Godgaby
Duc d'Espelette, Comte de Menton Vicomte de Castellane, Seigneur de Savigny.
Gabriel Von Wittelsbach est né le 15 mai 1417 dans le St Empire. Il passe une grande partie de sa vie à parfaire son éducation par les voyages avant de se poser et de se lancer dans la politique avec un certain succès. D'un caractère fort et autoritaire, acceptant difficilement la critique, il va toutefois s'imposer de la Provence jusqu'à la plus haute charge impériale après l'Empereur à la Gascogne dont il va définitivement marquer l'histoire. Animal politique, il demeure insatisfait de la situation et découvre peu à peu une vocation religieuse. Sans ambition dans sa carrière ecclésiastique, il arrive rapidement au rang d'évêque et tente une approche moins spartiate et rigoureuse pour transmettre le message, l'accommodant toutefois largement avec ses intérêts du moment.
Sommaire |
Biographie
Pré naissance IG
Ses ascendances
Les Von Wittelsbach sont une ancienne famille noble impériale ayant perdu titre et terre au cours de guerre successive où les patriarches ont choisi le mauvais camps. Conservant toutefois leur nom, la famille parvient à survivre et se faire une place dans la bourgeoisie locale, montant et descendant dans la hiérarchie sociale au gré du temps, sans jamais toutefois réussir à reconquérir sa dignité d'antan. A partir du début du X° siècle, les affaires familiales commencent à péricliter suite à nombre de mariages infructueux, et les Von Wittelsbach sont contraint de se marier en dessous de leur statut, accélérant leur déchéance.
En 1372, le dernier né de la famille, grand père de Gabriel, est alors le seul descendant de la lignée que l'on pressent déjà s'éteindre. De constitution fragile, Franz passe toutefois ses premières années et fait preuve très tôt d'un bon sens hors du commun. Jouant sur le passé prestigieux de son nom et sur son habileté à manier l'être humain, il réussit à convaincre un notable local de l'intérêt pour se hisser dans les hautes sphères, d'avoir une ascendance glorieuse. Les noces sont célébrés alors que sa femme n'a qu'à 6 ans, et leur premier enfant arrivera à ses 12 ans : le père de Gabriel, Rudolph Von Wittelsbach.
Rudolph ne se révèle pas aussi talentueux que son père. De meilleur constitution, il apparait toutefois comme un campagnard plus que comme un bourgeois et l'on place peu d'espoir en lui. De forte carrure il rejoint naturellement tout d'abord la milice de son village et progresse jusqu'à intégrer l'ost impérial. Simple soldat, il n'a pas l'ambition de faire carrière et ne désire que voir du pays. Rarement chez lui, il trouve tout de même à se marier à 20 ans, sur l'injonction de son père. Mariage d'intérêt, il n'aimera jamais sa femme et ne lui fera que deux enfants, par obligation, qu'il n'aimera guère davantage et dont il laisse l'éducation à sa mère. Au décès de celle ci, il ne sera pas présent, alors en campagne, il meurt de la dysenterie, celle là même qui emporte la même année l'Empereur Albert II de Hasbourg.
Après neuf année de mariage, Gabriel vit donc le jour le 15 mai, conçu lors d'une permission de son père pour la mort de son grand père, il n'est ni désiré, ni attendu et le ressent relativement bien. Entouré de femme, sa mère et sa grand mère, il manque de repère masculin et à l'inverse de son père, est et sera toute sa vie, un garçon chétif. La situation de la famille s'étant bien améliorer par la bonne gestion des mariages du patriarche défunt, il n'a pas à souffrir de ce désavantage physique, et étant l'héritier familiale, il jouit d'un intérêt certain. Dès lors il entre très jeune au monastère bénédictin de Salzbourg où il s'intègre assez facilement. Les moines noirs comme on les appels, lui donneront une excellente éducation jusqu'à ses 15 ans. En 1432 en effet, sa mère et sa grand mère meurt toutes deux dans un incendie. Perdant d'un coup la foi, il se retrouve avec une sœur de 9 ans qu'il préfère confier à son oncle et sa tante.
