crise diplomatique et militaire qui éclate mi-novembre 1456 entre la Franche Comté et la Confédération Helvétique. Grâce à une mobilisation sans précédent des forces armées suisses se réunissant en quelques jours avec 150 soldats et trois oriflammes à Grandson, les comtois renoncent à l’attaque contre la ville et acceptent l’ouverture de négociations sur la reconnaissance de l’indépendance de la Confédération Helvétique et un accord de non-agression.  
  
- Le Général Gaal, désirant se retirer du service actif, fait part à Giulio de son intention de lui confier l’ACF. Nomination effective au poste de Lieutenant-Général de l’Armée Cantonale Fribourgeoise le 25 juin 1456.  
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Désirant trouver de nouveaux défis, décidé à retrouver un sens à son action, Giulio confie le décision, il quittera son pays à la recherche d’une nouvelle patrie.  
  
- Peu désireux de se représenter au Conseil Confédéral, Giulio se laisse convaincre par ses amis, à la condition de ne pas avoir de responsabilités, son engagement à Fribourg lui ôtant presque tout son temps. Il repart donc en campagne en vue des élections de début juillet 1456.
 
  
- Réélu au sein de la liste LAC/PAK, Giulio reçoit la charge de Capitaine Confédéral le 14 juillet 1456 sous la direction du Chancelier Beara.
 
  
- Réélection le 13 septembre avec la liste PRIO, Giulio garde la charge de Capitaine Confédéral tout en continuant de siéger au conseil de Fribourg.
+
== Départ de la Confédération et arrivée en Champagne ==
  
- Réélection le 12 novembre avec la liste de Inem, Giulio garde le poste de Capitaine Confédéral. Sa dernière action en Confédération fut la crise diplomatique et militaire qui éclate mi-novembre 1456 entre la Franche Comté et la Confédération Helvétique. Grâce à une mobilisation sans précédent des forces armées suisses se réunissant en quelques jours avec 150 soldats et trois oriflammes à Grandson, les comtois renoncent à l’attaque contre la ville et acceptent l’ouverture de négociations sur la reconnaissance de l’indépendance de la Confédération Helvétique et un accord de non-agression.  
+
Arrivant à Langres en Champagne, Giulio a la joie de trouver une ville accueillante et ouverte, il décide donc d’y poser ses bagages et d’y reconstruire sa vie.  
  
- Désirant trouver de nouveaux défis, décidé à retrouver un sens à son action, Giulio confie le décision, il quittera son pays à la recherche d’une nouvelle patrie.
 
  
- Arrivant à Langres en Champagne, Giulio a la joie de trouver une ville accueillante et ouverte, il décide donc d’y poser ses bagages et d’y reconstruire sa vie.
 
  
Carrière militaire :
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== Carrière militaire ==
  
 
- 5 août 1455, seconde classe de l’Armée Cantonale Fribourgeoise (ACF).
 
- 5 août 1455, seconde classe de l’Armée Cantonale Fribourgeoise (ACF).
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Décorations militaires :
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== Décorations militaires ==
  
 
- Médaille de la « Valeur Militaire » (reçue pour ses actes de bravoure lors du siège de Solothurn 29-30 novembre 1455, deuxième attribution pour ses 100 jours de mission effectifs au sein de l’armée IG Sicut Aquila 30 septembre 1456)
 
- Médaille de la « Valeur Militaire » (reçue pour ses actes de bravoure lors du siège de Solothurn 29-30 novembre 1455, deuxième attribution pour ses 100 jours de mission effectifs au sein de l’armée IG Sicut Aquila 30 septembre 1456)
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- Médaille de la « Défense de la Confédération » (reçue suite à la mobilisation générale et à la crise militaro-diplomatique de novembre-décembre 1456)
 
- Médaille de la « Défense de la Confédération » (reçue suite à la mobilisation générale et à la crise militaro-diplomatique de novembre-décembre 1456)
  
Autres fonctions :
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== Autres fonctions ==
  
 
- 22 octobre 1455 – 14 janvier 1457, conseiller militaire de l’avoyerie de Fribourg.
 
