Tixlu

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Thibaud-Xavier de Ludgarès, dict "Tixlu", Duc de Lapalisse, Baron d'Arfeuilles, Seigneur de Commières, Pair de France, duc du Bourbonnais-Auvergne du 1 mars 1454 au 30 avril 1455 (2007) et du 02 janvier 1456 au 27 février 1456 (2008).

Bannière de Tixlu
Tixlu, Duc de Lapalisse et Pair de France

Né en terres Vivaroises, Thibaud-Xavier de Ludgarès, dit Tixlu, a dû très vite quitter ses terres dans de tragiques circonstances
qu'il n'évoque que peu, mais qui ont durement marqué son caractère et y ont empreint sang-froid et conviction.

Après une courte errance dans l'Est du Royaume, Tixlu s'établit en Bourbonnais Auvergne. Il avait fait son deuil de la Seigneurie d'Aps, et était résolu à s'identifier à sa nouvelle terre. Il voulait construire en Bourbonnais Auvergne, faire plus pour son peuple qu'il n'avait pu faire en terres Vivaroises.

C'est le village de Montbrisson qui l'accueillit, en février 1454. Son lac poissonneux et son ambiance sereine lui donnèrent envie de préserver ce havre et de le porter haut en Bourbonnais Auvergne. Il y recommença donc sa vie de zéro. Lui qui était né petit Seigneur dû se faire à la vie de vagabond, et s'y attela sans coup férir, préservant les origines de son nom, le masquant même sous un surnom quasi imprononçable. Installant une petite cahute de bois, il s'adonna à la pêche qu'il dû apprendre, suivant les conseils de feu Assunto, prêtre du village, qui devait le baptiser après quelques mois, quelques jours avant son décès tragique. En parallèle, il s'engagea dans l'Ost du Bourbonnais Auvergne, afin de défendre son village, sous les ordres du lieutenant Barbu, futur Duc de Roanne, dont il devint l'ami.

Sommaire

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Carrière militaire :

Dès les premiers temps, Tixlu s'investit dans sa garnison. Il dépense ses maigres économies à s'assurer une alimentation saine, pour gagner en force, convaincu qu'il est nécessaire d'être fort et en santé pour défendre son duché et le Royaume. Il participa à quelques patrouilles et à la première mobilisation en Bretagne, qui vit la progression des troupes bourbonnaises stoppée à Bourbon. Toutefois, son investissement fut remarqué et lui permit d'accéder au stade de sergent, qui fut par la suite renommé brigadier lors de la réforme des grades, alors que l'Ost de Bourbonnais Auvergne devint la Compagnie d'Ordonnance du Bourbonnais Auvergne. Remarqué par les colonels de l'Etat Major, il devient l'Instructeur de l'Ost et met en place des cours de maniement de l'épée toujours en usage aujourd'hui. Il s'entoure d'une équipe d'instruction avec un assistant et un instructeur en cavalerie. Tixlu créa également le journal de la caserne : L'Eclaireur, où étaient relatées les événements interne ainsi que l'actualité ducale.

Suite à l'assassinat de la Duchesse Zeroukay, baronne d'Aigueperse, il participa à la traque du moine assassin Tremossi, traque fructueuse, et fut juré lors du procès qui mena le moine à l'échafaud.

Cette carrière militaire l'incita à solliciter l'entrée à l'Ordre Royal de la Licorne, où il fut intronisé Ecuyer, parrainé par le Duc Silec de St Nectaire, baron de Mercoeur d'Auvergne. Il dut toutefois mettre sa carrière militaire en réserve, ses fonctions politiques ayant entre temps pris grande ampleur.