Sa vie
Désemparé et maintenant seul, il n'a plus d'attache, plus d'avenir prédestiné. Excité et terrifié par cette idée, il prend la décision de rompre avec cette terre qui n'a apportée que malheur à sa famille. Il prend la route, se joignant aux caravanes de marchands, à qui il loue ses services pour régler leurs affaires avec les autorités. Il développe ainsi une certaine maitrise du commerce et de l'administration. Grâce à cela, il va descendre jusqu'en Italie, embarqué à Venise il ira jusqu'à Constantinople qui n'est plus que l'ombre d'elle même mais recèle encore nombre de trésor. Y restant un peu, il développe ses talents linguistiques et sa connaissance du monde, ainsi que son expérience des rapports humains, aussi bien avec les hommes que les femmes. C'est à regret qu'il est contraint de quitter la ville qui subit la pression croissante des ottomans. De retour à son point de départ, il décide de continuer ses voyages. Il a vu ce qu'il y avait à l'Est, il veut maintenant voir ce qu'il y a à l'Ouest. Aussi prend t-il les routes de France, qui le conduiront jusqu'en Bretagne. Il a alors 22 ans.
Après 7 ans à s'enrichir culturellement et spirituellement, le désir d'un enrichissement plus terre à terre commence à se faire sentir. Le temps passe et il sait qu'il devrait déjà être marié, bien que le désir ne soit pas là. Tenant de son père son désintérêt pour la vie familiale, il va toutefois consentir à trouver une épouse, a une différence prêt, il accorde davantage d'intérêt à la beauté qu'à la position. Lui même n'étant pas mal fait de sa personne, estime que, tant qu'à passer sa vie avec quelqu'un, le minimum est d'avoir au moins plaisir à la regarder. Aussi se marie t'il l'année suivante à Plouermel. Il sait que son visage fin et sa faible carrure risque de faire douter les gens bienpensant et de le catalogué comme inverti. Ayant toujours le gout des garçons de tant à autre en plus, il ne préfère pas attirer l'attention sur lui, et décide rapidement de faire un enfant pour alibi.
Son souhait est exaucé, moins d'un an après le mariage, le petit François, en hommage au pays où il est nait et dans lequel Gabriel fonde ses espoir, vient au monde. Les deux années qui suivent se passent dans une relative tranquillité. L'enfant grandissant, chéri par ses parents d'autant qu'alors Gabriel ne compte pas en avoir d'autre, pendant que son père entretien les relations qu'il s'est faite à l'étranger tout en secondant la maire de sa commune. Ces relations justement se font plus nombreuses, notamment avec une femme rencontrée alors et qu'il n'avait osé aborder Victoire Alexandrine Farnèse-Latera Sevillano.
(Suite en construction et évoluant pour coller à l'histoire d'un autre personnage avec la collaboration de son joueur.)
Post naissance IG
La Franche Comté
La Franche Comté n'est qu'une étape dans sa vie et il n'y demeurera pas longtemps. Après les évènements, il a besoin de partir, de recommencer à zéro de tout oublier. Il pense trouver là un terrain propice au changement mais se rend compte que c'est encore trop proche de sa terre natale, tant géographiquement que culturellement d'ailleurs. Alors très faible physiquement et moralement, il doit reprendre des forces avant de pouvoir prendre la route.
C'est dans une discrétion absolue qu'il quitte la ville de St Claude où il n'aura eu presque aucun contact, avec les rares affaires qu'il avec lui. Se joignant aux flots d'exilés attiré par les terres proches et prometteuse de ces nouvelles villes qui s'ouvrent un peu partout, il prend la route sans même connaitre sa destination.
Le Lyonnais Dauphiné
Arrivant sur une terre qu'il ne connait pas, il lui importe peu de savoir son nom. Il apprendra rapidement qu'il se trouve dans le Dauphiné, dans la ville de Die pour être plus exact. S'il s'en moque et n'escompte que vivre quasiment en ermite, se contentant de manger et de gagner sa vie dans son coin en attendant la fin, il va vite se prendre d'affection pour ce lieu.
Il va rapidement reprendre gout à la vie en communauté et se sent attirer par cette vie. Tous ces exilés venus de terres étrangères cherchant à s'organiser, à faire de leur nouvelle terre un paradis et à se créer une culture qui leur soit propre lui donne envie de participer à cette aventure. Il va réapprendre progressivement à faire confiance, à se dévouer, et va se faire des amis. Avec eux il va rapidement former le noyau dur de la collectivité en terme d'animation, de sport et d'économie bien sur.
Ce sera là son premier défi. Une surproduction massive touchant le Royaume de France, la vie est difficile pour les paysans. Il passe ainsi un temps important à travailler chaque soir en taverne avec ses amis sur un projet de filière économique à bas prix. Pendant ce temps, les autres progressent aussi dans leur domaine, la mairie est dirigé par l'un des leurs, l'équipe de soule est réputé et lui même en fait parti. Tout se passe pour le mieux dans cette ville et pour Gabriel qui vie heureux et simplement.
