Giulio

A la suite du déménagement de Giulio fin 1457 dans le duché de Milan, une traduction en italien a été insérée en deuxième partie de chaque paragraphe.

In seguito al trasloco di Giulio nel Ducato di Milano a fine 1457, una traduzione in italiano é stata aggiunta dopo ogni paragrafo.

Naissance et apprentissage

Né dans une famille de bergers sur les bords du lac Ceresio dans les montagnes tessinoises autour de mai 1425, Giulio n’a gardé de son enfance que des souvenirs confus. Il se souvient de sa mère filant la laine récoltée par ses frères et sœurs et de l’odeur du fromage vieillissant dans la cave sous le chalet. Agé d’à peine 15 ans, rêvant d’aventure et de gloire, Giulio s'en fut sur les routes à la recherche d'une vie meilleure. Abandonnant ses parents et sa famille, il n’emporta avec lui que ses chansons. Traversant le Royaume de France, mendiant pour survivre, travaillant aux mines, chantant sur le parvis des églises, il arriva jusqu’aux côtes de la Manche. Là, il se rendit vite compte que la mer n'était pas faite pour lui et décida de repartir à la recherche de nouveaux horizons et de nouvelles connaissances.

Il s'installa dans le Maine dans le village de Laval où il apprit auprès d’un vieux fermier les secrets de l'élevage des cochons. En peu de temps, il acquit un deuxième champ et bientôt il put s’installer comme boucher. Ses spécialités importées de son Tessin natal lui valurent une réputation de gastronome et son échoppe ne se désemplit pas. Néanmoins, les années passant, l’appel du pays se faisait toujours plus fort et ainsi, lorsqu'il apprit la naissance de nouvelles villes dans les territoires suisses, il fit son paquetage et s'en fut à Fribourg où il reprit son élevage de cochons.

Nato in una famiglia povera nei pressi del lago Ceresio attorno al maggio 1425, Giulio non ricorda della sua infanzia che poche cose molto confuse. Si ricorda di sua madre che lavorava la lana, del odore del formaggio tipico di montagna che invecchiava in cantina. A l’età di 15 anni, sognando gloria e avventure, Giulio se ne andò sulle strade a la ricerca di una vita migliore. Abbandonando i suoi, si recò nel regno di Francia, mendicando per sopravvivere, cantando sulle piazze fino ad arrivare alla Manica sulle coste francese. Rapidamente decise di andar via e partì di nuovo sulle strade facendo nuove conoscenze.

Si installò a Laval nel Maine dové imparò l’arte del’allevamento dei maiali. Rapidamente riuscì a comprarsi una bottega e dopo un periodo di apprendistato diventò macellaio. Quando si ebbe la notizia che nuove colonie si aprivano nelle terre elvetiche, Giulio decise di riavvicinarsi alle sue radice e se ne andò a Fribourg dové arrivò insieme ai padri fondatori della città.

Arrivée à Fribourg en Confédération Helvétique et engagement dans l'Armée Cantonale Fribourgeoise

5 août 1455, Ayant vu la ville se développer et grandir il sentit le besoin de se mettre à son service et s'engagea dans la nouvelle armée fribourgeoise Sicut Aquila avec enthousiasme. Après une bonne formation et plusieurs missions avec l'armée, il fut nommé Sergent et continua de servir sa ville et sa patrie. Le 4 novembre 1455 Giulio est nommé Sergent-chef de l'ACF.

