Godgaby

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Version du 9 juillet 2011 à 06:57

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Gabriel Von Wittelsbach, dit Godgaby "le Juste"
Duc d'Espelette, Comte de Menton Vicomte de Castellane, Seigneur de Savigny.

Gabriel Von Wittelsbach est né le 15 mai 1417 dans le St Empire. Il passe une grande partie de sa vie à parfaire son éducation par les voyages avant de se poser et de se lancer dans la politique avec un certain succès. D'un caractère fort et autoritaire, acceptant difficilement la critique, il va toutefois s'imposer de la Provence jusqu'à la plus haute charge impériale après l'Empereur à la Gascogne dont il va définitivement marquer l'histoire. Animal politique, il demeure insatisfait de la situation et découvre peu à peu une vocation religieuse. Sans ambition dans sa carrière ecclésiastique, il arrive rapidement au rang d'évêque et tente une approche moins spartiate et rigoureuse pour transmettre le message, l'accommodant toutefois largement avec ses intérêts du moment.


Sommaire

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Biographie

Pré naissance IG

Ses ascedances

Les Von Wittelsbach sont une ancienne famille noble impériale ayant perdu titre et terre au cours de guerre successive où les patriarches ont choisi le mauvais camps. Conservant toutefois leur nom, la famille parvient à survivre et se faire une place dans la bourgeoisie locale, montant et descendant dans la hiérarchie sociale au gré du temps, sans jamais toutefois réussir à reconquérir sa dignité d'antan. A partir du début du X° siècle, les affaires familiales commencent à péricliter suite à nombre de mariages infructueux, et les Von Wittelsbach sont contraint de se marier en dessous de leur statut, accélérant leur déchéance.

En 1372, le dernier né de la famille, grand père de Gabriel, est alors le seul descendant de la lignée que l'on pressent déjà s'éteindre. De constitution fragile, Franz passe toutefois ses premières années et fait preuve très tôt d'un bon sens hors du commun. Jouant sur le passé prestigieux de son nom et sur son habileté à manier l'être humain, il réussit à convaincre un notable local de l'intérêt pour se hisser dans les hautes sphères, d'avoir une ascendance glorieuse. Les noces sont célébrés alors que sa femme n'a qu'à 6 ans, et leur premier enfant arrivera à ses 12 ans : le père de Gabriel, Rudolph Von Wittelsbach.

Rudolph ne se révèle pas aussi talentueux que son père. De meilleur constitution, il apparait toutefois comme un campagnard plus que comme un bourgeois et l'on place peu d'espoir en lui. De forte carrure il rejoint naturellement tout d'abord la milice de son village et progresse jusqu'à intégrer l'ost impérial. Simple soldat, il n'a pas l'ambition de faire carrière et ne désire que voir du pays. Rarement chez lui, il trouve tout de même à se marier à 20 ans, sur l'injonction de son père. Mariage d'intérêt, il n'aimera jamais sa femme et ne lui fera que deux enfants, par obligation, qu'il n'aimera guère davantage et dont il laisse l'éducation à sa mère. Au décès de celle ci, il ne sera pas présent, alors en campagne, il meurt de la dysenterie, celle là même qui emporte la même année l'Empereur Albert II de Hasbourg.

Après neuf année de mariage, Gabriel vit donc le jour le 15 mai, conçu lors d'une permission de son père pour la mort de son grand père, il n'est ni désiré, ni attendu et le ressent relativement bien. Entouré de femme, sa mère et sa grand mère, il manque de repère masculin et à l'inverse de son père, est et sera toute sa vie, un garçon chétif. La situation de la famille s'étant bien améliorer par la bonne gestion des mariages du patriarche défunt, il n'a pas à souffrir de ce désavantage physique, et étant l'héritier familiale, il jouit d'un intérêt certain. Dès lors il entre très jeune au monastère bénédictin de Salzbourg où il s'intègre assez facilement. Les moines noirs comme on les appels, lui donneront une excellente éducation jusqu'à ses 15 ans. En 1432 en effet, sa mère et sa grand mère meurt toutes deux dans un incendie. Perdant d'un coup la foi, il se retrouve avec une sœur de 9 ans qu'il préfère confier à son oncle et sa tante.