Mais les instincts sont difficile à réfréner et rapidement, la place du gentil garçon plein de bonnes idées qui les expose en public et se fait apprécier devient lassant. Il aspire à une réelle reconnaissance, à un rôle non plus de proposition mais de décision. Il tente donc de se présenter à la mairie. Sur de lui et fort de ses derniers travaux qui ont été bien accueilli et ont donné de bon résultat pour la population. Hélas, la paternité de ceux ci ne lui revient pas et il échouera de très loin. C'est la première leçon qu'il comprendra plus tard mais gardera toujours en mémoire : Peu importe ce que tu fais, c'est seulement sur ce que tu montres qu'on te juge.
Cette claque le touche tout de même plus profondément qu'il n'aurait voulu et un gout amer lui reste, rejetant sa défaite sur le manque de reconnaissance de ses amis pour ce qu'il a fait. Persuadé qu'il aurait mérité cette place, la chute est d'autant plus dur et sa haute estime de lui même l'oblige à reprendre la route. Son égo se manifeste pour la première fois mais lui causera encore de nombreux problèmes.
Il décide que la France n'est pas une terre propice à ses rêves et rentre en Empire, dans la Provence nouvellement conquise par l'Empereur qui invite à son peuplement. Cette fois ci il sait où il va et ne part pas seul, quelque connaissance l'accompagne et c'est avec confiance qu'il prend la route de Forcalquier Il ne le sait pas encore mais l'ère provençale marquera son histoire à jamais.
La Provence Impériale
L'an 1453
Fin 1453, le voila qui met pied à Forcalquier. La popularité est nécessaire quand on veut se faire un nom, Gabriel le sait. Et le meilleur moyen d'être populaire, c'est de se faire des amis, dans une taverne de préférence. Le raisonnement est simpliste mais va lui être très utile. Il ouvre donc une taverne dans cette optique, ainsi que dans l'espoir de faire quelques profits. Il ne lui faudra que quelques jours pour que l'investissement soit rentable, pas financièrement mais politiquement.
Alors qu'il se trouve derrière le bar un client entre, lui pose quelques questions. Ils discutent de la situation, de leurs origines, de leurs passions. Avant de partir, ledit client se présente, le Régent de Provence, et lui propose de faire partie du conseil de régence. Rencontre improbable et proposition encore plus, mais le voila lancé. Ce sera sa première expérience dans la politique exécutive et dans un Conseil Provincial, de fait il ne se voit confier aucun poste ce qui lui permet de toucher à tout et de prendre des contacts utiles. Il le fait notamment avec le commissaire au commerce d'alors qui lui propose rapidement de l'accompagner sur sa liste pour les prochaines élections. La chance lui sourit, l'homme lui semble solide, crédible et doué. Il n'hésite pas et accepte.
Grand bien lui fasse, la liste l'emporte et l'homme devient le tout premier Comte de Provence qui lui accorde une grande confiance en le nommant commissaire au commerce à son tour. Même si son rôle est relativement simple puisque ses consignes sont de tout acheter, le poste est tout de même prestigieux pour un novice comme lui. Le Comte Ledjool lui inspire une grande admiration et un profond respect que Gabriel lui vouera jusqu'à la mort. La plus grande manifestation de cette dévotion se déroulera durant le mandat.
Approché par le régent et perdant de l'élection, Gabriel se voit proposer de participer à une révolte visant à démettre le Comte. Ayant la confiance du Comte, son rôle est de se faire nommer Prévôt des Maréchaux pour contrôler la garde du château et permettre la prise sans heurts. Il accepte sans sourciller et va dès l'entretient fini en rapporter le contenu au Comte. Rapidement les deux hommes voient là une bonne occasion de mettre un terme à toute tentative futur, le Comte lui demande de rester dans le complot, d'obtenir des noms et de rassembler le plus de preuve possible afin de pouvoir inculper un maximum de conjuré. Le jour de l'assaut, il se fait démettre du poste de Prévôt pour que la garde soit en place et qu'il ne soit pas soupçonné. Le piège doit en effet se poursuivre jusqu'au procès, terrain propice aux confidences et aux lettres destinée à s'accorder sur les versions. Ce sera son premier passage en justice. Jusqu'au dernier jour du procès il récupère pièce après pièce et ce n'est qu'avant jugement que le Comte de Provence se déplace au tribunal pour mettre un terme à la supercherie.
