Burin Khazad
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Politique et Statut
Burin Khazad de Fouchault, Baron de Vallères et Seigneur de Saché. Il fut régent de Touraine à la suite d'une révolte menée le 30/10/1455 contre la duchesse Boubou. Les motifs retenus pour cette destitution en force furent l'incapacité de Boubou à gérer correctement son conseil (notamment avec une valse des postes), et par de là même la Touraine, ainsi que la volonté de cette dame de se rapprocher de l'Anjou (ennemi héréditaire de la Touraine) au dépend de l'AdC (Alliance du Centre) à laquelle appartient la Touraine.
Outre cet cours passage d'une quinzaine de jours à la tête de la Touraine, Burin Khazad fut à trois reprises connétable de Touraine (sous le Duc Fnor et sous la duchesse Morgwen).
Armoiries du Baron de Vallères :
Histoire
Chapitre I : les origines
Burin_Khazad, quel nom étrange peut on penser ... Il faut savoir que ce nom tient ses origines du grand Nord. En Scandinavie il est de coutume de parler des anciens peuples des légendes. Aussi, les nains ont toujours fasciné le père de Burin, et celui-ci décida donc d'appeler son fils suivant un nom nain pourtant sans grande signification. Burin passa donc son enfance dans les plaines enneigées de Scandinavie où il fut éduqué par un sage de son village plus que par son père qui n'était que trop peu présent à la demeure familiale. Ce sage fut jadis un grand guerrier et apprit tout son savoir à Burin qui s'illustra très tôt comme étant un fin combattant au coeur noble. Le jeune garçon de maintenant 17 années rêvait de prospérer dans ses terres natales mais le destin en décida autrement car la guerre était aux portes des terres de son peuple et tout les hommes sachant porter les armes devaient aller au combat contre l'envahisseur, mais quel envahisseur? Les éclaireurs parlaient d'homme grands et brun; Portant des armures immenses et toutes de fer forgées, montant à cheval et maniant la lance et l'épée. Les hommes avaient peur et Burin aussi mais la trompette retentit dans la plaine et la bataille fut engagée. La bataille fut horrible et dura deux jours entiers avant que la retraite fut sonnée du coté des défenseurs, ils avaient échoué et leurs troupes n'étaient plus que misère sans compter que le peu d'hommes encore en état de combattre était démoralisé par tant de haine et de carnage. Vint alors un cavalier, homme immense aux traits fins et au regard fier. Cet homme demanda à parler au chef des défenseurs, sa volonté fut exhaussée et ensemble, ils parlementèrent durant un long, très long moment. Se dégagea de cet entretient une volonté commune : mettre fin à cette guerre qui n'aurait jamais dû avoir lieu. Cependant le peuple de Burin étant en position de faiblesse dut léguer une partie de ses terres et certains de ses guerriers durent combattre pour le gagnant. Burin fut de ceux-là car l'envahisseur prit les meilleurs guerriers de cette nouvelle terre. Burin voulut se battre mais son père ainsi que son maître d'arme l'en dissuadèrent. Il partit donc vers une terre inconnue plus vers le Sud. Ils arrivèrent sur les terres du Royaume de France après moult périples et batailles contre brigands et bandits. Ici il fut libéré de son serment de servitude à ces hommes qui étaient en fait des soldats de sa majesté le Roy de France. Laissé à lui même avec rien d'autre que quelques écus et quelques vivres, Burin prit la route du Sud et arriva de part un village de Touraine du nom de Chinon, village fort accueillant où il se sentit tout de suite à son aise. C'est ici qu'il voulut passer sa vie lorsqu'il croisa dans une taverne une jeune damoiselle d'une grande beauté du nom de Badgirl. Cette damoiselle lui redonna force et vigueur qu'il avait perdu durant son périple, il reprit le goût de la vie et se mit à travailler dur pour enfin pouvoir acheter sa première terre dans ce même village. A mesure que sa vie avançait à Chinon, il devenait plus sage qu'avant et ses traits noircis par la guerre et le sang devinrent également plus fins et plus beaux. Il était un grand jeune homme de 22 années, aux cheveux bruns et portant un léger bouc. Il aimait à parcourir la ville avec son épouse et à se rendre au manoir de Vouvray où il s'adonnait, il est vrai, à quelques folies avec Badgirl qui est maintenant sa fiancée. Mais son passé le poursuit toujours et il fut encore une fois remarqué à Chinon mais par des personnes prônant paix et prospérité qui lui apprirent la vie et la gestion du duché et de la ville. Parmi eux, de grands hommes et femmes comme messire Fnor, dame Morgwen, Sir Fransou et Elzebur. Grâce à eux il est aujourd'hui un acteur de la vie de Touraine qu'il sert du mieux qu'il le peut.