Carrière politique :

Au niveau local :

Alors Jeune paysan, maraîcher, Tixlu sollicita auprès du maire de Montbrisson d'entrer au conseil municipal afin de favoriser la prospérité de son village. Il obtint ainsi le poste de Conseiller municipal en charge du conseil à l'accession au statut paysan. Il mit alors en place la prise de contact de l'ensemble des vagabonds susceptibles de s'installer pour leur prodiguer conseils avisés et les accompagner dans leur changement de statut. Il mit à profit ce poste pendant de longs mois pour orienter les productions du village et optimiser le rapport offre demande, permettant ainsi à chacun de vivre de ses champs. Il réalisa un gros travail de statistiques afin de servir de base de travail à ses conseils, et, avec l'aide du conseil municipal, décida de promouvoir la filière maïs porc viande qui était moribonde dans le village, alors que de nombreuses denrées étaient en surproduction. Il organisa via ses conseils aux paysans la baisse du prix du maïs pour le rendre compatible avec la production porcine, et permit à Montbrison d'être le plus gros pôle de production porcine du duché, la demande en carcasses étant forte à cette époque. Cette politique fut la démonstration, comme le maire Nevitta l'avait fait avec la filière Honoré et Catherine promouvant le pain bon marché pour les vagabonds, qu'on pouvait par des conseils avisés orienter fortement le marché sans user de l'imposition. Il devient ainsi un pilier du conseil municipal, et s'inscrit fortement dans le pacte d'entraide des Séraphins, très présent à Montbrisson qui est le berceau de ce pacte. A cette époque, le duché du Bourbonnais Auvergne est fortement endetté, souffre d'un déficit croissant et d'une pénurie de céréales causant des difficultés d'approvisionnement des éleveurs en agneaux, veaux et porcelets, à l'origine d'une pénurie importante en viande dans le duché. La production de maïs par Montbrisson ayant grâce à la politique volontariste du conseil pris un essor considérable et atteint une stabilité de prix et de production, il instaura avec l'accord du maire en place Neomarvin666 une charte des producteurs civiques de maïs bon marché (3,5 écus le sac, bien moins cher que les prix en vigueur dans le duché), incitant les signataires à réserver 10 % de leur production pour fournir au bailli du maïs moins cher que le prix de rachat annoncé. Cette charte fut appliquée et suivie par la majorité des producteurs et contribua à la résorption de la pénurie, allégeant à la mesure de leur possibilité les dépenses du duché exsangue. Accédant par la suite à des fonctions au conseil ducal, il devint conseiller en charge des relations avec le Duché de façon à maintenir l'engagement civique du village, qui ne se démentit jamais.

Au niveau ducal :

Remarqué à Montrbisson pour ses actions au sein du Conseil municipal, le Seigneur Odin de Viverols le contacta pour organiser un débat de campagne électorale pour les élections ducales. Il prépara donc ses questions et assura le débat entre les têtes de listes pour les élections. C'est en préparant ce débat qu'il put, au regard des programmes, s'intéresser à la politique ducale. Contacté par Barbu, il accepta de rejoindre le parti BAR (Bourbonnais Auvergne Réuni) où il s'investit rapidement, entrant au Conseil Ducal deux mois après son entrée dans le parti. Il entra pour la première fois au conseil en tant que bras droit de la Duchesse Jojolasage, et fut nommé Commissaire au Commerce. Bien qu'en opposition politique, il s'associa avec le bailli Gweltas et le Commissaire aux mines SylD. Ensemble, ils engagèrent des réformes de fond de l'économie du Bourbonnais Auvergne. Le duché, en dette de 100 000 écus et perdant des milliers d'écus chaque semaine, devait être redressé. Après un import de fer, investissement indispensable réalisé par Tixlu, les mines furent optimisées et acquirent un régime de production importante en fer et pierre. Tixlu se chargea de trouver des exports au meilleur prix à ces productions, parvenant finalement à instaurer des contrats d'export pérennes avec le Somerset et l'Aragon, assurant des revenus réguliers et constants au duché. Parallèlement, Tixlu élabora une loi et un décret d'application instaurant l'imposition en Bourbonnais Auvergne. Cette législation encore en vigueur aujourd'hui est un modèle de fiabilité et de simplicité de fonctionnement. Il fit montre également d'une rigueur budgétaire constante et d'un sens redoutable des affaires, permettant la réduction drastique des stocks d'immobilisation réputés invendables du duché. Cette rationalisation des stocks participa à l'assainissement des finances. Reconduit dans ses fonctions de Commissaire au Commerce pour un second mandat par le Duc Barbu, il poursuivit ses efforts conjointement avec le bailli Gweltas. Ensemble ils furent artisans d'une rapide restauration des bénéfices du duché qui en firent l'un des plus prospère du Royaume, dégageant de quoi entretenir sans peine une armée importante, d'alléger les impôts, et de conserver des bénéfices importants. Cela lui valut d'être remercié de cette tâche par le Duc de Roanne qui lui octroya un premier fief en la Seigneurie de Commières.