Au mois de novembre 1455, alors que l’armée Sicut Aquila est en mission d’entrainement, la nouvelle retentit dans toute la Confédération comme le tonnerre : un groupuscule se faisant appelé « Lions de Juda » a prit possession de la ville de Solothurn. Bien que peu nombreuse, Sicut Aquila est la première force suisse prête afin de rétablir l’ordre légitime dans la ville. Sans attendre les renforts, appelant à la rébellion de tous les habitants, l’armée engage le combat contre ce groupuscule. Du 29 au 30 novembre 1455, les assauts pour reprendre la ville aux Lions de Juda durèrent 3 jours. A la fin du deuxième jour Giulio tombe inanimé sur le sol poisseux du sang versé par les soldats fribourgeois... Il se réveilla quelques jours plus tard couché dans un lit d'hôpital, attendant avec impatience de pouvoir reprendre sa place auprès de ses frères d’armes. Suite à cette bataille qui fut le première de la jeune ACF, Giulio est nommé Lieutenant et commandant du 4° Bataillon de l'Armée Cantonale Fribourgeoise, Sicut Aquila, Giulio baptise son bataillon "Lions Fribourgeois". Il reçoit 3 médailles pour ses actions à Solothurn, médaille du « Mérite Militaire » et médaille de l'« Honneur Militaire », ainsi que la médaille du « Blessé de guerre ».

L’hivers 1456 fut marqué par diverses missions, permettant à Giulio de consolider son expérience au sein des armées formées en oriflamme. Tout d’abord il participe à une chasse aux brigands du 13-24 janvier 1456, la mission sera fructueuse puisque 4 brigands seront tués et renvoyés chez leurs ancêtres. Pour cette action, Giulio reçoit la Médaille de Chasseur de Brigands. Par la suite, Giulio intègre avec sa section l’armée Aries du Capitaine Confédéral Mariamagdalena afin de permettre aux lausannois de voter sans risque de révolte suite au décès de leur prime consul. Une autre section de l’armée est envoyé à Genève afin d’y assurer la même mission. Cette période est marqué par la reconnaissance de l’Armée Cantonale Fribourgeoise comme seule force armée organisée de la Suisse francophone.

Au retour de ces diverses missions Giulio a la joie d'être baptisé en l'église St Nicolas de Fribourg par le Père Rodolfus, le 5 mars 1456. Cette belle cérémonie, en présence de ses nombreux amis reste à jamais gravée dans sa mémoire.

Présent au conseil de l’avoyerie de Fribourg depuis octobre 1455, Giulio renforce sa présence t son action en acceptant le poste de douanier en chef, poste qu’il occupera de façon temporaire, le temps de former un jeune douanier.

Vers la fin de l’hivers, l'aventure l'appelle avec ses camarades de Sicut Aquila. Les Provençaux devant faire face à la colère des armées impériales, les fribourgeois décident d'aller leur prêter main-forte. Quittant la Confédération malgré l'interdiction du chancelier le 27 mars 1456, Sicut Aquila traverse les terres hostiles de la Savoie sans encombre. Le 3 avril 1456, pensant entrer en terre neutre à défaut d'être amie en parvenant en Bourgogne, Sicut Aquila est prise en embuscade par l'armée au nord de Dié. A la tête de l'avant garde, Giulio soutient le choc du premier assaut avec son bataillon le temps que le reste de l'armée le rejoigne. La lutte fut rude, les hommes et femmes de Fribourg rendent coup pour coup et repoussent l'embuscade. L'armée attaquante est culbutée et disloquée, on apprendra plus tard que le duc de Bourgogne avait été soudoyé par des officiels de l'Empire peu désireux de voir les provençaux recevoir des renforts. Malheureusement, plusieurs blessés sont à déplorer dans les rangs fribourgeois, mourant, Giulio est transporté à Lausanne pour une longue période de guérison.

Alors que l’ACF était prise en embuscade loin de ses quartiers, la guerre faisait rage aux portes de Genève. Prenant prétexte le peu d’enthousiasme des autorités suisses à luter contre les membres du groupe des « Lions de Juda », l’Eglise Aristotélicienne déclare la croisade contre la ville de Genève accusée de protéger les adeptes de cette société secrète. Alors qu’il se remettait de ses blessures à Lausanne, Giulio transforme son repos en travail acharné. Préparation des défenses, encouragement aux troupes de passage, les infirmières se battent pour le clouer au lit. Peine perdue, Giulio fait transporter son lit sur la place publique et continue de recruter des défenseurs pour Lausanne. Son action sera reconnue par ses camarades et Giulio reçoit le grade de commandant le 11 mai 1456.