Bien évidemment relaxé, sa contribution à maintenir le pouvoir en place et son travail ayant permis l'arrestation et la condamnation de presque la totalité du groupe, lui vaudra sa première récompense. Il se voit élevé au rang de Vicomte et remettre les terres de Castellane dans les montagnes provençales. La contrepartie sera tout de même lourde à porter, ses détracteurs utiliseront cette histoire pour montrer que sa fidélité n'est jamais certaine.
L'an 1454
Le Marquisat des Alpes Occidentales
La Gascogne
L'an 1456
Arrivé en Gascogne dès l'appel du Roy de France à peupler le Sud Ouest de son Royaume, Gabriel quitte sans regret une Provence amorphe et sclérosée dans laquelle il n'a plus sa place.
Dès son installation à Dax en avril 1456, il fait ce qu'il connait le mieux, se lancer en politique. Au terme de la Régence et des premières élections, il se présente en tant que Duc. La victoire lui est apparemment assurée mais il perd finalement par le changement de camps d'un de ses colistiers, Hermitepanet qui estime en toute conscience qu'il n'est pas le meilleur candidat, favorisant ainsi d'une voix l'avènement d'Ursin de Lasteyrie. C'est une douche froide pour Gabriel qui n'arrivera plus à refaire autant confiance qu'avant à ses amis. Il en ressort tout de même renforcé et en tire la leçon que rien n'est jamais gagné d'avance, leçon qu'il enseignera à d'autre d'une manière similaire.
Durant ce premier mandat, il servira fidèlement la Gascogne et son Duc en tant que Commissaire au Commerce puis Capitaine lorsque le Béarn attaqua la Gascogne pour contrer l'invasion gasconne de la Guyenne. Devant les réactions militaires peu concluantes du Duc, réagissant trop tardivement et perdant les hommes par dizaine, il se concerte avec le Duc de Gap Estalabou de Vaucanson et le Seigneur d'Heyrieuxqui dirigent les armées gasconnes, pour prendre le commandement effectif des opérations. Le Duc bléssé n'étant en effet plus apte à diriger les opérations et afin d'éviter une lutte de pouvoir intestine qui mettrait définitivement à mal la Gascogne, ils décident donc de gérer la stratégie militaire et la contre attaque sous la forme d'un triumvirat.
Les deux tentatives d'attaques conjointes se soldent par des échecs face à un ennemi retrancher dans le murs, mieux armée et mieux approvisionnés. S'ils s'en sortent indemne, étant en première ligne tout de même, ils sont conscient de la faiblesse de la Gascogne pour des attaques frontales et des pertes humaines engendrées. Ils arrivent donc à négocier le retrait des forces béarnaises et la restitution de la ville de Dax sans qu'aucun combat ne soit nécessaire. De ce fait ils permettent au mandat de se terminer, si ce n'est dans de bonne condition, dans une Gascogne toujours entière.
Proposé par le Duc à un anoblissement, aucun d'eux n'acceptera, estimant avoir fait ce que tout gascon aurait fait, et qu'il serait, alors que la Gascogne compte ses morts, déplacé d'obtenir d'une guerre si sanglante un quelconque mérite.
La trêve est signée en juillet mais la paix n'est pas encore conclue et le second mandat gascon débute. Gabriel, encore une fois candidat, est cette fois ci élu, après trois tours. La situation du Duché est désastreuse financièrement, les morts ont dépassé la centaine, les marchés sont vides, aucune bêtes dans les pâturages gascons et la paix reste précaire.
Il laisse alors l'économie à son cousin le Vicomte de Fréjus, Louis Philippe Von Wittelsbach et à Herra d'Estradie qui l'avait remplacé comme Commissaire au Commerce à la fin du mandat dernier, faisant preuve d'une dextérité inégalée dans ce domaine. A eux deux ils vont tout simplement sauver l'économie et de ce fait la Gascogne. N'hésitant pas à creuser le déficit pour faire les investissement nécessaires, dénichant le fer par centaine de kilo quand toutes les provinces en réclament ardemment et permettant ainsi de monter les mines gasconnes à leur niveau optimal, de fournir animaux et subsistance au peuple et finalement de remonter progressivement les finances sur la fin, ce sera sans doute là, la meilleure décision qu'il prit et cette association demeurera célèbre et florissante pendant encore de très nombreux mandat, reconnu par ses successeurs.