- 22 octobre 1455 – 14 janvier 1457, conseiller militaire de l’avoyerie de Fribourg.

Version du 23 janvier 2009 à 10:27


Sommaire

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Naissance et apprentissage

Né dans une famille de patriciens près du lac Ceresio dans les montagnes tessinoises autour de mai 1425, Giulio n’a gardé de son enfance que des souvenirs confus. Il se souvient de l’odeur du lard frit dans la cheminée tandis que sa mère filait la laine récoltée les jours précédents par ses frères et sœurs sur l’alpage Vicania. Rêvant d’aventure et de gloire, Giulio s'en fut très tôt sur les routes à la recherche d'une vie meilleure.

Abandonnant ses parents dans leur boutique, il n’emporta avec lui que ses chansons. Traversant le Royaume de France, mendiant pour survivre, travaillant aux mines, chantant sur le parvis des églises, il arriva sur les côtes de la Manche. Là, il se rendit vite compte que la mer n'était pas faite pour lui et décida de repartir à la recherche de nouveaux horizons et de nouvelles connaissances.

Il s'installa dans le Maine dans le village de Laval ou il apprit auprès d’un vieux fermier la bonne méthode de l'élevage des cochons. En peu de temps, il acquit un deuxième champ et bientôt il put s’installer comme boucher. Ses spécialités importées de son Tessin natal lui valent une réputation de fin gourmet et son échoppe ne se désemplit pas. Néanmoins, les années passant, l’appel du pays se faisait toujours plus fort et ainsi, lorsqu'il apprit la naissance de nouvelles villes dans les territoires suisses, il fit son paquetage et s'en fut à Fribourg ou il reprit son élevage de cochons.


Arrivée à Fribourg en Confédération Helvétique et engagement dans l'Armée Cantonale Fribourgeoise

5 août 1455, Ayant vu la ville se développer et grandir il sentit le besoin de se mettre à son service et s'engagea dans la nouvelle armée fribourgeoise Sicut Aquila avec enthousiasme. Après une bonne formation et plusieurs missions avec l'armée, il fut nommé Sergent et continua de servir sa ville et sa patrie. Grand jour ! 4 novembre 1455 Giulio est nommé Sergent-chef de l'ACF et responsable d'une section de l'Armée !

Solothurn, 29-30 novembre 1455, les assauts pour reprendre la ville aux Lions de Juda durèrent 3 jours. A la fin du deuxième jour il tombe inanimé sur le sol poisseux du sang versé par les soldats fribourgeois... Il se réveilla quelques jours plus tard couché dans un lit d'hôpital, attendant avec impatience de pouvoir reprendre sa place auprès des vivants.

Nommé Lieutenant et commandant du 4° Bataillon de l'Armée Cantonale Fribourgeoise, Sicut Aquila, Giulio nomme son bataillon "Lions Fribourgeois". Il reçoit 2 médailles pour ses actions à Solothurn, Médaille du Mérite Militaire et Médaille de l'Honneur Militaire.

13-24 janvier 1456, petite mission de chasse aux brigands avec l'armée, 4 brigands tués et renvoyés chez leurs ancêtres. Pour ces actions, Giulio reçoit la Médaille de Chasseur de Brigands.

12 février, passage au niveau 3, Voie de l'Etat, voie de l'armée.

24 février-4 mars, intégration dans l'armée Aries de Marimagdalena. Les soldats fribourgeois prêtent main-forte à leur amis de Lausanne afin de garantir des élections sans troubles.

Au retour de cette mission, Giulio a la joie d'être baptisé en l'église St Nicolas de Fribourg par le Père Rodolfus, le 5 mars 1456. Cette belle cérémonie, en présence de ses nombreux amis reste à jamais gravée dans sa mémoire.