Il fut aussi à l'origine de nombreux textes de lois, participant activement à la réforme du codex Bourbonnais Auvergnat, organisant en concertation avec les maires la politique commerciale et douanière du Bourbonnais Auvergne, ainsi que sa législation sur les ventes d'armes et les corps d'armée. Ses capacités à travailler dans l'intérêt du duché, y compris avec ses opposants politiques, furent louées dans l'ensemble des formations politiques auvergnates.

Tête de liste aux élections ducales suivantes, il choisi le poste de Juge sous le mandat du Duc Melkio. Il y mena une justice humaine, où sa modération et son sens de la justice furent remarqués. Il acheva la réforme du codex du Bourbonnais Auvergne et s'attela à améliorer le fonctionnement des institutions judiciaires. A l'issue de ce mandat, il fut ennobli à la demande du Duc Melkio pour l'ensemble de ses œuvres, notamment en matière économique. Il reçut ainsi la baronnie d'Arfeuilles.

A l'issue de ces trois mandats, il se présenta une nouvelle fois en tête de liste. Sa liste arrivée seconde au terme des élections, il sut obtenir l'appui de l'ensemble des formations politiques en lice exceptée la Fondation, et accéda ainsi au poste de Duc du Bourbonnais Auvergne, en pleine guerre contre l'Anjou et la Bretagne. Au sein du Conseil, il favorisa la mise en place de structure telles que la chambre législative, organe d'harmonisation et de synthèse des lois, d'un juge d'application des peines, et permis un meilleur fonctionnement des institutions. Il s'investit dans l'élaboration d'un ordre du mérite auvergnat décerné par le peuple et pour le peuple. Toutefois, le contexte géopolitique fit que son action se porta majoritairement sur le terrain diplomatique.

Un an plus tard, en janvier 1456, alors que les menaces de fronde et de défiance du pouvoir Royal font rage, le Duc Tixlu se présente une nouvelle fois en tête de liste du Bourbonnais Auvergne Réunis (Parti BAR) et brigue l'investiture en tant que Duc régnant. A l'issue des élections, il parvient à réunir une majorité large autour de lui et devient le premier Duc réélu du Bourbonnais Auvergne.

Au cour de ce mandat, il articule sa politique autour du retour aux valeurs fondamentales. Tranchant le lien reliant le Bourbonnais Auvergne à la Compagnie Franche des Sentinelles, il ancre en partenariat avec le Comte du Limousin La Marche Dragonnet, puis avec la Comtesse de Ségur Nébisa l'Alliance du Centre dans une philosophie royaliste. Au niveau local, il parvient à fédérer un conseil Ducal en faisant fi des querelles politiques et met les forces de sécurité du duché (douanes, maréchaussée et COBA) au centre de son action. Son mandat débute à ce titre par un passage en revue des troupes, démonstration de force du Bourbonnais Auvergne en place de Clermont. Sous son mandat, la mise en place du renforcement des organes de sécurité par subvention carnée ainsi que l'aguérissement de la COBA aux manoeuvres en armée et la création du corps d'élite des Terribles, en hommage au Duc de Roanne, feu son suzerain, contribuent à élever la COBA au rang d'armée professionnelle.