Concentré sur la diplomatie avec le Béarn, les tentatives d'alliances du Sud Ouest pour assurer une paix durable et la chasse aux brigands attirés par le sang, la justice et l'armée resteront les bêtes noires de ces deux mois, alors même que sa passion pour la justice n'a jamais été aussi grande.
En novembre, Gabriel est candidat à sa propre succession et passe dès le premier tour ce qu'il perçoit comme la reconnaissance du travail qu'il a effectué. Persévérant dans l’œuvre qu'il a commencé à construire il confirme nombre des conseillers ; également reconduit ; dans leurs fonctions mais la lassitude et les démissions de certains rendent ce mandat plus difficile.
Il permettra toutefois certaines révélations, le Seigneur de Marciac Jake de Valombre, qui avait fait preuve d'une présence exceptionnelle les deux précédent mois se rend désormais indispensable. Véritable représentant de la culture gasconne et partisan d'une politique éclairée et droite, il devient l'homme vers lequel Gabriel se tourne fréquemment pour écouter son avis, le considérant comme "la conscience de Gascogne".
Autre découverte importante de ce mandat, Namaycush de Salmo Salar dont Gabriel sera le témoins lors de ses deux mariages. Outre l'amitié qui les lie, il découvre l'importance du jeune chef des renseignements et sa faculté presque naturelle à connaitre tout ou presque, de sorte que son ascension fulgurante ne l'étonnera pas.
Durant ces deux mois, Gabriel se concentre davantage sur la loi et renoue donc avec sa passion pour le droit. Il révise un coutumier si bancal que son utilisation relevait de la divination jusqu'alors. Le résultat n'est pas celui espéré mais il reste utilisable et de nouvelles améliorations germent dans son esprit. Son mot d'ordre : Innover, proposer des solutions différentes au classicisme ambiant dans le Royaume.
A coté de cela, il tente de rassurer la population par une présence et une communication plus nombreuse, expliquant les actions prisent par le Conseil et jouant les médiateurs dans une Gascogne où les esprits s'échauffent vite. Fatigué, il sera remercié par l'octroi du duché d'Espelette et surnommé "Le Juste" par les gascons pour sa passion de la loi et l'objectivité dont il a tenté de faire preuve.
Ainsi après 4 mois de service mouvementé et permanent ainsi que de travail acharné, Gabriel se trouve fatigué. Satisfait d'avoir sut mener la Gascogne 4 mois dans la paix et la stabilité financière, mais fatigué par tout ce qu'il a fait. Il entre alors au Conseil comme simple conseiller et assiste à la reconnaissance de son cousin Louis Philippe Von Wittelsbach comme Duc. La Gascogne reste dans le giron familiale, et ce n'est qu'un début.
On lui confie temporairement la justice où il officie dans le poste qui l'intéresse le plus pendant une dizaine de jour, le temps que le titulaire du poste prenne ses fonctions. Un laps de temps trop court hélas mais il préfère être au service de la Gascogne plutôt que de ses envies. Dans le même temps il occupe donc le poste de Chancelier, poste qu'il gardera durant tout ce mandat mais qu'il ne saura assurer correctement. Ayant pourtant demandé la fonction afin de mener à bien les négociation d'alliance du Sud Ouest allant de la Guyenne au Languedoc, il se rend compte de l'importance de la tâche et se révèle un fort mauvais chef de la diplomatie. Ce sera d'ailleurs sa seule tentative, son caractère autoritaire ne convenant absolument pas.
Les négociations à 7 sur l'alliance ne donnent rien, les changements d'intervenants freinent d'autant plus les discussions, et le projet sera finalement abandonnée. La lassitude gagnant Gabriel, son moral influe sur sa santé qui décline, l'obligeant à prendre du recul sur cette fin de mandat. Mauvaise période pour la famille, son cousin le Duc ne se présente guère plus au château, il se présentera par contre devant Dieu, faisant une belle frayeur à la Gascogne, avant de revenir à la vie mais ne réapparaitra plus au conseil. Le régent en la personne du Seigneur de Marciac, nommé par le Duc en début de mandat, prend la suite.
Son caractère volontaire et travailleur qui l'a distingué pendant quatre mois sera sa perte, le Conseil supportant mal l'empressement de celui ci et remettant en cause sa légitimité à prendre certaines décisions. Gabriel, soutient fidèle n'étant lui même pas en assez bonne santé pour l'assister, ne peut que regarder impuissant cet homme de valeur tomber dans les méandres politiques. C'est donc sur une certaine désorganisation que le règne des Von Wittelsbach à la tête de la Gascogne se termine.
