Utilisateur:Hansreudi

Sommaire

1 Son Histoire
2 Description
3 Fonctions exercées
4 Ses Voyages

Son Histoire

Avril 1457, Béziers. Les flammes finissent de ronger ce qui fut autrefois leur maison. Il vient de se recueillir sur les tombes des siens. Sa femme et son fils, morts tous deux du feu de Saint Antoine quelques mois plus tôt. Et il n'était pas là à leur chevet pour les accompagner et les aimer une dernière fois. En guerre au service d'un Dieu que je maudit. Trois ans de bonheur et le tout-puissant les lui a arrachés. Voilà donc sa reconnaissance pour lui et pour sa dévotion. Maudite guerre de Bretagne résultat de l'idiotie des uns et de la cupidité des autres. Maudite guerre qui l'a arraché aux siens durant des mois. Et revenir chez lui pour les savoir morts.

Il quitte cette maudite ville qui n'aura été que malheur. Jours après jours, semaines après semaines sa haine et son ressentiment pour le Très-Haut se font de plus en plus forts.

Septembre 1457. Il revient en Languedoc... à Narbonne. Un gueux, un va-nu-pied, c'est ainsi qu'il arrive dans cette ville. Au hasard d'un matin, puis d'un second, une rencontre. Un oiseau blessé, une âme écorchée par la vie. Cet être c'est Isabele_Colomb, dont l'amitié se transforme peu à peu. Ils s'écoutent, se comprennent, se soutiennent. Mais cette haine chevillée au corps ne le quitte pas. Pourtant croyant qu'une étoile brille toujours dans la nuit, il retourne avec elle à Béziers. Faisant fi de son passé. Cette ville n'est pas maudite.

Amour....Passion.....Trahison...Tromperie, tout vole en éclat et prend fin en mars 1458. Un choix qu'elle doit assumer et qu'il doit accepter.

25 Mars 1458. Il quitte définitivement Béziers en compagnie d'une ravissante jeune femme, Delhie, rencontrée quelques jours auparavant. Qu'elle ironie du sort. Dieu place sur son chemin une de ses plus ferventes dévotes. Qu'à cela ne tienne, elle est d'un soutien et d'une écoute inouïs. Il oublie peu à peu cette haine. Ses paroles apaisantes, ses mots choisis pour parler de Dieu laissent entrevoir l'espoir de retrouver peut-être, un jour, le chemin de la foi. Ce qu'il fait...peu à peu, au fil de ses lectures et de ses sermons. La conversion agit. Cette Dévote devient peu à peu une amie et il en est de plus en plus le dévoué. Une ferveur qui transforme cette amitié...............Mais reste son jardin secret.

3 juillet 1458. Delhie meurt des blessures reçues en Languedoc à Roc Castel. Tout s'écroule à nouveau autour de lui.

7 juillet 1458. Il réveille sur les berges d'une rivière, sans savoir où il est ni qui il est. Sorti de l'eau par une gamine de...peut-être 10 ans à vue de nez, que tout le monde nomme "la môme".

Puant l'alcool, balafré du visage, il a tout oublié de son passé. Il est à Loches, Duché de Touraine.

C'est qu'il s'y attache de plus en plus à cette gosse, Magaline, malgré ses mauvaises manières et "zon zeveux zur la langue". Bien décidé à l'embarquer dans ses pérégrinations à la recherche de son histoire, il "l'arrache" à la noble demoiselle dont elle est dame de compagnie........en lui mentant.......en lui promettant un retour en Touraine. Mais il sait très bien qu'il n'y retournera pas.

Bien décidé à aider la môme dans le dur apprentissage de la vie, Il la prend sous son aile. A moins que ce soit le contraire. C'est peut-être bien le contraire en fait!!!!!

Un nom revient sans cesse. Le sien peut-être. Il serait donc celui-ci. Hansreudi, voici donc son identité puisque c'est le seul souvenir qu'il a.

Et il avance doucement, non pas en se reconstruisant, mais en se créant une vie. Une vie avec cette môme qui à bien besoin de quelque chose ressemblant à un père. Même si il est devenu un alcoolique notoire, c'est toujours mieux que rien. Et surtout c'est un rêve que de remplir se rôle là.

Et surtout que personne ne s'aventure à toucher un seul de ses cheveux ou ça se réglera à grandes tartes dans la gueule.

Des bribes de souvenir commencent à faire leur apparition:

- Son arrivée à Béziers....son mariage....la naissance de son fils....l'Ost....Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem....Guerre de Bretagne 1456....La perte de ses deux amours......tout est encore si confus.

Il sait enfin, qui il est...Hansreudi, c'est son nom. Il continue son voyage, entre Loches et le reste du Royaume...Pour revenir toujours à Loches, sans savoir pourquoi....Si, il le sait, pour la mairesse, Tayabrina qu'il finit par demander en mariage en décembre 1458. Un cadeau de noël, peut-être pas pour elle, qui accepte.

30 Octobre 1459: Aliero né, enfant de Tayabrina et de Hansreudi

Janvier 1459: Il quitte Loches pour ses obligations...enfin, parce qu'il faut. Mais sûr qu'il va y revenir, promesse est faite.

Février 1459: Il retrouve Magaline, sa môme et il apprend qu'elle est effectivement SA môme.....Un souvenir Lodèvois d'années lointaines d'une prostitué rousse.....Bon, pas le choix, elle est sa fille et il l'aime.

18 mars 1459: Un grand banquet pour célébrer leurs fiançailles, Tayabrina et lui. Il la demande officiellement en mariage.

4 avril 1459: Il épouse Tayabrina, sa châtaigne aux yeux d'émeraude. Heureux comme cela ne lui était pas arrivé depuis des années. Ses enfants, Magaline et Altiero, son épouse Tayabrina.reudi. Rien de plus important à ses yeux.

22 juin 1459: Élu maire de Loches

Description

Comment pourrait-il à présent se décrire après cinq ans passés à côtoyer la guerre, la mort, la souffrance et la haine. Impulsif, fougueux, soupe au lait, parfois même irréfléchi et un peu à l'ouest. Mais une chose est certaine, c'est que jamais au grand jamais personne ne s'avise de toucher aux gens qu'il aime. Car à près de 40 piges, bien que n'atteignant que les 1 mètre 80, l'âge, le trop plein de bière commençant à faire naitre une légère bedaine et une balafre qui lui barre le visage du nord-ouest ou sud-est. il est encore debout et prêt à assommer le premier qui saurait faire montre de perfidie et de malveillance envers ceux qu'il lui reste. Il a failli une fois, pas deux.

A bon entendeur.......................

Ses amis:

Se connaissent

Ses ennemis:

Se connaissent aussi

Les gens qu'il méprise:

Sans importance puisqu'il les méprise.