Sa vie

Désemparé et maintenant seul, il n'a plus d'attache, plus d'avenir prédestiné. Excité et terrifié par cette idée, il prend la décision de rompre avec cette terre qui n'a apportée que malheur à sa famille. Il prend la route, se joignant aux caravanes de marchands, à qui il loue ses services pour régler leurs affaires avec les autorités. Il développe ainsi une certaine maitrise du commerce et de l'administration. Grâce à cela, il va descendre jusqu'en Italie, embarqué à Venise il ira jusqu'à Constantinople qui n'est plus que l'ombre d'elle même mais recèle encore nombre de trésor. Y restant un peu, il développe ses talents linguistiques et sa connaissance du monde, ainsi que son expérience des rapports humains, aussi bien avec les hommes que les femmes. C'est à regret qu'il est contraint de quitter la ville qui subit la pression croissante des ottomans. De retour à son point de départ, il décide de continuer ses voyages. Il a vu ce qu'il y avait à l'Est, il veut maintenant voir ce qu'il y a à l'Ouest. Aussi prend t-il les routes de France, qui le conduiront jusqu'en Bretagne. Il a alors 22 ans.

Après 7 ans à s'enrichir culturellement et spirituellement, le désir d'un enrichissement plus terre à terre commence à se faire sentir. Le temps passe et il sait qu'il devrait déjà être marié, bien que le désir ne soit pas là. Tenant de son père son désintérêt pour la vie familiale, il va toutefois consentir à trouver une épouse, a une différence prêt, il accorde davantage d'intérêt à la beauté qu'à la position. Lui même n'étant pas mal fait de sa personne, estime que, tant qu'à passer sa vie avec quelqu'un, le minimum est d'avoir au moins plaisir à la regarder. Aussi se marie t'il l'année suivante à Plouermel. Il sait que son visage fin et sa faible carrure risque de faire douter les gens bienpensant et de le catalogué comme inverti. Ayant toujours le gout des garçons de tant à autre en plus, il ne préfère pas attirer l'attention sur lui, et décide rapidement de faire un enfant pour alibi.

Son souhait est exaucé, moins d'un an après le mariage, le petit François, en hommage au pays où il est nait et dans lequel Gabriel fonde ses espoir, vient au monde. Les deux années qui suivent se passent dans une relative tranquillité. L'enfant grandissant, chéri par ses parents d'autant qu'alors Gabriel ne compte pas en avoir d'autre, pendant que son père entretien les relations qu'il s'est faite à l'étranger tout en secondant la maire de sa commune. Ces relations justement se font plus nombreuses, notamment avec une femme rencontrée alors et qu'il n'avait osé aborder Victoire Alexandrine Farnèse-Latera Sevillano.

(Suite en construction et évoluant pour coller à l'histoire d'un autre personnage avec la collaboration de son joueur.)

Post naissance IG

La Franche Comté

Le Lyonnais Dauphiné

La Provence Impériale

Le Marquisat des Alpes Occidentales

La Gascogne

Arrivé en Gascogne dès l'appel du Roy de France à peupler le Sud Ouest de son Royaume, Gabriel quitte sans regret une Provence amorphe et sclérosée dans laquelle il n'a plus sa place.

Dès son installation à Dax en avril 1456, il fait ce qu'il connait le mieux, se lancer en politique. Au terme de la Régence et des premières élections, il se présente en tant que Duc. La victoire lui est apparemment assurée mais il perd finalement par le changement de camps d'un de ses colistiers, Hermitepanet qui estime en toute conscience qu'il n'est pas le meilleur candidat, favorisant ainsi d'une voix l'avènement d'Ursin de Lasteyrie. C'est une douche froide pour Gabriel qui n'arrivera plus à refaire autant confiance qu'avant à ses amis. Il en ressort tout de même renforcé et en tire la leçon que rien n'est jamais gagné d'avance, leçon qu'il enseignera à d'autre d'une manière similaire.

Durant ce premier mandat, il servira fidèlement la Gascogne et son Duc en tant que Commissaire au Commerce puis Capitaine lorsque le Béarn attaqua la Gascogne pour contrer l'invasion gasconne de la Guyenne. Devant les réactions militaires peu concluantes du Duc, réagissant trop tardivement et perdant les hommes par dizaine, il se concerte avec le Duc de Gap Estalabou de Vaucanson et le Seigneur d'Heyrieuxqui dirigent les armées gasconnes, pour prendre le commandement effectif des opérations. Le Duc bléssé n'étant en effet plus apte à diriger les opérations et afin d'éviter une lutte de pouvoir intestine qui mettrait définitivement à mal la Gascogne, ils décident donc de gérer la stratégie militaire et la contre attaque sous la forme d'un triumvirat.