L'an 1457
C'est une femme qui reprend le flambeau, la première duchesse de Gascogne en la personne de Herra, économiste émérite. SOn règne à al tête de la Gascogne ne sera pas aussi florissant que son règne sur les finances ducales. En effet, quelque peut absente et mal conseillée, la Gascogne engage une guerre contre la Guyenne sous la pression de Namaycush de Salmo Salar, guerre que le petit duché n'est pas en mesure de gagner et qui va avoir de lourde répercussion tant sur le conseil, les gascons pro ou anti guerre, et les finances.
De cette désorganisation du conseil, naitra une désunion en Gascogne qui voit s'affronter 5 listes dont les idées diamétralement opposées laisse craindre pour l'avenir. Ne désirant toujours pas reprendre la couronne ducale, il fait donc confiance à une personne avec qui il s'est battu et dont il connait l'honneur et l'engagement. Il va donc se mettre au service du Duc de Gap qui s'assoit sur le trône de Gascogne en mars 1457. Comme on s'y attend, les difficultés commencent rapidement le conseil comptera 9 démissions dont une bonne partie dès les premiers jours. Gabriel se retrouve toutefois enfin à la justice.
Hélas en temps de guerre la loi se tait, et la guerre arrive rapidement, une guerre civile cette fois. L'ambitieux capitaine Namaycush n'acceptant pas son remplacement à la tête de l'Ost, ne reconnait pas l'autorité du Duc. Il lève une armée et part en guerre. Se révélant être un chef de guerre extrêmement compétant, le conseil se retrouve vite dépassé laissant le temps au frondeur d'attaquer la capitale. Toujours médiateur, Gabriel se retrouve alors à jouer les intermédiaire entre le Duc et celui que l'on surnommera à jamais Le Capitaine. Incapable de s'entendre, la guerre se poursuit jusqu'à ce que la riposte des armées ducales soit suffisante pour mettre en déroute l'ennemi.
Déçu de voir que la Gascogne, si prometteuse se dirige progressivement ver l'anarchie. Il décide de se relancer une nouvelle fois et fera deux mandats d'affilés avant de passer la main en la personne de Laurre de Lasteyrie. D'apparence volontaire, il apparait rapidement qu'elle n'a pas la carrure pour assurer la fonction ducale et doit en outre faire face à une hostilité d'une partie du Conseil qu'elle n'arrive pas à gérer. Elle démissionne rapidement, après avoir, dans un coup de folie, retirer toutes charges aux conseillers, laissant la Gascogne se débrouiller et lui portant un coup important. Une nouvelle période de régence s'ouvre, dirigé par le cousin de Gabriel, Louis Philippe Von Wittelsbach qui tentera de limiter les dégâts d'une si longue période sans Duc.
A la fin de cette période, Gabriel repart pour un nouveau mandat, la régence si elle fut bien tenue nécessite tout de même un conseil solide pour lui succéder. Ne faisant guère confiance en d'autre il préfère donc se présenter. Si le mandat en lui même est relativement calme, la fin est à l'inverse très agitée. L'Hydre, formation de brigands assez bien organisée, c'est regroupé en masse aux abords du château. Il parvient à tenir celui ci durant toute la durée de son mandat.
Hélas le dernier jour, alors que le nouveau Duc vient d'être choisi, le château tombe, faisant ainsi de Riwenn de Castel Vilar de la Duranxie le Duc de Gascogne au mandat le plus bref, environ 3 minutes. Il faudra quelques jours pour reprendre le château. Assiégé par l'armée de Gascogne, les assaillants tiennent le siège en se servant allègrement dans les caisses biens remplies avant de fuir. Le château finit par être repris puisque vide et Gabriel se retrouve à la place de Régent le 17 janvier 1458, bon gré mal gré. Il est donc à la tête d'une Gascogne meurtrie et ruinée. Le vol se montera à environ 350 000 écus et la Gascogne ne remontera pas la pente.
L'an 1458
Plutôt que de rester sur une régence des affaires courantes, il décident de gouverner comme un Duc le ferait, et de préparer les prochaines élections pour le devenir afin de valider les décisions de régence. De cette sorte, la Gascogne n'eut pas à souffrir d'un manque de pouvoir pendant deux mois de plus, même si le pari était risqué. En effet avec trois listes en concurrence, Gabriel ne récolte pas le plus de suffrage, mais réussi à s'allier les voix de conseillers d'autres listes.