Chapitre II : son arrivée en Touraine
Aussi il eut trouvé terre en Touraine, dans la ville de Chinon où il se sent bien et a trouvé l'âme soeur en la personne de Badgirl. Dans cette même ville, il a établi sa demeure et aujourd'hui il possède une échoppe de Boulanger qui lui donne à lui aussi son pain quotidien. Tout va donc pour le mieux pour messire Burin_Khazad qui rêve maintenant d'agrandir sa propriété, de mettre en valeur sa terre de Vallères et surtout de vivre heureux avec Badgirl30. Cependant son rôle de connétable et de Baron l'appelèrent parfois à combattre pour l'honneur de la France et de son peuple, c'est ainsi qu'il partit en Artois pour la ville d'Azincourt où il se livra aux cotés de 59 autres chevaliers français, le 5 mars de l'année 1454, au combat des trente afin de repousser l'ennemi Anglois loin des frontières maritimes Françaises. Lors de cette bataille il rencontra maintes personnalités de France mais vit des choses qui ne méritent pas d'être contées : l'horreur de la guerre et des batailles rangées. Cependant il en sortit vivant, bien que blessé par deux fois, mais maintenant il est fier de pouvoir se dire vétéran du combat des trente où lui et la fière chevalerie française vainquirent les Anglois et les boutèrent hors de France.
Chapitre III : la vie lui sourit
Le 27 Août 1454 il demande la belle Badgirl30 en mariage ... Elle accepte alors aussitôt et le 30 Septembre 1454 est célébrée en l'église de Chinon leur union. Union mouvementée d'ailleurs mais ne gardons que les bons souvenirs de ce jour, la nuit de noce par exemple ! :-D
Le 23 Septembre de l'année 1454, Burin fait quelque chose qu'il pensait ne jamais devoir à faire ... Il donne son premier cours à l'université de Tours, un cours sur les connaissances militaires de base qui semblent attirer un très (trop ?) large public. En parallèle, Burin étudie l'art de la guerre afin de découvrir de nouvelles connaissances avec l'aide de ses collègues étudiants dans la voie de l'armée.
Dans la nuit du 16 au 17 Décembre de l'année 1454, le baron de Vallères se voit accorder la grâce d'avoir son premier fils : Gawen. La mère et l'enfant se portèrent tous deux pour le mieux, et Burin fut un père comblé par une femme merveilleuse, et un enfant déjà aussi beau que sa mère.
Puisse ce bonheur continuer éternellement !
Chapitre IV : la seconde fronde
Février 1455 :
La guerre est proche et la région de Touraine/Anjou en est déjà secouée. Les compagnies franches, dont la mienne, sont déjà sur le pied de guerre depuis la fin janvier. Les combats ont commencé en Anjou, escarmouches meurtrières, mais de faibles portées. L'angoisse de l'attente se lit sur bien des visages : La Bretagne va aider son allié l'Anjou, mais le Royaume de France s'unit face à ces peuples rebelles.
Il ne manque plus qu'une chose : la formation des différentes armées qui enflammeront inévitablement les plaines angevines.
Début février 1454 :
Les différents Osts se forment au travers de tout le Royaume de France tandis que les compagnies Franches tourangelles sont dors et déjà sur le pied de guerre. Lucioles et Chevaliers du Pardon sont maintenant en Maine, aux prises avec de bien piètres « guerriers » angevins. La supériorité tourangelle se fait vite ressentir, et c'est Donperico, sombre luciole, qui chasse les loups blancs de la frontière entre Maine et Anjou. Guerre de position pour les Osts réguliers, il n'en fut pas de même pour ces compagnies franches qui ne cessèrent de se déplacer, de provoquer et de guerroyer pour le Royaume de France, mais surtout pour la Touraine. Ce fut une période d'escarmouches sanglantes au coeur même de l'Anjou rebelle. Durant ces événements, mains nobles angevins tombèrent sous les coups des tourangeaux (Dont la duchesse Paquerette de Dénéré et son fiancé Philipaurus, le duc Tof, bon nombre de membres de la famille De Penhièvre dont l'illustre Beucheumeu, 197856, Dea, Nemesis et d'autres dont le sergent Gerfried).