Les deux tentatives d'attaques conjointes se soldent par des échecs face à un ennemi retrancher dans le murs, mieux armée et mieux approvisionnés. S'ils s'en sortent indemne, étant en première ligne tout de même, ils sont conscient de la faiblesse de la Gascogne pour des attaques frontales et des pertes humaines engendrées. Ils arrivent donc à négocier le retrait des forces béarnaises et la restitution de la ville de Dax sans qu'aucun combat ne soit nécessaire. De ce fait ils permettent au mandat de se terminer, si ce n'est dans de bonne condition, dans une Gascogne toujours entière.

Proposé par le Duc à un anoblissement, aucun d'eux n'acceptera, estimant avoir fait ce que tout gascon aurait fait, et qu'il serait, alors que la Gascogne compte ses morts, déplacé d'obtenir d'une guerre si sanglante un quelconque mérite.


La trêve est signée en juillet mais la paix n'est pas encore conclue et le second mandat gascon débute. Gabriel, encore une fois candidat, est cette fois ci élu, après trois tours. La situation du Duché est désastreuse financièrement, les morts ont dépassé la centaine, les marchés sont vides, aucune bêtes dans les pâturages gascons et la paix reste précaire.

Il laisse alors l'économie à son cousin le Vicomte de Fréjus Louis Philippe Von Wittelsbach et à Herra d'Estradie qui l'avait remplacé comme Commissaire au Commerce à la fin du mandat dernier, faisant preuve d'une dextérité inégalée dans ce domaine. A eux deux ils vont tout simplement sauver l'économie et de ce fait la Gascogne. N'hésitant pas à creuser le déficit pour faire les investissement nécessaires, dénichant le fer par centaine de kilo quand toutes les provinces en réclament ardemment et permettant ainsi de monter les mines gasconnes à leur niveau optimal, de fournir animaux et subsistance au peuple et finalement de remonter progressivement les finances sur la fin, ce sera sans doute là, la meilleure décision qu'il prit et cette association demeurera célèbre et florissante pendant encore de très nombreux mandat, reconnu par ses successeurs.

Concentré sur la diplomatie avec le Béarn, les tentatives d'alliances du Sud Ouest pour assurer une paix durable et la chasse aux brigands attirés par le sang, la justice et l'armée resteront les bêtes noires de ces deux mois, alors même que sa passion pour la justice n'a jamais été aussi grande.


En novembre, Gabriel est candidat à sa propre succession et passe dès le premier tour ce qu'il perçoit comme la reconnaissance du travail qu'il a effectué. Persévérant dans l’œuvre qu'il a commencé à construire il confirme nombre des conseillers ; également reconduit ; dans leurs fonctions mais la lassitude et les démissions de certains rendent ce mandat plus difficile.

Il permettra toutefois certaines révélations, le Jake, qui avait fait preuve d'une présence exceptionnelle les deux précédent mois se rend désormais indispensable. Véritable représentant de la culture gasconne et partisan d'une politique éclairée et droite, il devient l'homme vers lequel Gabriel se tourne fréquemment pour écouter son avis, le considérant comme "la conscience de Gascogne".

Autre découverte importante de ce mandat, Namaycush dont Gabriel sera le témoins lors de ses deux mariages. Outre l'amitié qui les lie, il découvre l'importance du jeune chef des renseignements et sa faculté presque naturelle à connaitre tout ou presque, de sorte que son ascension fulgurante ne l'étonnera pas.

Durant ces deux mois, Gabriel se concentre davantage sur la loi et renoue donc avec sa passion pour le droit. Il révise un coutumier si bancal que son utilisation relevait de la divination jusqu'alors. Le résultat n'est pas celui espéré mais il reste utilisable et de nouvelles améliorations germent dans son esprit. Son mot d'ordre : Innover, proposer des solutions différentes au classicisme ambiant dans le Royaume.

A coté de cela, il tente de rassurer la population par une présence et une communication plus nombreuse, expliquant les actions prisent par le Conseil et jouant les médiateurs dans une Gascogne où les esprits s'échauffent vite. Fatigué, il sera remercié par l'octroi du duché d'Espelette et surnommé "Le Juste" par les gascons pour sa passion de la loi et l'objectivité dont il a tenté de faire preuve.