La guerre finie, la situation à Lausanne est catastrophique, les avoyers se succèdent et démissionnent à un rythme effréné, le conseil confédéral se désagrège, la situation est plus que critique... Encore une fois, les fribourgeois viennent prêter main-forte à leurs amis lausannois. Leur présence permet un retour au calme et la tenue d’élections.

Carrière politique et militaire

Décidé à se mettre au service de son pays, Giulio pose sa candidature au conseil qui doit reconstruire l’économie et la réputation de la Confédération après près de deux mois de guerre. Il est élu le 13 mai 1456. Le nouveau chancelier Metalpark lui confie le poste de Connétable de la Confédération Helvétique.

Enfin guéri, Giulio rentre à Fribourg le 19 mai 1456, après 2 mois d'absence, il espère pouvoir se reposer, mais sans doute cela sera pour un autre moment, le travail l'attend et il n'est pas du genre à le refuser. De nouvelles recrues sont arrivées, de nouvelles idées naissent, la caserne est en effervescence et sa présence est souvent requise. Suite au départ à la retraite de Zefamousmitch, Giulio est nommé commandant en second de l'Armée Cantonale Fribourgeoise, il reçoit le 4 juin 1456 le grade de Lieutenant-Colonel.

Un matin de juin, entrant dans le bureau de l’avoyer, il trouve celui-ci étendu, sans vie. Son camarade Zefamousmitch a succombé au poids du travail. Immédiatement alerté, le conseil décide de garder sa disparition secrète le temps de procéder aux élections du nouvel avoyer. Les bataillons de Sicut Aquila prennent position devant la mairie afin d’éviter toute tentative de révolte. L’élection passée, Sieur Zefamousmitch est enterré avec les honneurs militaires dans la nécropole militaire de l’Armée Cantonale Fribourgeoise le 16 juin 1456. Il est à noter que des témoins assurent avoir rencontré Zefamousmitch vivant après l'inhumation, ce mystère encore non élucidé tracasse Giulio qui enquêtera longtemps afin de connaître la vérité sur cette affaire. Plusieurs semaines après cet épisode, Giulio retrouve son camarade Zefamousmitch hagard et nu errant dans les rues de la ville. Après une période de convalescence, Zefamousmitch reprend sa place au sein de la communauté citadine. Ayant fait ouvrir le caveau où était censé reposer son ami, Giulio constate que celui-ci est vide. Ce mystère n’a jamais pu être élucidé…

Toujours prêt à rendre service, Giulio reste au conseil de l'avoyerie de Fribourg après l'élection de Dame Zeraw. Néanmoins il ne prend pas de responsabilités particulières ayant peu de temps à consacrer à l’avoyerie. Au même moment, le Général Gaal, désirant se retirer du service actif, fait part à Giulio de son intention de lui confier l’ACF. Nomination effective au poste de Lieutenant-Général de l’Armée Cantonale Fribourgeoise le 25 juin 1456.

Peu désireux de se représenter au Conseil Confédéral, Giulio se laisse convaincre par ses amis, à la condition de ne pas avoir de responsabilités, son engagement à Fribourg lui ôtant presque tout son temps. Il repart donc en campagne en vue des élections de début juillet 1456.

Réélu au sein de la liste LAC/PAK, Giulio reçoit la charge de Capitaine Confédéral le 14 juillet 1456 sous la direction du Chancelier Beara.

Réélection le 13 septembre avec la liste PRIO, Giulio garde la charge de Capitaine Confédéral tout en continuant de siéger au conseil de Fribourg.

Nouvelle élection le 12 novembre avec la liste de Inem, Giulio garde le poste de Capitaine Confédéral. Sa dernière action en Confédération fut la crise diplomatique et militaire qui éclate mi-novembre 1456 entre la Franche Comté et la Confédération Helvétique. Grâce à une mobilisation sans précédent des forces armées suisses se réunissant en quelques jours avec 150 soldats et trois oriflammes à Grandson, les comtois renoncent à l’attaque contre la ville et acceptent l’ouverture de négociations sur la reconnaissance de l’indépendance de la Confédération Helvétique et un accord de non-agression.