22 mars 1456, il devient Douanier de Fribourg

2 avril 1456, nomination au grade de Capitaine et responsable de l'instruction de l'ACF.

27 mars 1456, l'aventure l'appelle avec ses camarades de Sicut Aquila. Les Provençaux devant faire face à la colère des armées impériales, les fribourgeois décident d'aller leur prêter main-forte. Quittant la Confédération malgré l'interdiction du chancelier, Sicut Aquila traverse la Savoie sans encombre. Le 3 avril 1456, pensant entrer en terre neutre à défaut d'être amie en arrivant en Bourgogne, Sicut Aquila est prise en embuscade par l'armée au nord de Dié. A la tête de l'avant garde, Giulio soutient le choc du premier assaut avec son bataillon le temps que le reste de l'armée le rejoigne. La lutte fut rude, les hommes et femmes de Fribourg rendent coup pour coup et repoussent l'embuscade. L'armée attaquante est culbutée et disloquée, on apprendra plus tard que le duc de Bourgogne avait été soudoyé par des officiels de l'Empire peu désireux de voir les provençaux recevoir des renforts. Malheureusement, plusieurs blessés sont à déplorer dans les rangs fribourgeois, mourant, Giulio transporté à Lausanne pour une longue période de guérison.

La guerre qui fait rage aux portes de Genève transforme le repos en travail acharné. Préparation des défenses, encouragement aux troupes de passage, les infirmières se battent pour le clouer au lit. Peine perdue, Giulio fait transporter son lit sur la place publique et continue de recruter des défenseurs pour Lausanne. Son action sera reconnue par ses camarades et Giulio reçoit le grade de Chef d'escadron le 11 mai 1456.

La guerre finie, la situation à Lausanne est catastrophique, les avoyers se succèdent et démissionnent à un rythme effréné, le conseil confédéral se désagrège, la situation est plus que critique... Encore une fois, les fribourgeois viennent prêter main-forte à leurs amis lausannois. Leur présence permet un retour au calme et la tenue d’élections.


Carrière politique et militaire

Décidé à se mettre au service de son pays, Giulio pose sa candidature au conseil et est élu le 13 mai 1456. Le nouveau chancelier Metalpark lui confie le poste de Connétable de la Confédération Helvétique.

Enfin guéri, Giulio rentre à Fribourg le 19 mai 1456, après 2 mois d'absence, il espère pouvoir se reposer, mais sans doute cela sera pour un autre moment, le travail l'attend et il n'est pas du genre à le refuser. De nouvelles recrues sont arrivées, de nouvelles idées naissent, la caserne est en effervescence et sa présence est souvent requise.

Suite au départ à la retraite de Zefamousmitch, Giulio est nommé commandant en second de l'Armée Cantonale Fribourgeoise, il reçoit le 4 juin 1456 le grade de Lieutenant-Colonel.

Un matin de juin, entrant dans le bureau de l’avoyer, il trouve celui-ci étendu, sans vie. Son camarade Zefamousmitch a succombé au poids du travail. Immédiatement alerté, le conseil décide de garder sa disparition secrète le temps de procéder aux élections du nouvel avoyer. Les bataillons de Sicut Aquila prennent position devant la mairie afin d’éviter toute tentative de révolte. L’élection passée, Sieur Zefamousmitch est enterré avec les honneurs militaires dans la nécropole militaire de l’Armée Cantonale Fribourgeoise le 16 juin 1456. Il est à noter que des témoins assurent avoir rencontré Zefamousmitch vivant après l'inhumation, ce mystère encore non élucidé tracasse Giulio qui enquêtera longtemps afin de connaître la vérité sur cette affaire.

Toujours prêt à rendre service, Giulio reste au conseil de l'avoyerie de Fribourg après l'élection de Dame Zeraw. Néanmoins il ne prend pas de responsabilités particulières ayant peu de temps à consacrer à l’avoyerie.