Las du pouvoir, il s'en détourne et laissera le Duché de Gascogne géré par d'autres. Il profite de cette pose pour entreprendre un voyage nécessaire dans sa formation théologique, le conduisant jusqu'en Champagne. Normalement rapide, il restera éloigné de la Gascogne un bon moment, passant notamment par l'Anjou pour combattre l'hérésie Angeviniste avec le concours d'autres prélats venus pour l'occasion.
Le 4 septembre 1458 il fait son retour au Conseil, avec plus d'entrain et de motivation que jamais. Il amène sa sœur sur le trône Amélie Elisabeth Von Wittelsbach qu'il assiste tant qu'il peut dans sa fonction de protecteur et de procureur. Le duo fonctionne assez bien, et est reconduit sur un second mandat qui s'arrêtera précipitamment et avec surprise par la trahison de la maire de Mont de Marsan Istanga de Lendelin. En effet, celle ci ouvre les portes à l'armée du Vicomte d'Aubusson qui se montre insatisfait du Conseil et en exige le départ de certains de ses membres. Le Conseil s'exile et a le temps d'évacuer les biens du duché, mais ne reconnait pas la prise de pouvoir, pas davantage que le peuple. Au fil du temps, les mercenaires du Vicomte s'épuise et négocient leur départ. Affaibli, celui ci finit par dissoudre son armée dans la nuit et quitter la ville discrètement pour éviter un combat qu'il ne peut plus gagner.
L'an 1459
Comme après chaque période de trouble, Gabriel reprend le flambeau mais dans des conditions difficiles. De nouveaux venus tentent de s'installer au pouvoir au grand damne des anciens. Si l'élection ducale leur donne la majorité, l'habilité politique de Gabriel lui avait fait envisager la chose et prévoir une solution. Il parvient à maintenir une égalité des votes pendant deux tours, amenant l'adversaire à céder au troisième et lui permettant de remonter sur le trône une nouvelle et dernière fois.
Hélas cette alliance politique ne dure pas et dès lors qu'il perd l'avantage du nombre, la direction de la Gascogne devient plus difficile et les conseillers contestataires ne se font pas discret. En outre, Gabriel tentent des réformes importantes, peut être trop, qui lui attire les foudres de certains. Le Conseil se place dès lors sous le signe des menaces et contre menace, d'un affrontement dans les lois. Heureusement pour lui, il a sut maintenir le principe la toute puissance du Duc de Gascogne sur ses terres, ce qui lui permet de conserver une marge d'action assez large. La fidélité de certains, comme le Seigneur de Campagne, Didier de Warenghien lui offre une stabilité et l'assurance de maintenir le pouvoir.
A la fin de ce mandat, il opte pour une nouvelle stratégie. Plutôt que d'affronter ses ennemis, il leur laisse le pouvoir. Décision est prise de laisser aux nouveaux venus le soins de faire leur preuve et de prendre la place de l'opposition. Solution peut être dangereuse pour la Gascogne mais qui semble être venu inévitable pour ne pas tomber de nouveau dans une guerre civile. Dès lors une liste unique est élue et montre vite ses limites. N'ayant pas prévu de se retrouve seule pour gérer le duché, celle ci n'a pas jugé nécessaire de présenter 12 personnes actives et compétentes.
Leur méconnaissance du système leur fait faire de nombreuses erreurs, erreurs que l'opposition dont Gabriel fait partie, ne manque pas de saisir pour harceler ce conseil. Décider à ne garder un certain point, il s'est fait élire maire de Dax, avec le concours d'autres villes, il rappel, brutalement, que le Duché s'assoit sur les mairies et ne peut gouverner seul. Multipliant les provocations face au Conseil et les annonces, il pousse celui ci dans ses retranchements, et le contraint finalement à voter la démission du Duc, qui partira finalement de lui même en silence.
L'objectif atteint, il prend part à la constitution du conseil de régence mais n'en fait pas partie, et évince assez rapidement le reste des conseillers élus qui n'ont pas eut la décence de démissionner. Il préfère ainsi se consacrer à sa mairie et laisse aux autres la direction des opérations. Sa retraite de la politique ducale continuera sur le mandat suivant de sa cousine Kassandra Von Wittelsbach. Il préfère s'occuper vers d'autres horizons et se voit admis à la Cour d'Appel le 30 mai 1459 pour sa période probatoire.