C'est également au cours de ce mandat que les premiers efforts sont fait pour améliorer le prestige du Bourbonnais Auvergne. Un début d'optimisation des finances ducales est mis en place pour tenir compte au mieux des dépenses engendrées par le fonctionnement des institutions.

C'est suite à un mandat constructif et harmonieux que le Duc de Lapalisse retourne à la vie civile, siégeant à nouveau à la cour des pairs de France et accédant au grade de Conseiller Militaire au sein de la COBA. Il est rapidement rappelé pour devenir intendant ducal du Bourbonnais Auvergne, poste qu'il accèpte et au sein duquel il établira le bilan financier réévalué du duché, servant de base à la poursuite de l'optimisation fiscale pour les conseils suivants.

Suite à une démission, il entre peu avant la mi-mandat dans le conseil Ducal au poste de Porte Parole, qu'il assumera jusqu'à échéance de sa fonction. Entre temps, l'attaque du Domaine Royal par la Bretagne l'incite à prendre les armes pour son Roy. Il prend la tête des Terribles et les mène en Bretagne, où il les engage dans l'armée Edelweiss de mon coeur, dirigée par Averos.

Au niveau du Royaume :

En effet, en tant que Duc du Bourbonnais Auvergne, Tixlu s'évertua à porter haut et fort le soutien de sa province à la Couronne de France. Il engagea l'une des plus grandes armées ralliées à l'Ost Royal, et leva le ban et l'arrière ban pour soutenir son Roy et laver l'affront de l'indépendance réclamée par l'Anjou. Il fit tout pour déjouer tant chez les Feudataires qu'à l'Alliance du Centre, les subtils pièges tendus par le Grand Duc Gomoz aux régnants de France au moyen d'invitations à des négociations, qui n'avaient en réalité pour but que de tenter d'instaurer la discorde et les divisions au sein des Duchés du Royaume, pour affaiblir la pairie… La guerre se gagne aussi ainsi. Il teint bon ainsi pour que l'Alliance du Centre reste un allié fidèle et puissant du Roy de France. Ceci lui valut d'être nommé négociateur pour la pairie en Anjou, au côtés du Connétable de France Vinkolat, aboutissant au traité de la Paix d'Angers, qui mit fin à la guerre et vit le retour de l'Anjou dans le Royaume de France. Il reçoit en récompense de son mandat de duc le Duché de Lapalisse.

Charge aux Offices Royaux : Intendant Royal aux Finances.

Son efficacité et la rigueur mise en œuvre pour le redressement du duché de Bourbonnais Auvergne valent à Tixlu d'être nommé Intendant Royal aux Finances, sous la direction du Surintendant Juliano di Juliani, puis des Surintendants Fauville de Cheroy puis Shanamir de la Verrerie. Il y mit à disposition des Intendants une version type des lois d'imposition en vigueur en Bourbonnais Auvergne. Il prend en charge les provinces du Bourbonnais Auvergne, de la Bourgogne, de la Touraine et du Berry.

Tout au long de sa carrière, Tixlu a fait preuve d'une vision droite et convaincue de la place de sa province au sein du Royaume, comme soutien fidèle et avisé de la Couronne dans le tumulte de la guerre contre l'Anjou et la Bretagne. Sa droiture et sa préoccupation des besoins de ses hommes lui ont permis, malgré la fin de la guerre d'Anjou ayant laissé un sentiment d'inachevé au sein de son armée, de terminer son mandat avec le respect de ses hommes, organisant une retraite sans heurts ou débordements. Cela lui vaut d'être nommé Pair du Royaume de France par la Reine Catherine-Victoire d'Appérault en août 1455.

Dès lors, en tant que Pair de France, le Duc de Lapalisse travaille activement au service du Royaume. Il devient président de la Chambre Législative du Bourbonnais Auvergne.