Le Général Gaal, désirant se retirer du service actif, fait part à Giulio de son intention de lui confier l’ACF. Nomination effective au poste de Lieutenant-Général de l’Armée Cantonale Fribourgeoise le 25 juin 1456.

Peu désireux de se représenter au Conseil Confédéral, Giulio se laisse convaincre par ses amis, à la condition de ne pas avoir de responsabilités, son engagement à Fribourg lui ôtant presque tout son temps. Il repart donc en campagne en vue des élections de début juillet 1456.

Réélu au sein de la liste LAC/PAK, Giulio reçoit la charge de Capitaine Confédéral le 14 juillet 1456 sous la direction du Chancelier Beara.

Réélection le 13 septembre avec la liste PRIO, Giulio garde la charge de Capitaine Confédéral tout en continuant de siéger au conseil de Fribourg.

Nouvelle élection le 12 novembre avec la liste de Inem, Giulio garde le poste de Capitaine Confédéral. Sa dernière action en Confédération fut la crise diplomatique et militaire qui éclate mi-novembre 1456 entre la Franche Comté et la Confédération Helvétique. Grâce à une mobilisation sans précédent des forces armées suisses se réunissant en quelques jours avec 150 soldats et trois oriflammes à Grandson, les comtois renoncent à l’attaque contre la ville et acceptent l’ouverture de négociations sur la reconnaissance de l’indépendance de la Confédération Helvétique et un accord de non-agression.

Désirant trouver de nouveaux défis, décidé à retrouver un sens à son action, Giulio confie le décision, il quittera son pays à la recherche d’une nouvelle patrie.


Départ de la Confédération et arrivée en Champagne

Arrivant à Langres en Champagne, Giulio a la joie de trouver une ville accueillante et ouverte, il décide donc d’y poser ses bagages et d’y reconstruire sa vie.


Carrière militaire

- 5 août 1455, seconde classe de l’Armée Cantonale Fribourgeoise (ACF).

- 4 novembre 1455, sergent-chef de l’ACF et chef du bataillon « lions Fribourgeois ».

- 3 décembre 1455, lieutenant de l’ACF.

- 2 avril 1456, capitaine de l’ACF et responsable de l’instruction des nouvelles recrues.

- 11 mai 1456, commandant de l’ACF.

- 4 juin 1456, Lieutenant-colonel et commandant en second de l’ACF.

- 25 juin 1456, Lieutenant-général et commandant de l’ACF.

- 15 décembre 1456, passage du commandement à Zefamousmitch.


Décorations militaires

- Médaille de la « Valeur Militaire » (reçue pour ses actes de bravoure lors du siège de Solothurn 29-30 novembre 1455, deuxième attribution pour ses 100 jours de mission effectifs au sein de l’armée IG Sicut Aquila 30 septembre 1456)

- Médaille du « Mérite Militaire » (reçue pour ses capacités de commandement lors de l’assaut de Solothurn 29-30 novembre 1455, deuxième attribution pour services rendus à l’armée lors de sa retraite du service actif 15 décembre 1456 )

- Médaille de « Blessé de guerre » (reçue pour ses blessures lors du siège de Solothurn 29-30 novembre 1455, deuxième attribution pour ses blessures lors de la Bataille de Dié 3 avril 1456)

- Médaille de « Chasseur de brigands » (reçue suite à la mission contre les brigands du 13-24 janvier 1456)

-Médaille de la « Libération de Genève » (reçue suite à la pseudo-croisade contre Genève avril 1456)

- Médaille de la « Défense de la Confédération » (reçue suite à la mobilisation générale et à la crise militaro-diplomatique de novembre-décembre 1456)

Autres fonctions

- 22 octobre 1455 – 14 janvier 1457, conseiller militaire de l’avoyerie de Fribourg.

- 22 mars 1456 – 13 mai 1456, douanier de Fribourg.

- 13 mai 1456 – 14 juillet 1456, Connétable de la Confédération Helvétique.

- 15 juillet 1456 – 13 janvier 1457, Capitaine de la Confédération Helvétique.