Il ne reviendra dans le cercle du pouvoir ducal qu'en juillet 1459, sans désir de régner. Si la liste Libre Gascogne arrive en tête, il ne vote pas pour le candidat de celle ci au poste de Duc, qu'il n'estime pas capable d'assurer cette charge, et favorise dès lors l'élection de son fils qui la rejoint en Gascogne il y a peu, François Von Wittelsbach. Ce choix lui vaut nombre d'inimitié et quelques désagréments pour le Conseil puisque le candidat perdant à la fonction ducale décide de ne pas démissionner et de se mettre en retraite avec deux membres de sa liste, ne faisant que conforter Gabriel dans son choix.
C'est donc dans un conseil à 9 que le vieux Duc se voit nommer à la charge de Commissaire au Commerce, découvrant un déficit important qui se creuse chaque jours un peu plus, et même un bilan négatif. L'absence de commissaire aux mines l'oblige, en plus de son travail, à se pencher sur le cas des mines et de leur rentabilité pour traquer la moindre économie. De même faute de moyen, il fait lui même certaines livraisons immédiates, mais décide de ne pas essayer de rattraper le déficit mais d'utiliser chaque écus disponible pour le changer en marchandise et en faire profiter les gascons plutôt que de les voir disparaitre pour le comblement du passif.
Afin de dynamiser un peu la Gascogne qui est moribonde, et surtout ses villes, il relance l'idée d'une société des ports gascons. Mise en œuvre, elle permet ainsi la réalisation du port de Bayonne avec des participations entièrement privées, dans l'espoir de relancer l'attractivité de la ville, de favoriser Dax qui devient un point de passage vers le deux ports de la côte, tout comme Labrit et l'utilisation de sa foret. Il ne verra pas la fin de la construction du port bayonnais toutefois. Le mandat terminé ainsi que son mandat municipal, il décide de prendre la route pour participer au conflit qui se profil.
Il part avec son fils en compagnie d'une lance menée par sa cousine la Vicomtesse de Mehaine en direction de Limoges. A l'origine décidé à rejoindre les rangs des armées se battant pour la Reyne, il se retrouve isolé à Limoges. En effet le voyage ne lui a pas été favorable et il doit se reposer d'une fièvre qu'il a contracté sur les routes. Ses compagnons se dispersent donc dans les armées pendant que lui est alité.
Remis sur pied, ce n'est qu'en octobre, alors qu'il a frôlé la mort a plusieurs reprise, qu'il peut reprendre sa mission première. Mis au courant de la situation, il décide de rejoindre son fils, ainsi que son futur vassal Dardus de la Rosas de Warenghien qui l'accompagne. Tous deux dans l'escorte de la Reyne Nebisa de Malemort, il n'a d'autre choix que de tenter de les rejoindre. Confiant en sa bonne étoile, il s'équipe et prend la route pour Lisieux afin de les rejoindre. Après moins d'une dizaine de route et un passage éclair par Paris le 18 octobre pour prêter serment en tant qu'officier royal, il arrive enfin.
Armoiries
- Blason d'Espelette : D'argent au lion parti de gueules et d'azur, armé et lampassé de l'un dans l'autre
- Blason de Menton :
- Blason de Castellane :
- Blason de Savigny :
- Blason des Von Wittelsbach : D’argent à la croix de sable pattée et cléchée
Charges
Charges spirituelles
- Curé de Dax
- Évêque de Bazas
- Chanoine du St Chrême
Charges temporelles
- Archi-chancelier Impérial
- Capitaine de Gascogne
- Chancelier de Gascogne
- Commissaire au Commerce de Gascogne
- Commissaire aux Mines de Provence
- Comte de Provence
- Duc et Régent de Gascogne
- Héraut Impérial
- Juge à la Cour d'Appel
- Juge de Gascogne
- Maire de Dax
- Recteur de Gascogne
Précédé par | Godgaby | Suivi par |
---|---|---|
Ledjool | Comte de Provence (19/01/1454 à 20/03/1454) |
Sylla |
Il_vero_re | Comte de Provence (14/03/1455 à 13/05/1455) |
Ingeburge |
Ursin | Duc de Gascogne (21/07/1456 à 15/11/1456) |
Deubs0 |
Estalabou | Duc de Gascogne (13/05/1457 à 11/09/1457) |
Laurre |
Deubs0 | Duc de Gascogne (09/11/1457 à 06/05/1458) |
Riwenn |
Noupi54 | Duc de Gascogne (06/01/1459 à 02/03/1459) |
Lolodrogba24 |