De cette guerre d'escarmouches découla très logiquement une guerre de masse lors de laquelle tomba Angers sous l'assaut coordonné de centaines de françois. L'aide breton ne suffit plus à défendre l'Anjou, et bientôt, le conflit se reporta sur la Bretagne elle-même. En effet, le Seigneur Strakastre, à la tête des troupes de la compagnie Mont-Aiguille du Lyonnais-Dauphiné et en étroite collaboration avec les troupes d'Orléans, s'introduit sans nulle résistance en Bretagne, et commença à assiéger les villes bretonnes qui résistèrent vaillamment tout au long du conflit.
Mai 1454 :
Conflit stérile qu'est cette guerre depuis la prise d'Angers, et sa reprise par l'Anjou mené par Beucheumeu. Les troupes se lassent, et la guerre de jadis n'est plus qu'un conflit sans autre but que de ne pas fléchir le premier. Les négociations entre Bretagne et France durent, et c'est finalement à la suite de la libération de soldats françois, et du retrait des troupe françaises de Bretagne que le conflit connaît une fin « officielle ».
Chapitre V : un chef de guerre se révèle au grand jour
Malgré la guerre et les ravages qu'elle peut apporter, la vie reprend toujours l'avantage, et c'est avec des souvenirs parfois douloureux que les tourangeaux se sont renfermés dans le train-train de la vie quotidienne. Le Baron de Vallères, quand à lui, en a profité pour terminer ses études militaires avec brio. Deuxième diplômé de Touraine en art de la guerre, il enseigne désormais aux jeunes étudiants rejoignant cette voie si spéciale.
C'est durant cette période qualifiable « d'entre deux guerres » que sévit un bien triste sorcier du nom de la_taupe_du_marais. Ce vil et fourbe personnage usa de sorcellerie afin de se dédoubler. C'est ainsi qu'il pilla la mairie de Loches pour le compte du Berry et de son Duc, George le Poilu, qui voulait déclencher un conflit entre Touraine et Berry dans le seul but d'annexer la ville de Loches. C'est bien mal connaitre les tourangeaux, la situation fut tendue, très tendue, mais les berrichons, toujours aussi couards, n'osèrent pénétrer sur le sol tourangeau. Mais les tensions ont-elles totalement disparues entre les deux duchés ? A l'aube de nouvelles élections ducales dans chacun des deux duchés, un nouvel air souffle sur les deux régions. En effet, le Grand Maistre de France Juliano Di Juliani ainsi que la Duchesse Morgwen de la Louveterie ont organisé une rencontre symbolique à mi-chemin entre les deux duchés. Le but annoncé est de renouer des liens d'amitiés, mais est-ce que le Grand Maistre de France est à même de donner l'exemple alors qu'il ne vit que par fourberie et mensonge ?
Quoi qu'il en soit, Burin et ses amis ne se laissent pas dépasser par les événements et continuent leurs innombrables recherches dans le domaine de la guerre. S'organisant afin d'effectuer d'importantes manœuvres, ils font briller la Touraine en matière de connaissances militaires en interpellant le Roy sur les moyens mis en oeuvres pour les différentes armées du Royaumes (Hrp/ Nous avons effectués un nombre très important de tests relatifs aux armées IG nouvellement disponibles).
Si une guerre a lieu, la Touraine aura les moyens de la soutenir comme jamais elle ne l'a pu.
Chapitre VI : la campagne du Berry
Début Septembre, la tension entre Berry et Touraine ne s'était toujours pas apaisée. Bien au contraire, ce fut à cette période qu'une avant-garde tourangelle pénétra en Berry en la ville de Saint-Aignan. Le Baron de Vallères était à la tête de ces hommes venus porter la guerre chez un ennemi idéologique : George le Poilu, illustre politique qui manie comme nul autre l'art de la manipulation des foules.
La guerre surprit le Berry, habituellement si pacifique, si beau parleur. Aucune déclaration de guerre ne fut donnée par la Touraine, mais aucune déclaration de guerre ne fut jamais amenée par le Berry lorsque celui-ci s'apprêtait à faire de même. Les tourangeaux avaient érigé leur campement devant la ville de Saint-Aignan qui se fortifiait de jour en jour pendant que les troupes tourangelles se renforçaient de compagnies alliées (les sentinelles du Bourbonnais-Auvergne). Toute personne qui voulait venir prêter main-forte à cette ville assiégée se voyait pourfendre avant même d'atteindre les murs de la cité. C'est ainsi qu'une troupe d'angevins trop fiers se vit passer par le fil de l'épée ans pouvoir rien faire ou presque ... Les tourangeaux subir ce jour-là leur première perte.
