Pictavius

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Biographie

En des temps lointains et obscurs, Pictavius est élevé par un petit être acariâtre, nommé Hiram, forgeron de son état, au fin fond d’une forêt obscure du Poitou. L’enfant ignore qu’il est le fils d’une déesse et d’un humain qui ont eu le tort de s’aimer. Après que son père ait été terrassé par un dieu païen en colère, dans un dernier souffle de vie, sa mère confia l’enfant au maître forgeron, lui faisant jurer qu’il l’élèvera dans la religion aristotélicienne. Aujourd’hui, seul un étrange pendentif à roue solaire marqué de ces mots « MEINE EHRE HEISST TREUE » le rattache à son passé et le fascine, sans qu’il sache pourquoi.

Adolescent, ses journées sont alors occupées à la récolte du bois, nécessaire à nourrir la forge de son tuteur. Quand il le peut, il en profite pour s’amuser avec les loups de la forêt de Moulière, ses seuls compagnons de jeu. Un jour, Pictavius découvre dans l’antre du forgeron, la pointe d’une épée cassée. Il est alors particulièrement intrigué par l’objet, dont Hiram conserve le silence sur la véritable origine. Cette pointe s’avère pourtant providentielle lorsque Pictavius se voit obligé d’affronter un jour un terrible loup noir. Il ignore alors que l’autre moitié de l’épée se trouve toute proche, au fond d’un étang, et qu’elle a jadis appartenu à son père. Il la découvrit un soir de pleine lune en voyant celle-ci briller au fond de l’eau.

Apprenant le maniement des armes auprès des nombreux soldats ayant commandé une épée à son tuteur, il devient vite un expert dans son maniement. Après avoir terminé son apprentissage de la forge il décide de partir sur les routes pour découvrir le monde. Au bout d’un long périple il décide alors de s’installer quelques temps à Mayenne où il devient responsable des artisans au bout de quelques semaines. Il sent alors que son destin l’appelle à une autre condition et après avoir amassé assez d’argent décide de s’établir dans le Maine comme notable et de se lancer dans la politique. Il fut élu Conseiller du Comté et entrepris de s’inscrire alors à l’université pour y parfaire son éducation et ses connaissances.

Au bout de quelques mois il réussit à obtenir un Doctorat en Langues et un autre en Sciences de l’Etat, qui lui permirent de devenir professeur.

La vie du Comté devenant monotone il décida un jour de le quitter pour revenir s’installer en Poitou. Il traversa de nombreuses contrés infestées de brigands et décida alors de défendre avec son épée le bon droit et la Sainte Eglise.

Arrivé en Poitou il s’établit à Thouars et continua ses études dans le domaine militaire. Au bout de quelques mois d’un travail acharné il finit par être le premier homme du royaume à détenir un Doctorat en Art Militaire. C’est à cette époque qu’il entra dans l’Ordre de Saint Lazare jusqu’à en devenir Maréchal et Haut-Dignitaire.

Il présenta une liste royaliste et fut Membre du Conseil du Comté du Poitou durant 2 mandats. Malgré l’intérêt qu’il portait à la politique, il décida de servir son idéal les armes à la main en se présentant à la caserne de la Garde Episcopale.

Une expédition était alors en cours en Franche-Comté et le Saint Père avait besoin d’hommes. Il démissionna alors bien qu’il venait de nouveau d’être élu comme Conseiller du Poitou le 12 août 1455 pour partir seul sur les routes combattre l’hérétique à l’autre bout du Royaume. Le service de la Garde Episcopale étant exclusif, il dut aussi donner sa démission de l’Ordre de Saint Lazare pour continuer de servir les desseins du Très Haut.

Remarqué pour son zèle au service de la Sainte Eglise, il fut alors nommé Aspirant Vidame de Bordeaux quelques semaines plus tard à son retour. En revenant d’une de ses expéditions il fit un détour par Rome afin de découvrir la Cité du Pape. Il y resta quelques semaines en dessinant blasons et gonfanons et finit par être nommé le 23 septembre 1455 Porte Etendard des Saintes Armées et Poursuivant d’Armes du Clergé. Il profita de ce temps pour passer et obtenir une Licence de Théologie auprès de Monseigneur Kad au Séminaire de Narbonne afin de mieux servir son idéal.

Après avoir fait ratifier les Traités de la Garde Episcopale de l’Archevêché de Bordeaux et recruté une bonne poignée d’hommes, il fut élevé par la Congrégation des Saintes Armées au rang de Vidame de Bordeaux avec brevet d’armoiries le 9 novembre 1455. Un mois et demi plus tard, en raison d’une mésentente dont la genèse est encore fort obscure avec le Préfet des Vidames, il demanda à être muté le plus loin possible de cette dernière et se vit confier la nouvelle charge de Vidame d’Embrun le 21 décembre 1455.