Désirant trouver de nouveaux défis, décidé à retrouver un sens à son action, Giulio confie le décision, il quittera son pays à la recherche d’une nouvelle patrie.

Départ de la Confédération et arrivée en Champagne

Arrivant à Langres en Champagne, Giulio a la joie de trouver une ville accueillante et ouverte, il décide donc d’y poser ses bagages et d’y reconstruire sa vie.

Déménagement à Como, en passant par Fribourg...

(écriture en cours)

Une nouvelle vie

(écriture en cours)

Cursus militaire

- 5 août 1455, seconde classe de l’Armée Cantonale Fribourgeoise (ACF).

- 4 novembre 1455, sergent-chef de l’ACF.

- 3 décembre 1455, lieutenant de l’ACF et chef du bataillon « lions Fribourgeois ».

- 2 avril 1456, capitaine de l’ACF et responsable de l’instruction des nouvelles recrues.

- 11 mai 1456, élevé au grade de commandant.

- 4 juin 1456, Lieutenant-colonel et commandant en second de l’ACF.

- 25 juin 1456, Lieutenant-général et commandant de l’ACF.

- 15 décembre 1456, passage du commandement à Zefamousmitch.

Décorations militaires

- Médaille de la « Valeur Militaire » (reçue pour ses actes de bravoure lors du siège de Solothurn 29-30 novembre 1455, deuxième attribution pour ses 100 jours de mission effectifs au sein de l’armée IG Sicut Aquila 30 septembre 1456)

- Médaille du « Mérite Militaire » (reçue pour ses capacités de commandement lors de l’assaut de Solothurn 29-30 novembre 1455, deuxième attribution pour services rendus à l’armée lors de sa retraite du service actif 15 décembre 1456 )

- Médaille de « Blessé de guerre » (reçue pour ses blessures lors du siège de Solothurn 29-30 novembre 1455, deuxième attribution pour ses blessures lors de la Bataille de Dié 3 avril 1456)

- Médaille de « Chasseur de brigands » (reçue suite à la mission contre les brigands du 13-24 janvier 1456)

-Médaille de la « Libération de Genève » (reçue suite à la pseudo-croisade contre Genève avril 1456)

- Médaille de la « Défense de la Confédération » (reçue suite à la mobilisation générale et à la crise militaro-diplomatique de novembre-décembre 1456)

Autres fonctions, Altre cariche

- 22 octobre 1455 – 14 janvier 1457, conseiller militaire du Canton Souverain de Fribourg

ottobre 1455 - gennaio 1457, consigliere militare del Cantone Sovrano di Fribourg

- 22 mars 1456 – 13 mai 1456, douanier du Canton Souverain de Fribourg

marzo 1456 - maggio 1456, doganiere del Cantone Sovrano di Fribourg

- 13 mai 1456 – 14 juillet 1456, Connétable de la Confédération Helvétique

maggio 1456 - luglio 1456, Conestabile della Confederazione Elvetica

- 15 juillet 1456 – 13 janvier 1457, Capitaine de la Confédération Helvétique

luglio 1456 - gennaio 1457, Capitano della Confederazione Elvetica

- Février 1457 - Juin 1457, Commandant de la Place d'armes de Langres (duché de Champagne)

Febbraio - Giugno 1457, Comandante della Piazza d'armi di Langres (ducato di Champagne)

- Juillet - Août 1457, Président de la Commission de Concordance du Canton Souverain de Fribourg

Luglio - agosto 1457, Presidente della 'Commission de Concordance' del Cantone Sovrano di Fribourg

- Membre de la Noblesse Noire (1457-1458)

Membro della Noblesse Noire (1457-1458)

- Avoyer du Canton souverain de Fribourg (juillet - août 1458)

Sindaco del Cantone Sovrano di Fribourg (luglio agosto 1458)

- Fondateur des Compagnies Franches (première ébauche d'un rassemblement de mercenaires suisses, dissoute en 1458)

Fondatore delle Compagnies Franches (primo esempio di raggruppamento di mercenari svizzeri)

- Membre Honoraire de la Compagnie de l'Edelweiss

Membro onorario della Compagnie de l’Edelweiss