Situation préoccupante qui démontrait chaque jour un peu plus la large supériorité militaire de la Touraine; Non pas en terme d'effectifs, mais en terme de connaissances mais aussi d'entrainement des troupes. Aussi, en profitant de cette initiative, les tourangeaux firent marche sur Bourges au moment précis où une armée menée par le capitaine berrichon Shaïgan s'y rendait. L'engagement fut rapide et le mince contingent amenée par le capitaine fut réduit à néant en ne laissant qu'un survivant en la personne de Gilberg.
C'était le début du siège de Bourges. Siège ayant pour but un appauvrissement continu du Berry afin de faire céder ces dirigeants qui refusaient toujours de se livrer pour épargner à son peuple les souffrances qu'ils enduraient. Mais il ne fallait pas s'attendrir malgré le peu d'intérêt que portait leur ennemi à la situation, et une armée alliée venant tout droit du Bourbonnais-Auvergne arriva sur Bourges afin de porter main-forte aux tourangeaux qui avaient déjà quelques semaines de guerre dans les bras.
La réaction fut vive, et la Bourgogne menaça d'entrer elle-aussi en guerre. Bien heureusement pour les alliés, cette grande bourgogne était toujours aussi lente à se lancer, ce qui leur laierait encore un long moment de « tranquillité apparente ».
La guerre perdait en régime et le siège de Bourges s'éternisait sans que le Berry ne lève aucune armée. Et le jour où elle le fit, ce furent trois armées qui se formèrent dans la même journée sur les trois villes berrichonnes autre que leur capitale. Grâce à leur grande mobilité, les alliés parvinrent à en défaire deux avant qu'elle ne puissent trouver la sécurité des remparts de leur ville, mais une armée était sauvée (du moins en apparence : celle de Châteauroux).
L'attente reprit alors de plus belle ... Oseront-ils sortir de leur ville maintenant qu'ils ont en leur possession une troupe d'une quarantaine d'hommes ? Non ... Ils ne sortaient pas et osaient lancer des railleries aux alliés en les disant incapables de monter aux créneaux. Leurs stratèges devaient décidément être bien mauvais ... Un siège se fait-il en une semaine ? quel général lancera l'assaut alors que les troupes présentes dans la ville sont encore « fraiches » ?
Quoi qu'il en soit, l'assaut fut finalement donné, et encore une fois, les alliés surprirent par leur rapidité d'action et leur grande mobilité. Ensemble, et pendant que des renforts arrivaient de Touraine, Touraine et Bourbonnais-Auvergne s'élancèrent sur Châteauroux afin d'en déloger la seule armée qui osait leur tenir tête. Un siège éclair de 5 jours fut nécessaire pour faire céder toutes les défenses berrichonnes composaient de paysans et d'artisans plutôt que de soldats. Un lourd bilan se dressa alors tandis que les tourangeaux (car le Bourbonnais-Auvergne avait replié ses troupes) prenait entièrement possession de la ville : environ 80 berrichons avaient été tués ou grièvement blessés alors qu'une petite poignée de tourangeaux avait été tués ou blessés (5 hommes).
Restant sur cette ville tandis que le Berry pouvait s'organiser à loisir, les tourangeaux respectèrent au mieux les habitants de Châteauroux tout en profitant de leurs réserves pour refaire leurs paquetages.
Au bout de deux mois de guerre, le Berry était enfin prêt à contre attaquer, mais les troupes tourangelles se replièrent sur la ville de Loches tout en restant à l'extérieur de leurs murs pour mieux recevoir d'éventuels ennemis. Cependant, le sort en décidé autrement et des pourparlés de paix furent entamés alors que deux armées berrichonnes s'apprêtaient à venir s'écraser sur les défenses tourangelles ... Entre déception de n'avoir pu défaire ces deux troupes facilement, et joie de pouvoir enfin rentrer chez lui, le Baron de Vallères était partagé : le peuple berrichon aura-t-il saisi le message qu'ils étaient venu leur porter ?
Quoi qu'il en soit, le bilan était très bon pour la Touraine. Elle n'avait pas subit plus de 8 blessés ou morts durant ces 2 mois de campagne militaire tout en mettant à mal leur ennemi aussi bien moralement, physiquement (plus de 120 berrichons ou alliés du Berry tués ou blessés) qu'économiquement (longs sièges de plusieurs villes, capture d'une ville ainsi que d'une carrière de pierre pendant une semaine avant que les troupes tourangelles ne se replient). Bien que ce ne fut pas le but recherché, ce bilan témoignait du savoir-faire des états-major tourangeaux et de l'habilitée de toutes leurs troupes.
Modification effectuées par Burin_Khazad le 08/12/07