Ainsi après 4 mois de service mouvementé et permanent ainsi que de travail acharné, Gabriel se trouve fatigué. Satisfait d'avoir sut mener la Gascogne 4 mois dans la paix et la stabilité financière, mais fatigué par tout ce qu'il a fait. Il entre alors au Conseil comme simple conseiller et assiste à la reconnaissance de son cousin Deubs0 comme Duc. La Gascogne reste dans le giron familiale, et cen'est qu'un début.

On lui confie temporairement la justice où il officie dans le poste qui l'intéresse le plus pendant une dizaine de jour, le temps que le titulaire du poste prenne ses fonctions. Un laps de temps trop court hélas mais il préfère être au service de la Gascogne plutôt que de ses envies. Dans le même temps il occupe donc le poste de Chancelier, poste qu'il gardera durant tout ce mandat mais qu'il ne saura assurer correctement. Ayant pourtant demandé la fonction afin de mener à bien les négociation d'alliance du Sud Ouest allant de la Guyenne au Languedoc, il se rend compte de l'importance de la tâche et se révèle un fort mauvais chef de la diplomatie. Ce sera d'ailleurs sa seule tentative, son caractère autoritaire ne convenant absolument pas.

Les négociations à 7 sur l'alliance ne donnent rien, les changements d'intervenants freinent d'autant plus les discussions, et le projet sera finalement abandonnée. La lassitude gagnant Gabriel, son moral influe sur sa santé qui décline, l'obligeant à prendre du recul sur cette fin de mandat. Mauvaise période pour la famille, son cousin le Duc ne se présente guère plus au château, il se présentera par contre devant Dieu, faisant une belle frayeur à la Gascogne, avant de revenir à la vie mais ne réapparaitra plus au conseil. Le régent en la personne du Jake, nommé par le Duc en début de mandat, prend la suite.

Son caractère volontaire et travailleur qui l'a distingué pendant quatre mois sera sa perte, le Conseil supportant mal l'empressement de celui ci et remettant en cause sa légitimité à prendre certaines décisions. Gabriel, soutient fidèle n'étant lui même pas en assez bonne santé pour l'assister, ne peut que regarder impuissant cet homme de valeur tomber dans les méandres politiques. C'est donc sur une certaine désorganisation que le règne des Von Wittelsbach à la tête de la Gascogne se termine.


De cette désorganisation du conseil, naitra une désunion en Gascogne qui voit s'affronter 5 listes dont les idées diamétralement opposées laisse craindre pour l'avenir. Ne désirant toujours pas reprendre la couronne ducale, il fait donc confiance à une personne avec qui il s'est battu et dont il connait l'honneur et l'engagement. Il va donc se mettre au service du Estalabou qui s'asseoit sur le trône de Gascogne en septembre 1457. Comme on s'y attend, les difficultés commencent rapidement le conseil comptera 9 démissions dont une bonne partie dès les premiers jours. Gabriel se retrouve toutefois enfin à la justice.

Hélas en temps de guerre la loi se tait, et la guerre arrive rapidement, une guerre civile cette fois. L'ambitieux capitaine Namaycush n'acceptant pas son remplacement, ne reconnait pas l'autorité du Duc. Il lève une armée et part en guerre. Se révélant être un chef de guerre extrêmement compétant, le conseil se retrouve vite dépassé laissant le temps au frondeur d'attaquer la capitale. Toujours médiateur, Gabriel se retrouve alors à jouer les intermédiaire entre le Duc et celui que l'on surnommera à jamais Le Capitaine. Incapable de s'entendre, la guerre se poursuit jusqu'à ce que la riposte des armées ducales soit suffisante pour mettre en déroute l'ennemi. La victoire est là mais cela a un coût, pour Gabriel, c'est le signe qu'il a besoin de se mettre un peu en retrait de la vie politique.

Charges

Charges spirituelles

Charges temporelles

Précédé par Godgaby Suivi par
Ledjool
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Comte de Provence
(19/01/1454 à 20/03/1454)
Sylla
Ursin
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Duc de Gascogne
(21/07/1456 à 15/11/1456)
Deubs0
Estalabou
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Duc de Gascogne
(13/05/1457 à 11/09/1457)
Laurre
Deubs0
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Duc de Gascogne
(09/11/1457 à 06/05/1458)
Riwenn
Noupi54
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Duc de Gascogne
(06/01/1459 à 02/03/1459)
Lolodrogba24